Un petit boulot
Iain Levinson
Liana Levi, 2003
Existe en poche...
L'usine a fermé, les commerces souffrent, les chômeurs vivotent. Jack Skowran n'a plus que le minimum dans son appartement pas chauffé, ses débiteurs téléphonent. Bref, ça va mal, et quand Ken Gardocki lui propose comme "petit boulot" de tuer sa femme, il accepte.
Iain Levinson excelle dans sa description de l'Amérique des p'tits boulots précaires. C'est son premier roman, plutôt gonflé, et suivi de pas mal d'autres réussites. A lire, bien sûr.
On peut le mettre dans le Challenge Polars Thrillers de Liliba
Iain Levinson
Liana Levi, 2003
Existe en poche...
L'usine a fermé, les commerces souffrent, les chômeurs vivotent. Jack Skowran n'a plus que le minimum dans son appartement pas chauffé, ses débiteurs téléphonent. Bref, ça va mal, et quand Ken Gardocki lui propose comme "petit boulot" de tuer sa femme, il accepte.
"Elle va mourir parce que j'ai été licencié d’une usine rentable en plein milieu de ma carrière. Elle va mourir parce que ma copine m'a quitté, parce que je ne supporte pas la vie de chômeur. Corine Gardocki est une femme morte parce qu'un petit malin de Wall Street a décidé que notre usine ferait de plus gros bénéfices si elle se trouvait au Mexique. Je t'aurai, Corinne. Un problème moral? Pas vraiment."Iain Levinson choisit l'humour très noir pour dénoncer efficacement l'Amérique en crise, le délabrement des structures, le manque d'espoir de tenir la tête hors de l'eau. Il y va très fort mais sait entraîner son lecteur là où il l'a décidé, lui faisant accepter une histoire dans laquelle la moralité n'a pas trop sa place et où le héros a vraiment une chance incroyable dans sa carrière de tueur, tout en réussissant le tour de force d'amuser avec un tel sujet.
Iain Levinson excelle dans sa description de l'Amérique des p'tits boulots précaires. C'est son premier roman, plutôt gonflé, et suivi de pas mal d'autres réussites. A lire, bien sûr.
On peut le mettre dans le Challenge Polars Thrillers de Liliba
En voilà une solution au chômage :-)
RépondreSupprimerWestlake, dans le Couperet , http://en-lisant-en-voyageant.over-blog.com/article-20384827.html, avait une autre solution au chômage. Tout aussi radicale et hors la loi.
SupprimerEt à la surpopulation ! J'ai "arrêtez-moi là" dans ma PAL.
RépondreSupprimerAllons bon, vous êtes en verve ce matin!!!
SupprimerProfite en pour lire Levinson, tiens.
Gonflé, oui... et en plus, il a récidivé!
RépondreSupprimerMême si certains thèmes reviennent, l'auteur se renouvelle très bien, que du bonheur.
SupprimerChez nous il y avait Carl Aderhold qui supprimait les cons, les américains ont Lévinson qui règle le chomage. Pas de doute, nos sociétés vont bien.
RépondreSupprimerLevinson à travers ses romans met bien le doigt sur ce qui ne va pas, en poussant le bouchon très très loin, avec humour (noir) et causticité.
SupprimerJe l'avais écouté en livre audio, tout en conduisant sur mon trajet quotidien... tellement prenant que j'en oubliais de regarder mon chemin, ou presque !
RépondreSupprimerQuoi? Il va jusqu'à supprimer (ou presque!) ses lecteurs et auditeurs? ^_^
SupprimerLe chômage provoque des révolutions- Nord afrique....
RépondreSupprimerJe ne saurais avoir un avis très prononcé sur le sujet.
SupprimerJ'aime beaucoup cet auteur. Toujours très corrosif et très drôle.
RépondreSupprimerHélas il ne m'en reste plus qu'un à lire... Je le fais attendre car ensuite plus rien!
SupprimerBizarre comme boulot précaire. Il aurait pu quand même trouver autre chose. Le nom de l'auteur me dit quelque chose mais je n'arrive pas à me souvenir si je l'ai déjà lu.
RépondreSupprimerIl était au festival America...
SupprimerSi tu ne l'as jamais lu, tente n'importe quel titre, c'est du bon!
Le seul défaut de mes bib' c'est qu'ils achètent tous les mêmes titres VO, du coup ils ont tous Tribulations d'un précaire en VO (lu bien sûr), mais pas le reste. Pfff... Et c'est un peu pareil pour le reste... Je crois que je devrai sortir le porte-monnaie pour celui-là.
RépondreSupprimerEt en français? Pour une fois...Car c'est vraiment ton créneau de lecture là aussi, ce type de roman.
SupprimerJ'ai les tribulation d'un précaire, il est fort probable que je lirais aussi celui-ci. Noirceur et cynisme, tout ce que j'aime :)
RépondreSupprimerTout en faisant réfléchir sur notre société...
SupprimerTu me donnes envie de découvrir ce premier titre.
RépondreSupprimerTous ceux que j'ai lus sont très bien!
SupprimerIL va falloir que je lise un jour cet auteur !
RépondreSupprimerMais qu'attends-tu? ^_^ Tu devrais aimer, vraiment.
Supprimerj'en garde un souvenir mordant et plein de peps !
RépondreSupprimerAh ça, il déménage!
SupprimerLu il y a très longtemps, j'en garde un bon souvenir ! À conseiller.
RépondreSupprimerComplètement d'accord, bien sûr!
SupprimerUn billet très tentant. Mêler détresse, meurtres et humour, ça me plait !
RépondreSupprimerLevinson est très fort pour rendre tout cela, non pas crédible quand même, mais nous entraîner avec lui...
SupprimerMême s'il ne m'avait pas complètement convaincu, je suis prête à retenter l'aventure !
RépondreSupprimerHa. Disons qu'il se lit tout seul, et c'est court.
SupprimerJe n'ai lu que de bonnes choses à propos de ce livre ! qu'il faudra bien que je finisse par lire... Vivement le prochain RAT ;-)
RépondreSupprimerIdéal pour un RAT, car il ne se lâche pas!!!
SupprimerDe là à devenir serial killer, tout de même, peut-être certains préfèreraient mourir de faim, enfin ... Humour noir je suppose.
RépondreSupprimerHumour noir, et occasion de dénoncer la société qui pousse (en roman) à de telles extrémités.
SupprimerJ'aime beaucoup l'extrait que tu as recopié. Très tentant comme livre !
RépondreSupprimerIl permet de comprendre un peu comment on se laisse glisser dans cette histoire incroyable... mais hélas bien crédible côté chômage et pauvreté...
SupprimerJe viens de le lire, et, effectivement, Iain Levison est vraiment très fort dans ce registre ! C'est pas évident de se montrer critique et de gauche dans la fiction !
RépondreSupprimerIl faut tout lire de lui! Tiens, j'oubliais, son dernier manque, toujours emprunté à la bibli je le crains.
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