Winterkill
C.J.Box
Seuil Policiers, 2005Parfois je m'interroge : mais comment un auteur habitant Cheyenne (Wyoming) et dont le héros est un garde-chasse dans ce même Wyoming a-t'il pu échapper à mes radars? Ouf, l'erreur est réparée, je suis ravie de ma découverte (tardive).
Tout démarre très fort, lorsque Joe Pickett, patrouillant dans la forêt et observant des wapitis, entend des coups de feu. Lamar Gardiner, employé à l'Office des forêts, semble avoir pété les plombs et s'est livré à un vrai carnage, tuant bien plus que l'unique wapiti autorisé pour une année. Alors que Joe le redescend en ville, au milieu d'une tempête de neige, il s'échappe et Joe le retrouve assassiné.
Le moins que l'on puisse dire c'est que Joe ne s'entend pas avec le shérif Barnum et ses adjoints, qui bien sûr vont arrêter un coupable et flanquer une belle pagaille en s'intéressant de trop près à un groupe de marginaux venant d'arriver dans le coin.
Côté perso, Joe est quelqu'un de bien, ainsi que sa femme, leurs deux gamines et la petite April qu'ils cherchent à adopter. Mais la mère d'April est revenue, décidée à remettre la main sur la petite.
Ajoutons la belle-mère de Joe avec qui il a des rapports qu'il espèrerait plus distendus et Melinda Strickland, en mission spéciale en tant que représentante de l'Office des forêts, qui pourrait être la petite soeur de Serena, de Ron Rash, si on veut bien situer le personnage.
Il y avait longtemps que je n'avais pas lu de polar, et j'ai vite été embarquée dans une histoire dont le héros sympathique se pose des questions et essaie de rester correct dans l'adversité et de respecter ses idéaux. Lui et sa famille entrainent l'adhésion du lecteur. L'intrigue policière se lit sans temps morts, et là je pense que je vais m'intéresser aux autres volumes parus dans la série. Du classique qui tient la route, sans révolutionner le genre, d'accord, mais vraiment plaisant. Quelques passages sur les faucons qui m'ont ravie, bien sûr...
Commentaires
j'ai lu la série et j'aime bien
J'ai lu les premiers de la série, solides, j'en ai un ou deux sous le coude qui n'attendent qu'un moment libre dans la masse de lectures en retard.
Un autre écrivain de polar des grands espaces, assez méconnu, Steve Hamilton publié au Seuil. A ma connaissance il y a eu duex romans traduits : Ciel de sang, et Un chapeau dans la neige.
Polar des grand espaces? Je prends!Connais pas cet Hamilton.
Il y a aussi Kent Krueger, dans les Minnesota.
Le blog s'étoffe, c'est super !
Bon weekend.
Bon WE à toi aussi!
Les smileys manquent, c'est sûr! Bon, je n'en suis pas à regretter OB, quoique... ^_^
Bon, il est en bibli, je testerai !
Mais où trouves-tu ces pépites là? Ma bibli ne possède que le film (VHS en plus). Je viendrai bavouiller sur ton billet, sûr!
Je me demande si finalement je n'ai pas eu tort, car ils annoncent des améliorations sympa.En attendant, ce présent blog résonne le vide, je me demande si certains n'ont pas oublié de suivre (d'un autre côté, on m'avait prévenue, si on déménage,c'est comme ça; mais baste, on n'est pas pressé)
Les polars, ce peut être par périodes, on peut très bien en engloutir plusieurs d'affilée du même auteur, si on aime!
Mais je n'apprécie plus trop les détails trop gore, maintenant, et j'en lis moins!