Et quelquefois j'ai comme une grande idée
Sometimes a great notion, 1964
Ken Kesey
Monsieur Toussaint Louverture, 2013
Traduction Antoine Cazé
Fichtre mes amis, quelle lecture! L'impression d'avoir un chef d’œuvre entre les mains, le truc à lire absolument, du digne descendant des auteurs américains incontournables...
Oregon, Wakonda, années 60. Dans la famille Stamper, on est bûcherons. Harry, le père, un sacré numéro un peu fou, et Henri le fils aîné refusent d'être aux ordres d'un syndicat et se mettent la ville à dos. Après douze ans d'absence, Leland le fils cadet revient de New York, décidé à se venger de son frère Hank (à vous de découvrir pourquoi) et débarque donc dans la maison familiale que Hank répare quasiment toutes les nuits, pour éviter le sort des autres, tomber dans la rivière.
Au départ, on ne se rend pas compte où tout ça va nous mener, les personnages entrent en scène, c'est parfois pas mal allumé, les quelques descriptions de la nature (histoire de calmer la tension du lecteur) sont d'une beauté incroyable, des scènes d'anthologie se succèdent, on a de l'humour, de l'émotion, des passages déchirants, de chouettes bagarres, des personnages fort et inoubliables. Même les secondaires sont extrêmement bien fouillés.
Surtout, grâce au talent de l'auteur (et du traducteur, et de la typographie), l'on a l'impression de suivre plusieurs tempêtes sous un crâne. Comme à l'opéra, quand plusieurs chantent des textes différents tout en restant en harmonie. L'on peut passer d'un personnage à l'autre (et d'une époque à l'autre parfois) sans s'y perdre, tellement c'est prenant et les "voix" et façons de parler sont différentes.
Les petits détails ont tous leur importance, rester vigilant! La construction en un grand flash back se fait légère et une fois la dernière page tournée, on se dit : "wahou". J'ai a-do-ré. Bon, je force personne, mais j'ai déjà des noms de lecteurs pour qui ce roman serait totalement dans leurs cordes. Ne faites pas les timides!
Pas étonnant qu'il y ait eu une adaptation ciné (1970?), réalisée par Paul Newman, avec Henri Fonda et Paul Newman dans les rôles de Henri et Hank Stamper...
Challenge Lire sous la contrainte
Les avis de Jostein,
Merci à Anne et Arnaud et l'éditeur.
Sometimes a great notion, 1964
Ken Kesey
Monsieur Toussaint Louverture, 2013
Traduction Antoine Cazé
Coup de coeur!
Fichtre mes amis, quelle lecture! L'impression d'avoir un chef d’œuvre entre les mains, le truc à lire absolument, du digne descendant des auteurs américains incontournables...
Oregon, Wakonda, années 60. Dans la famille Stamper, on est bûcherons. Harry, le père, un sacré numéro un peu fou, et Henri le fils aîné refusent d'être aux ordres d'un syndicat et se mettent la ville à dos. Après douze ans d'absence, Leland le fils cadet revient de New York, décidé à se venger de son frère Hank (à vous de découvrir pourquoi) et débarque donc dans la maison familiale que Hank répare quasiment toutes les nuits, pour éviter le sort des autres, tomber dans la rivière.
Au départ, on ne se rend pas compte où tout ça va nous mener, les personnages entrent en scène, c'est parfois pas mal allumé, les quelques descriptions de la nature (histoire de calmer la tension du lecteur) sont d'une beauté incroyable, des scènes d'anthologie se succèdent, on a de l'humour, de l'émotion, des passages déchirants, de chouettes bagarres, des personnages fort et inoubliables. Même les secondaires sont extrêmement bien fouillés.
Surtout, grâce au talent de l'auteur (et du traducteur, et de la typographie), l'on a l'impression de suivre plusieurs tempêtes sous un crâne. Comme à l'opéra, quand plusieurs chantent des textes différents tout en restant en harmonie. L'on peut passer d'un personnage à l'autre (et d'une époque à l'autre parfois) sans s'y perdre, tellement c'est prenant et les "voix" et façons de parler sont différentes.
Les petits détails ont tous leur importance, rester vigilant! La construction en un grand flash back se fait légère et une fois la dernière page tournée, on se dit : "wahou". J'ai a-do-ré. Bon, je force personne, mais j'ai déjà des noms de lecteurs pour qui ce roman serait totalement dans leurs cordes. Ne faites pas les timides!
Pas étonnant qu'il y ait eu une adaptation ciné (1970?), réalisée par Paul Newman, avec Henri Fonda et Paul Newman dans les rôles de Henri et Hank Stamper...
Challenge Lire sous la contrainte
Les avis de Jostein,
Merci à Anne et Arnaud et l'éditeur.
Est-ce que je fais partie de ta liste de lecteurs potentiels ? (je crois que non) Ton résumé est bien attirant, je vais voir s'il est à la bibliothèque.
RépondreSupprimerSans doute, puisque je sais que les pavés ne te font pas peur et que tu sais être tout terrain (et puis, les bûcherons rugueux... ^_^)
SupprimerComme Aifelle je me demande si je fais partie de ta liste de lecteurs potentiels. J'avoue que c'est le nombre de pages (près de 800 je crois) qui m'a fait reculer.
RépondreSupprimerÉcoute, tu n'as peur de rien, et puis ça coule bien... J'ai dévoré les 600 dernières pages...
SupprimerDûment repéré, noté et dans le viseur... Je crois que comme ça, je ne passerai pas à côté. Et je souligne au passage les choix éclectiques et culottés de cette maison d'édition! ;-)
RépondreSupprimerLa maison d'édition est vraiment culottée, ça oui, traduire et proposer un machin pareil! Mais elle a raison, sinon qui le ferait? Qui prendrait des risques?
SupprimerUn chef-d'œuvre à découvrir, mieux semble-t-il que Le vol au-dessus du nid de coucou, plus connu.
RépondreSupprimerLe film est "Le clan des irréductibles" en 1970 (Newman, Fonsda, Remick).
Voir http://fr.wikipedia.org/wiki/Le_Clan_des_irr%C3%A9ductibles
Difficile de rendre la concision du titre américain en français, ridiculement traduit selon moi.
J'ai lu (il y a longtemps) ce Vol au dessus d'un nid de coucous, mais jamais vu le film. Mais ce dernier ne doit pas être délaissé. Oui, le titre... (d'ailleurs j'indique toujours le titre en français et le titre original). Quant au titre du film, mieux vaut passer, c'est à pleurer, non? Mais Fonda et Newman en bûcherons, moi je veux!
Supprimerun énorme pavé que je n'ai pas terminé agacé par les "trucs" d'écriture qui à petites doses sont intéressants mais sur des centaines de pages deviennent proprement insupportables
RépondreSupprimerl'absence de dialogues identifiés, l'impossibilité souvent de savoir qui parle qui oblige le lecteur à un jonglage ou à un coup de dé
je dois dire que cela m'a pesé à la moitié et j'ai laissé là les Stamper
pour me rattraper je regarderai " le clan des incorruptibles "
Ooh non! Tu sais, une fois cela digéré, on n'y pense plus et vraiment tu as raté des passages superbes et haletants... Il n'y a qu'au début que j'ai dû un peu jongler, après c'était intégré dans ma vitesse de lecture.
SupprimerJ'aime beaucoup l'éditeur mais l'histoire ne me tente absolument pas...
RépondreSupprimerPas envie de déchirements fraternels chez les bûcherons ? Ou rien que pour l'écriture?
SupprimerJe n'en ai jamais entendu parler. Mais 800 pages, je ne suis pas sûre que ce soit pour moi.
RépondreSupprimerAh bon? Tu sais, un roman 100% américain, pourtant... ^_^
SupprimerUn roman qui n'a pas vieilli alors.
RépondreSupprimerHé non, même si ancré années 60 quand même... Chic qu'il soit traduit, car je ne me voyais pas le lire en VO!
SupprimerJe fais peut-être partie des lecteurs dans ta ligne de mire mais 800 pages, c'est une lecture pour l'été. En tout cas je suis partant, ton enthousiasme me donne très envie de découvrir ce roman.
RépondreSupprimerMa ligne de mire est très très étendue, si tu attends l'été ce sera en poche, espérons-le. Mais te connaissant, et ton amour pour la littérature de là-bas, hum, quand même...
SupprimerCe titre est noté depuis un moment dans ma wishlist... Son heure viendra... ou pas.
RépondreSupprimerCourage! Les heures ne sont hélas pas élastiques, mais tant qu'à choisir, autant que ce soit du bon.
SupprimerJe l'ai bien entendu repéré et j'ai bien senti que c'était de la bonne littérature. Mais comme tu le dis à In cold blog, les journées ne sont pas extensibles et ma PAL n'a pas assez diminué pour que je m'autorise un tel pavé ! Mais je le garde bien au chaud dans un coin de ma tête.
RépondreSupprimerIl est tombé au bon moment, mais j'ai quand même passé plus d'une semaine dessus. Il vaut la peine, tu sais! ^_^
SupprimerJe l'ai vu chez Coralie qui venait de se le faire offrir, il est noté depuis, et toi tu enfonces le clou...
RépondreSupprimerLà tu devrais aimer (je ne suis donc pas la première à te tenter... ^_^)
SupprimerArrête, tu me fais ressortir mon envie là! Et les 800 pages ne me font pas peur si tu as aimé.
RépondreSupprimerQuelqu'un qui lit un pavé par semaine ne saurait reculer ... Tu m'as bluffée cet été.
SupprimerAttention, un pavé par semaine mais seulement l'été.
SupprimerOui, bien sûr, mais quand même, c'est une performance (même pour ce Ken Kesey, j'ai mis 8 jours)
SupprimerRepéré déjà par ailleurs, tu seras sans doute la goutte d'eau qui me fera franchir le pas, bien que je doute qu'une goutte d'eau puisse aider à marcher ???
RépondreSupprimerEn tout cas l'eau ne manque pas dans ce roman...
SupprimerBonjour,
RépondreSupprimersi je peux me permettre d'ajouter ma petite pierre, il s'agit vraiment de mon coup de coeur de cette année, la traduction est magistrale, comme le roman.. pourtant je n'aurais jamais pensé m'accrocher autant à une histoire de grève de bûcherons, mais après une soixantaine de pages l'écriture de Kesey fait qu'on devine aux premiers mots qui nous parle, qui nous raconte ses pensées ... Alors oui , whaou! et bravo pour cette jolie critique, j'ai aussi eu cette impression d'avoir un chef d'oeuvre entre les mains.
Merci du passage (mais je n'arrive pas à savoir si vous avez un blog?)
SupprimerJ'ai fait confiance à l'éditeur et à l'auteur pour me lancer dans l'aventure, car
pour moi aussi cette grève de bûcherons ne m'attirait pas plus que ça, mais le roman tourne finalement autour de bien d'autres événements; après une centaine de pages en gros je n'avais plus à chercher qui parlait, etc... et mon plaisir a été total. Drôlement bien conçu.
Bref, nous sommes d'accord!
Je n'ai pas de blog, je publie mes critiques sur Babélio ( http://www.babelio.com/livres/Kesey-Et-quelquefois-jai-comme-une-grande-idee/503665/critiques/474531 ) et découvert votre critique par le biais de la page Facebook des éditions Toussaint Louverture , m'y suis retrouvée et eu envie d'acquiescer à vos mots si bien trouvés , pour un coup de coeur littéraire qui en plus est un bien bel objet!
SupprimerChez Toussaint Louverture, ils sont aussi drôlement réactifs! J'ai mis le billet sur le blog hier, sans m'occuper de Facebook. Pour babelio, je viens de la faire, mais ce n'est en général pas instantané. Les éditeurs doivent avoir un service de "veille" leur signalant ce qu'on dit de leurs parutions.
SupprimerJ'ai donc retrouvé votre chronique, pfou je sens votre enthousiasme, c'est parfait (si vous pensez à ouvrir un blog ?)
Un bien bel objet, oui, qui a failli mettre à mal mes poignets (^_^) , à la couverture qui m'a interloquée, mais au fur et à mesure de la lecture, j'ai remarqué les détails, et elle me plait bien! (le transistor par exemple)(j'ai un coup de cœur pour Joe...)
Aïe, aïe, aïe, mais pourquoi suis-je passée par ici ? Bon, on va dire que je le note pour un peu plus tard, au vu de sa taille respectable...
RépondreSupprimerPfff, l'hiver approche, au coin du feu...
Supprimerok je capitule ! il me le faut !!
RépondreSupprimerbon 800 pages !! je vais attendre un peu alors car je viens de finir le dernier pavé de Barbara Kingsolver et j'ai envie d'un peu de 'légèreté' là :)
SupprimerToi aussi tu aimes l'Oregon...
SupprimerJ'ai bien compris ton premier mouvement enthousiaste, et le second plus réservé en voyant la bête que c'est (mes poignets ont souffert au début).
SupprimerJe comprends que tu ne peux enchaîner les pavés, donc tu notes et y reviens plus tard.
oui, je crois que je vais le garder pour les 15 jours de vacances d'été ou je lis sans limite, parce que là tout de suite j'ai besoin de lecture légère :) . J'imagine le poids qu'il dois faire et j'ai peur aussi pour mes poignets :)
SupprimerJe l'ai lu au lit ou sur le canapé, le livre bien à plat sur moi, sans le tenir... Quand même, n'attends pas trop, je veux absolument partager mon enthousiasme!
SupprimerJ'habite un ancien village de bûcherons :-)
RépondreSupprimerIl est difficile de rester insensible à ton enthousiasme :-)
Vraiment un roman extraordinaire!!!
SupprimerJe doute qu'il reste de nos jours beaucoup de bûcherons par chez toi, hélas... ^_^
N'en rajoute pas, c'est bon, j'ai compris.^^ LAL direct donc (nondidiou, j'ai intérêt à planer avec moi, j'te le dis !^^).
RépondreSupprimerAaaaaaaaaaah tu as compris le message pas trop subliminal! Si tu n'aimes pas, je ne m'engage pas à fuir dans l'Oregon, pas trop mon climat, finalement...
SupprimerJe ne connais pas du tout mais tu as l'air d'avoir beaucoup apprécié.
RépondreSupprimerMerci pour ta participation à mon challenge et bonne semaine.
Challenge que j'aime vraiment beaucoup (et j'en ai encore deux sous le coude, finalement les bouquins savent me retrouver)
Supprimer800 pages, les vacances ne suffiront pas ...Peut être à la retraite ...
RépondreSupprimerNoooooooooon! Il ne faut jamais dire ça, attendre la retraite pour faire un voyage, lire un bouquin ou autre chose qui fait envie, non! Faut vivre tout de suite! (et je sais de quoi je parle ^_^)
SupprimerPlusieurs tempêtes sous un crâne, c'est pas du Shakespeare, ça dis moi! Je dis pas non.
RépondreSupprimerJ'ai dû être influencée par l'auteur ^_^, Hamlet et Macbeth sont présents par plusieurs citations dans le roman...
SupprimerMême question qu'Aifelle...
RépondreSupprimerMême réponse qu'à Aifelle.
SupprimerUn seul conseil : le lire posé sur tes genoux, car même mes poignets ont souffert au début. Donc je l'ai lu assise confortablement, sans le porter.
Je note, mais j'attendrai sûrement une sortie poche et puis ce sera les exams de mai de toute façon; Je n'ai pas le temps, hélas, de me lancer dans les pavés en ce moment...
RépondreSupprimerJe reconnais ma chance de pouvoir dégager du temps pour des lectures de ce genre... Courage, bientôt tu pourras!
SupprimerMais c'est lui qui a écrit "Vol au-dessus d'un nid de coucou", qui m'a marquée pour le restant de mes jours. Bigre, quel talent !
RépondreSupprimerJ'ai lu ce roman là aussi, mais sans trop trop de souvenirs (cependant je pourrais le relire?)
SupprimerTu as l'art de dégoter des perles !
RépondreSupprimerL'auteur plus l'éditeur plus le thème, ça m'allait bien!
SupprimerDire que je n'étais pas né quand il a écrit ce bouquin qui parait chez nous maintenant.Comme quoi, malgré la gloire de Vol au dessus d'un nid de coucou, un certain nombre n'avait pas décidé de miser dessus.Aujourd'hui, c'est l'unanimité et c'est tant mieux !
RépondreSupprimerTu es si jeune que cela? ^_^ Vu la "bête", pas étonnant qu'il ait fallu un éditeur courageux (et fou) pour se lancer là-dedans!
SupprimerA quatre an près je n'étais pas né....
SupprimerTu as raté mai 1968?! ^_^
SupprimerComme d'autres de tes fidèles, je ne sais pas si je suis dans tes cordes, mais en tout cas, je me sens prise dans le lasso des bucherons (rugueux) ...
RépondreSupprimerN'hésite pas à le lire s'il tombe sous ton regard...
SupprimerAhlala, j'avais entendu un libraire le présenter à la radio et déjà ça me tentait bien, mais le fait que cela soit un "énorme roman" m'avait un peu retenue. Cela dit, j'aime bien l'enthousiasme qu'on sent dans ton billet et certains commentaires...
RépondreSupprimerJe ne dirais pas qu'on le lit en une soirée, mais une fois dedans, c'est facile!Et c'est drôlement bien. Contente que des libraires en parlent.
SupprimerTout le monde en parle comme d'un super roman mais j'ai déjà tant de livres qui m'attendent :(
RépondreSupprimerHé oui, les pavés rebutent un peu, par manque de temps. Pas de bûcherons pour toi, hélas.^_^
SupprimerOh oh !!! ce coup de coeur, je le note ! Mais le nombre de pages me freinent quelque peu... quand trouverai-je le temps ,
RépondreSupprimerIl suffit de ne pas paniquer et de s'organiser. Mais il faut un peu de temps, c'est sûr.
SupprimerIl m'irait bien ce livre. J'ai bien fait de passer par là. Une bonne idée pour les prochaines grandes vacances.
RépondreSupprimerMais oui, tu passes quand tu veux! ^_^ J'ai plein de belles idées, tu sais (c'est bien ce qu'on me reproche parfois). Bises.
SupprimerOh comme tu me donnes envie !!! Le titre m'avait déjà bien interpellée.
RépondreSupprimerLance toi, tranquillement, tu verras ça se passe très bien!
Supprimerquel enthousiasme, comment pourrais-je resister, faut que je le trouve celui-là:-)
RépondreSupprimerJ'ai la nette impression qu'il est dans tes cordes (n'aie pas peur de sa taille, ça se passe bien... ^_^)
SupprimerOk, je me lance ;-) J'avoue tu m'avais déjà eu au premier paragraphe :-) Et j'aime beaucoup le titre !
RépondreSupprimerRécemment j'ai lu un billet sur ce roman, qui m'a encore plus rappelé pourquoi j'aime ce livre!!!!
SupprimerTon article est super et ça me fait mal au cœur que les gens s'arrêtent aux 800 pages, le double ne m'aurait pas dérangé (à part pour les poignets comme tu dis). C'est un chef d'oeuvre , l'écriture est exceptionnelle. Je n'aime pas spécialement relire, mais là je le ferai, lentement car je suis passée certainement à côté de beaucoup de choses. C'est du lourd. Il fait partie des GRANDS.
RépondreSupprimerRemarque, beaucoup ont lu Confiteor qui est aussi fort copieux, donc il faut espérer... Je pourrais le relire un jour, de toute façon je le garde ici! Je pense aussi que maintenant je pourrais mieux saisir le début et comment c'est construit, puisque je connais l'histoire.
Supprimer