Une famille heureuse
We only know so much
Elisabeth Crane
Phébus, 2013
Traduit par Bruno Boudard
Une citation (p 35)
Pour cette histoire de famille en mode caustique, Elisabeth Crane est en fait partie de plusieurs nouvelles vivant leur propre vie jusqu'à devenir un roman. Le produit fini peut décontenancer avec son narrateur (intervenant comme "nous") déclarant parfois ne pas tout savoir, et l'impression finale d'une non fin, même si bien sûr quelques événements se sont déroulés entre temps. Des pistes sont proposées au lecteur pour savoir ce qui suivra vraisemblablement.
"Le thème général du livre est l'incapacité de cette famille à communiquer." Il existe en effet des passages plutôt inquiétants où la mère se confie au petit Otis de neuf ans, qui ne comprend rien et on a peur pour lui. Gordon, le père, et son usage(hilarant) des tests de F**k rappellera à certains des souvenirs. Priscilla est souvent pathétique mais si drôle, ne désirant que travailler à la télévision et fréquenter des vedettes, mais quand elle réalise la vacuité de sa vie, sa réaction est positive. L'histoire d'Otis et Caterina (dix-huit ans à eux deux) est très mignonne (mais la famille de Caterina est quelque peu détonnante).
Pas de suspense ou de grands événements surprenants, pas de fin où tout s'explique, mais un roman dont on tourne les pages avec plaisir, grâce à l'ironie douce d'Elisabeth Crane.
Masse critique chez Babelio
We only know so much
Elisabeth Crane
Phébus, 2013
Traduit par Bruno Boudard
Une citation (p 35)
"Résumé : fille caractérielle, père je-sais-tout, fils gentil et normal, quoiqu'un peu bizarre, maman au-potentiel-non-encore-exploité/ayant-une-aventure, arrière-grand-mère vacharde, papy qui perd la boule. Nous savons à présent d'où nous partons."
Pour cette histoire de famille en mode caustique, Elisabeth Crane est en fait partie de plusieurs nouvelles vivant leur propre vie jusqu'à devenir un roman. Le produit fini peut décontenancer avec son narrateur (intervenant comme "nous") déclarant parfois ne pas tout savoir, et l'impression finale d'une non fin, même si bien sûr quelques événements se sont déroulés entre temps. Des pistes sont proposées au lecteur pour savoir ce qui suivra vraisemblablement.
"Le thème général du livre est l'incapacité de cette famille à communiquer." Il existe en effet des passages plutôt inquiétants où la mère se confie au petit Otis de neuf ans, qui ne comprend rien et on a peur pour lui. Gordon, le père, et son usage(hilarant) des tests de F**k rappellera à certains des souvenirs. Priscilla est souvent pathétique mais si drôle, ne désirant que travailler à la télévision et fréquenter des vedettes, mais quand elle réalise la vacuité de sa vie, sa réaction est positive. L'histoire d'Otis et Caterina (dix-huit ans à eux deux) est très mignonne (mais la famille de Caterina est quelque peu détonnante).
Pas de suspense ou de grands événements surprenants, pas de fin où tout s'explique, mais un roman dont on tourne les pages avec plaisir, grâce à l'ironie douce d'Elisabeth Crane.
Masse critique chez Babelio
Commentaires
"Toutes les familles heureuses se ressemblent ; mais chaque famille malheureuse l'est à sa façon"
Ensuite en postface l'auteur explique l'origine du roman, sa façon de concevoir l'histoire, et ça s'est éclairé.
Mais t'inquiète, c'est bourré de trucs intelligents et marrants.
Conclusion : ça m'a plu, oui!
Mais je ne regrette pas ma découverte, c'est un auteur qui sait mettre le doigt sur les problèmes de société. Surtout elle sait ne pas insister, il faut lire entre les lignes...
Luocine