Certaines n'avaient jamais vu la mer
Julie Otsuka
Phébus, 2012
56 critiques recensées sur Babelio, quel besoin d'en ajouter une? Voilà bien le problème des romans encensés par tous ou presque, l'envie d'en parler ou même de les lire peut nous quitter rapidement. Heureusement les qualités (et la brièveté, 140 pages) du roman sont telles qu'il fut vite dévoré!
Qui savait (avant parution de ce livre) qu'au début du 20ème siècle de nombreuses japonaises quittèrent leur pays pour un avenir qu'elles espéraient meilleur, en épousant un américain (d’origine japonaise)? On les appelait picture brides. Julie Otsuka utilise le nous narratif, réussissant à évoquer une multitude de destins à la fois semblables et différents. Rêves et désillusions, du travail, beaucoup de travail, les rapports avec les blancs, la vie de famille, l'abandon des traditions par la nouvelle génération, parfois leur réussite. Puis après l'entrée en guerre des États-Unis en 1941, les suspicions et l'envoi des familles en camp éloignés de la côte pacifique.
De fait, ce roman pourrait aussi décrire d'autres immigrations, d'autres suspicions sur une catégorie d'individus, d'autres injustices.
Foisonnant et lumineux roman, à lire, bien sûr!
Pour Home de Toni Morrison, 57 critiques sur Babelio! J'en parlerai donc dans le même billet, catégorisé "tout le monde en parle mais ce n'est pas une raison pour ne pas le lire". Surtout que c'était l'occasion de découvrir l'auteur avec une texte assez court.
Home
Toni Morrison
Christian Bourgois, 2012
Traduit par Christine Laferrière
En peu de pages Toni Morrison a réussi à en dire tant! La guerre de Corée, les séquelles chez Frank Money (ouh l'histoire de la petite Coréenne), la condition des noirs américains dans les années 50 et 30 aussi. Oui, mieux vaut entrer chez les blancs par la porte de derrière, faire attention où on s'assied. Pourtant des pages réchauffent le cœur, heureusement (les femmes de Lotus aidant Cee à guérir et grandir).
"Je ne vais nulle part. C'est ici qu'est ma place."
En refermant le roman, trop court ou pas selon les avis, on s'aperçoit que les détails se sont mis en place. Et je ressens l'envie de lire d'autres titres (des idées?), peut être même en version originale, ça doit valoir le coup, car l'écriture est marquante.
Julie Otsuka
Phébus, 2012
56 critiques recensées sur Babelio, quel besoin d'en ajouter une? Voilà bien le problème des romans encensés par tous ou presque, l'envie d'en parler ou même de les lire peut nous quitter rapidement. Heureusement les qualités (et la brièveté, 140 pages) du roman sont telles qu'il fut vite dévoré!
Qui savait (avant parution de ce livre) qu'au début du 20ème siècle de nombreuses japonaises quittèrent leur pays pour un avenir qu'elles espéraient meilleur, en épousant un américain (d’origine japonaise)? On les appelait picture brides. Julie Otsuka utilise le nous narratif, réussissant à évoquer une multitude de destins à la fois semblables et différents. Rêves et désillusions, du travail, beaucoup de travail, les rapports avec les blancs, la vie de famille, l'abandon des traditions par la nouvelle génération, parfois leur réussite. Puis après l'entrée en guerre des États-Unis en 1941, les suspicions et l'envoi des familles en camp éloignés de la côte pacifique.
De fait, ce roman pourrait aussi décrire d'autres immigrations, d'autres suspicions sur une catégorie d'individus, d'autres injustices.
Foisonnant et lumineux roman, à lire, bien sûr!
Pour Home de Toni Morrison, 57 critiques sur Babelio! J'en parlerai donc dans le même billet, catégorisé "tout le monde en parle mais ce n'est pas une raison pour ne pas le lire". Surtout que c'était l'occasion de découvrir l'auteur avec une texte assez court.
Home
Toni Morrison
Christian Bourgois, 2012
Traduit par Christine Laferrière
En peu de pages Toni Morrison a réussi à en dire tant! La guerre de Corée, les séquelles chez Frank Money (ouh l'histoire de la petite Coréenne), la condition des noirs américains dans les années 50 et 30 aussi. Oui, mieux vaut entrer chez les blancs par la porte de derrière, faire attention où on s'assied. Pourtant des pages réchauffent le cœur, heureusement (les femmes de Lotus aidant Cee à guérir et grandir).
"Je ne vais nulle part. C'est ici qu'est ma place."
En refermant le roman, trop court ou pas selon les avis, on s'aperçoit que les détails se sont mis en place. Et je ressens l'envie de lire d'autres titres (des idées?), peut être même en version originale, ça doit valoir le coup, car l'écriture est marquante.
Commentaires
Tu connais mon don pour les langues alors je ne peux pas te dire si la lecture en VO est accessible et intéressante
Même si certains livres crée une vague, un engouement, j'y prête pour ma part peu d'attention, l'idée c'est de lire avant tout et de beaux textes.
Bonne lecture pour ce week end.
Quant à «Home» il me reste à le lire. Bientôt....
Bonnes lectures à toi aussi!
Comme toi, je vais essayer de continuer ma lecture de Toni Morrison.
Bon WE!
Morrison, j'y retournerai, peut être pour un texte sur des faits moins connus.
Euh les deux autres, pas sûr que ce soit de même qualité. Le Rowling peut être, pour l'Angleterre. L'autre, j'avoue l'avoir feuilleté en VO...
Oui, le premier est vraiment bien, tant pis si on est dans une vague...
Home est noté... par contre, je ne suis pas attirée par le Otsuka.
Bonne semaine.
on the net the easiest thing to bear in mind of. I say to you, I definitely get annoyed at the same time as folks think about issues that they plainly do not understand about.
You controlled to hit the nail upon the highest and also
defined out the entire thing with no need side effect , other folks can take a signal.
Will probably be back to get more. Thank you
Here is my blog Air Jordan Femme
Review my blog post; Wholesale Jerseys