La paupière du jour
Myriam Chirousse
Buchet-Chastel, 2013
Miel et vin, un précédent roman historique aux allures de conte enchanté, de superbes traductions de Rosa Montero, l'écriture de vraies histoires remplies de personnages à plusieurs facettes, des intrigues bien nouées, une bonne documentation, voilà pour moi Myriam Chirousse, et pour ces raisons j'ai démarré ce nouveau roman avec plaisir.
L'histoire :
Pourquoi Cendrine Gerfaut vient-elle, à l'approche de l'hiver, recenser des espèces végétales dans un village perdu dans les montagnes du sud-est de la France? Près de vingt ans auparavant, son fiancé a été abattu par Benjamin Lucas, et celui-ci, originaire du petit village, vient de sortir de prison et Cendrine est bien décidée à se venger.
Mais le village cache bien des secrets, des haines tenaces et rancies. La curiosité de Cendrine n'est pas toujours bienvenue, sa couverture de biologiste est bien fragile. Au fil de ses excursions en montagne, elle fait connaissance de personnages hauts en couleur ou marqués par la vie. En particulier Hugo, à qui elle n'est pas indifférente.
Mes impressions :
Une lecture facile, trop facile peut-être, même si l'écriture n'est pas simpliste, et je me suis surprise assez rapidement à lire des passages en diagonale, ce qui n'a pas gêné ma compréhension de l'intrigue. Même l'inattendu était attendu. Ce village de Barjouls semblait attirer tous les cas de figure (un corbeau, un assassin, un violeur, un fada surveillant les pierres, un écolo attendant la fin du monde du 21 décembre 2012, des chasseurs beaufs, des marginaux, etc...). Pour achever de convaincre de la dureté de mon cœur, j'avouerai que je suis restée longtemps à l'écart des malheurs de Cendrine et des autres, indifférente à la nature et aux situations stressantes. En revanche les chatons m'ont fait craquer. Je songe à consulter.
Cependant les extraits du journal de Hugo ont fait mouche, je les ai dévorés, regrettant que tout le roman ne m'emballe pas ainsi. Et puis quand même, en gros le dernier tiers, l'amitié entre Sandrine et Charlotte, le pardon de Madame Guillaumin, ça a fait tilt, c'était très beau, j'étais touchée.
Le titre est une citation d'Omar Khayyâm,
"La nuit n'est peut-être que la paupière du jour."
En conclusion : les trois blogs cités ci-dessous ont vraiment aimé ce roman, alors à chacun de se faire une idée. Je signale aussi que je n'ai pas aimé Les déferlantes et plein d'autres romans français contemporains, donc mon avis sur La paupière du jour est tout à fait personnel et pas forcément fiable.
Les avis de A bride abattue, Isa, Koryfée,
Myriam Chirousse
Buchet-Chastel, 2013
Miel et vin, un précédent roman historique aux allures de conte enchanté, de superbes traductions de Rosa Montero, l'écriture de vraies histoires remplies de personnages à plusieurs facettes, des intrigues bien nouées, une bonne documentation, voilà pour moi Myriam Chirousse, et pour ces raisons j'ai démarré ce nouveau roman avec plaisir.
L'histoire :
Pourquoi Cendrine Gerfaut vient-elle, à l'approche de l'hiver, recenser des espèces végétales dans un village perdu dans les montagnes du sud-est de la France? Près de vingt ans auparavant, son fiancé a été abattu par Benjamin Lucas, et celui-ci, originaire du petit village, vient de sortir de prison et Cendrine est bien décidée à se venger.
Mais le village cache bien des secrets, des haines tenaces et rancies. La curiosité de Cendrine n'est pas toujours bienvenue, sa couverture de biologiste est bien fragile. Au fil de ses excursions en montagne, elle fait connaissance de personnages hauts en couleur ou marqués par la vie. En particulier Hugo, à qui elle n'est pas indifférente.
Mes impressions :
Une lecture facile, trop facile peut-être, même si l'écriture n'est pas simpliste, et je me suis surprise assez rapidement à lire des passages en diagonale, ce qui n'a pas gêné ma compréhension de l'intrigue. Même l'inattendu était attendu. Ce village de Barjouls semblait attirer tous les cas de figure (un corbeau, un assassin, un violeur, un fada surveillant les pierres, un écolo attendant la fin du monde du 21 décembre 2012, des chasseurs beaufs, des marginaux, etc...). Pour achever de convaincre de la dureté de mon cœur, j'avouerai que je suis restée longtemps à l'écart des malheurs de Cendrine et des autres, indifférente à la nature et aux situations stressantes. En revanche les chatons m'ont fait craquer. Je songe à consulter.
Cependant les extraits du journal de Hugo ont fait mouche, je les ai dévorés, regrettant que tout le roman ne m'emballe pas ainsi. Et puis quand même, en gros le dernier tiers, l'amitié entre Sandrine et Charlotte, le pardon de Madame Guillaumin, ça a fait tilt, c'était très beau, j'étais touchée.
Le titre est une citation d'Omar Khayyâm,
"La nuit n'est peut-être que la paupière du jour."
En conclusion : les trois blogs cités ci-dessous ont vraiment aimé ce roman, alors à chacun de se faire une idée. Je signale aussi que je n'ai pas aimé Les déferlantes et plein d'autres romans français contemporains, donc mon avis sur La paupière du jour est tout à fait personnel et pas forcément fiable.
Les avis de A bride abattue, Isa, Koryfée,
Commentaires
et en plus je crois que je n'ai pas aimé "miel et vin" en tout cas il est aux oubliettes!
luocine
J'ai Les déferlantes dans ma PAL :-(
Je sens qu'il va couler (vu l'épaisseur il ne demande que ça) et que je vais en lire d'autres d'abord ;-)
Mais il y a tout de même autre chose dans ce roman, n'est ce pas?
J'en garderai, je pense, un bon souvenir.