Le sermon sur la chute de Rome
Jérôme Ferrari
Actes sud, 2012
(pas moyen d’échapper au bandeau, mais comme ça je réalise que pour la première fois depuis 2006 avec Les bienveillantes, j'ai lu un prix Goncourt)(et hop, 59 critiques chez babelio)
En 410, Saint Augustin est évêque d'Hippone, actuelle Annaba en Algérie, et exhorte ses fidèles à ne pas se laisser aller au désespoir à l'annonce de la chute de Rome. Ce n'est qu'un monde terrestre qui s'effondre alors.
Jérôme Ferrari choisit d'évoquer en résonance l'histoire de la famille Antonetti au cours des cent dernières années, de l'aïeul revenu de la première guerre mondiale, son fils Marcel vivant les dernières années de l'Empire colonial français et le dernier, Mathieu, reprenant avec son ami Libero un bar dans un village corse, entreprise qui aboutira à un échec.
Encore un roman français qui passe la barre, cette rentrée 2012 est faste! Mais quel souffle, quelle écriture, ces phrases où parfois l'on se perd, mais quelle importance? Quel pouvoir évocateur, quelle maîtrise de la narration, quelle ironie sous-jacente, quelle émotion parfois... Ah Jérôme, je vais me jeter sur vos autres écrits...
Challenge des livres et des iles chez Géraldine.
Jérôme Ferrari
Actes sud, 2012
(pas moyen d’échapper au bandeau, mais comme ça je réalise que pour la première fois depuis 2006 avec Les bienveillantes, j'ai lu un prix Goncourt)(et hop, 59 critiques chez babelio)
En 410, Saint Augustin est évêque d'Hippone, actuelle Annaba en Algérie, et exhorte ses fidèles à ne pas se laisser aller au désespoir à l'annonce de la chute de Rome. Ce n'est qu'un monde terrestre qui s'effondre alors.
Jérôme Ferrari choisit d'évoquer en résonance l'histoire de la famille Antonetti au cours des cent dernières années, de l'aïeul revenu de la première guerre mondiale, son fils Marcel vivant les dernières années de l'Empire colonial français et le dernier, Mathieu, reprenant avec son ami Libero un bar dans un village corse, entreprise qui aboutira à un échec.
Encore un roman français qui passe la barre, cette rentrée 2012 est faste! Mais quel souffle, quelle écriture, ces phrases où parfois l'on se perd, mais quelle importance? Quel pouvoir évocateur, quelle maîtrise de la narration, quelle ironie sous-jacente, quelle émotion parfois... Ah Jérôme, je vais me jeter sur vos autres écrits...
Challenge des livres et des iles chez Géraldine.
Commentaires
Quand vous dites que la rentrée française est faste, à quels titres pensez-vous, celui-ci mis à part ?
Bonne semaine.
oui je sais je suis tordue, en tout cas je te recommande son roman précédent que j'ai chroniqué et qui est une réussite : Où j'ai laissé mon âme chez Actes sud
il ne m' a pas trop donné envie mais visiblement je dois revoir mon jugement
Luocine
Merci de votre passage et bonne semaine.
Je vois que tu as la même prévention que moi sur le prix Goncourt en général, mais y jeter un œil vaut la peine.
A examiner ce qui m'a plu (voir ma réponse au dessus) je constate l'absence totale d'auto fiction... ^_^
Bien sûr que je vais en lire d'autres, il y a juste que ma bibli la plus proche ne possède que celui ci semble-t-il. Mais j'ai une autre bibli...
Bon, on se contentera de ses romans.
Je suis revenue au beurre salé, au fait.
Plus sérieusement, oui, étonnant, non? Mais pas d'auto fiction pour l'instant...
L'histoire n'est pas mal, fin de l'empire romain, fin de l'empire colonial, fin de l'illusion des amis, bref, le lien vu en gros? Saint Augustin revient souvent, sujet de thèse de l'un, de recherches de l'autre...
Mais son sermon (qui l'a traduit?) pfff, quel texte!!!
Un autre de l'auteur peut être?
Tu es la cinquième à parler de Là où j'ai laissé mon âme, là j'ai compris, je dois le lire! Sans doute à la bibli!
(à lire en Corse, tu ne crois pas que c'est mieux ?)
luocine