Gildas Guyot
Editions in8, 2020
Après la grosse claque du premier roman, Le goût de la viande (paru en poche, et dont parlait krol récemment -en bien) qu'allait bien proposer le deuxième roman de Gildas Guyot? Un goût de la viande, deux, le retour, avec une escalade dans l'humour noir? Ma came, je l'avoue, mais il avait fallu l'écriture remarquable pour faire passer certains épisodes.
Le danger était justement de continuer sur la même voie. Or là, non, grosse surprise, personnages sympathiques et à part l'âne, rien à signaler. Même un peu de tendresse. Mais quand même de la dérision et des coups de patte sur l'homme blanc et le mode de vie américain. Ouf!
Aux yeux de son grand père Ati, Seth n'est qu'un gamin. Avant, il rêvait d'une jolie carrière dans le base ball, mais actuellement, à 23 ans, il est plombier, et plutôt bon. Une copine, Suzanne, sans passion, beaucoup de télé et de pizza, et les membres de la famille se croisent sans plus.
Le grand père n'est pas en bonne santé, mais il a toute sa tête. Tout ce que sait Seth, c'est qu'il est originaire d'Alaska, c'est donc le chef de famille, l'angajuqqaaq (langue : inuktitut). Un soir il impose à la famille de regarder une cassette vidéo (on est en 1989), seul Seth la regarde, c'est un vieux document sur la vie des Inuits, avec commentaires d'un Danois. Pour Seth, c'est une totale découverte!
Par ailleurs, quelques mois plus tard, Ari impose à Seth un voyage à Las Vegas, avec comme récompense à la clé la possession de sa Chevrolet Impala vingt ans d'âge qui fait saliver Seth depuis des années. Et c'est parti pour un voyage à deux qui bousculera aussi pas mal le jeune Seth. L'art de la chasse dans le grand nord appliqué aux bandits manchots, à découvrir, en passant.
Un roman centré sur deux personnages principaux, avec un trajet Los Angeles - Las Vegas sous le cagnard, et un aperçu de culture inuit, pour se rafraîchir, voilà le menu. Parfaitement digeste, cette fois (clin d'oeil au premier roman). A découvrir, la patte de l'auteur est toujours bien là.
Ah oui Le goût de la viande, dis donc, je me demande si Octobre n'est pas plus soft.;) Quant à Maktaaq, ça a l'air original. À voir si je le croise à la bib'.
RépondreSupprimerJe me demande pourquoi Le goût de la viande est passé, alors que les polars du nord, non? Peut-être qu'on a des êtres humains bousculés dans des événements crédibles, ou alors une super écriture ciselée? Ce qui n'est pas le cas de ton Octobre?
SupprimerBref, je me suis quand même posé la question. Il existe plusieurs sortes de hard, alors? (vous avez 4 heures)
Maktaaq, oui, là , pas de souci.
Je note le nom de l'auteur pour ce roman-là. Le premier, je ne le lirai pas.
RépondreSupprimerJ'ai bien fait comprendre que chacun peut trouver chaussure à son pied, avec l'auteur.
SupprimerDes Inuits au soleil en road trip, c'est original en plus. Je le note, ça doit être une lecture voyage très agréable.
RépondreSupprimerComme souvent, tu as tout compris et résumé!
SupprimerJe n'avais pas noté le premier roman, pas trop mon truc, mais, là, pourquoi pas ?
RépondreSupprimerTu peux foncer directement sur le deuxième (mais j'aime aussi le premier ^_^)
SupprimerJe n'ai jamais entendu parler de l'auteur, mais des Inuits et du soleil ça fait un drôle de mélange quand même...
RépondreSupprimerCela se passe bien! Un drôle de bonhomme, le grand père.
SupprimerPourquoi pas... (Goran : http://deslivresetdesfilms.com)
RépondreSupprimerC'est ça!
Supprimerje le note ! j'ai fait cette route plusieurs fois (4 ou 5?) du coup je suis curieuse de la voir avec le regard d'Inuit
RépondreSupprimerLos Angeles Los Vegas, et il fait chaud et soif!
Supprimerdrôle de titre
RépondreSupprimerC'est la langue du grand père, la signification est dans le livre... ^_^
Supprimerj'aimerais bien faire le devoir que tu proposes sur "le hard" je ne sais jamais si je vais le supporter ou pas! mais il me faut beaucoup plus que quatre heures sur un tel sujet désolée professeur "Keisha"
RépondreSupprimerEn général je sais assez vite si le 'dur' est pour moi ou pas... Avec Maktaaq, tu peux voguer, ça va.
SupprimerIl est très tentant et pourrait peut-être me plaire :)
RépondreSupprimerMerci donc pour la découverte, je le note !
Bonne journée
Je pense que oui, il devrait te plaire!
SupprimerPlein de choses intéressantes dans ce roman....
RépondreSupprimerTout à fait! A découvrir...
SupprimerSi le deuxième roman est réussi, l'auteur est bien parti car le deuxième est souvent moins bon...
RépondreSupprimerOn lui espère encore bien des romans, à son rythme, bien sûr.
SupprimerUn auteur que j'ai noté grâce à toi mais que je n'ai pas encore lu ! Tout le problème est de savoir par lequel commencer et aussi lequel je vais trouver à la médiathèque :) Merci pour ta chronique toujours aussi intéressante
RépondreSupprimerMerci! Oui, à toi de voir avec ta bibli, ce dernier est tout frais paru.
SupprimerAh, mais ça doit être chez toi que j'avais noté Le goût de la viande, que je ne devrais pas tarder à lire..
RépondreSupprimerC'est possible, on est peu de blogs à en avoir parlé. Une lecture marquante. ^_^
SupprimerJ'attends ton avis!
un auteur à découvrir pour moi
RépondreSupprimerTu en as deux à lire!
SupprimerJe l'ai reçu, il y a peu, il ne me reste plus qu'à le lire.
RépondreSupprimerTu verras, tu ne lâcheras pas.
SupprimerPas trop tentée, je n'arrive pas trop à cerner ce roman. je passe et bien m'en fasse !
RépondreSupprimerDommage, je te connais et pense qu'il a tout pour te plaire!
SupprimerLe gout de la viande .... le titre fait un peu frémir ... Ce titre çi semble plus tranquille ... On ne sait que choisir chez toi ! Je crois que je vais prendre les deux, ma bonne dame.
RépondreSupprimerLe goût de la viande c'est trèèèèèèès spécial, Maktaaq est plus classique. Mais l'auteur est bien.
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