Deux volumes des aventures d'Isabel Dalhousie me sont tombés dans les mains à quelques jours d'intervalle.
Les charmants travers de nos semblables
The charming quirks of others
Alexander McCall Smith
Les deux terres, 2011
Traduction Martine Skopan
Philosophe et directrice de la Revue d'éthique appliquée, Isabel Dalhousie mène à Edimbourg une vie somme toute tranquille, en compagnie de son fiancé Jamie et leur fils Charlie. Isabel a du mal à refuser l'aide qu'on lui demande, et la voilà partie à mener une petite enquête sur le passé de candidats à une poste de directeur.
Ce que j'ai rapidement découvert, c'est que tout cela n'est pas trépidant - mais que c'est terriblement plaisant à lire. Plein d'histoires se mêlent. Isabel ne cesse de cogiter sur tout ce qui se passe, on est ou pas d'accord avec elle, mais cela demeure fort intéressant puisqu'il s'agit de problèmes se posant à tous dans la vie quotidienne.
Isabel peut se révéler péremptoire et trop se fier à ses intuitions et pressentiments. Grace, sa gouvernante, et Jamie -ou les événements- se chargent de la contredire. Mais sa lucidité et son honnêteté emportent la sympathie.
"Les antibiotiques, c'est la fin de l'opéra." (je ne pouvais pas rater cette réflexion!)
"La météo est un ciment social: quand on parle de la pluie, du froid, des espoirs de beau temps déjoués par la pression atmosphérique, on se souvient que l'étranger nous ressemble, et se désole, plus rarement se réjouit, du même climat."
Les lointains tourments de la jeunesse est le volet suivant de la série, et confirme une chose importante pour ceux qui seraient tentés de la lire, c'est qu'il n'est pas du tout indispensable de lire dans l'ordre. Personnellement, je suis entrée très facilement dans ces deux romans, et mis à part le mariage futur d'Isabel et Jamie, et les histoires amoureuses de la nièce d'Isabel, rien ne revient vraiment sur le tapis.
Cette fois, Isabel s'est engagée à rechercher la famille de Jane, une australienne née en Ecosse et enfant adoptée. Une très jolie histoire, qui m'a beaucoup plu, avec en plus les événements habituels de la vie d'Isabel.
"Isabel était assez modeste, et assez lucide, pour savoir qu'elle n'avait pas toujours raison. En fait, elle était consciente qu'elle se trompait souvent. C'est quand on ne s'en rend pas compte que la vie devient difficile."
L'avis de Cachou, qui explique ici ce qui lui plait dans cette série qu'elle qualifie de "confort books"
OK, Isabel peut se révéler agaçante parfois, mais je crois, Cachou, que je suis tombée dans la marmite et que je me croquerais bien de temps un temps un petit bonbon écossais...
Oh mais c'est que ces romans tombent dans le challenge de Philippe, Lire sous la contrainte (on est le 5 avril, faut se réveiller!)
Les charmants travers de nos semblables
The charming quirks of others
Alexander McCall Smith
Les deux terres, 2011
Traduction Martine Skopan
Philosophe et directrice de la Revue d'éthique appliquée, Isabel Dalhousie mène à Edimbourg une vie somme toute tranquille, en compagnie de son fiancé Jamie et leur fils Charlie. Isabel a du mal à refuser l'aide qu'on lui demande, et la voilà partie à mener une petite enquête sur le passé de candidats à une poste de directeur.
Ce que j'ai rapidement découvert, c'est que tout cela n'est pas trépidant - mais que c'est terriblement plaisant à lire. Plein d'histoires se mêlent. Isabel ne cesse de cogiter sur tout ce qui se passe, on est ou pas d'accord avec elle, mais cela demeure fort intéressant puisqu'il s'agit de problèmes se posant à tous dans la vie quotidienne.
Isabel peut se révéler péremptoire et trop se fier à ses intuitions et pressentiments. Grace, sa gouvernante, et Jamie -ou les événements- se chargent de la contredire. Mais sa lucidité et son honnêteté emportent la sympathie.
"Les antibiotiques, c'est la fin de l'opéra." (je ne pouvais pas rater cette réflexion!)
"La météo est un ciment social: quand on parle de la pluie, du froid, des espoirs de beau temps déjoués par la pression atmosphérique, on se souvient que l'étranger nous ressemble, et se désole, plus rarement se réjouit, du même climat."
Les lointains tourments de la jeunesse est le volet suivant de la série, et confirme une chose importante pour ceux qui seraient tentés de la lire, c'est qu'il n'est pas du tout indispensable de lire dans l'ordre. Personnellement, je suis entrée très facilement dans ces deux romans, et mis à part le mariage futur d'Isabel et Jamie, et les histoires amoureuses de la nièce d'Isabel, rien ne revient vraiment sur le tapis.
Cette fois, Isabel s'est engagée à rechercher la famille de Jane, une australienne née en Ecosse et enfant adoptée. Une très jolie histoire, qui m'a beaucoup plu, avec en plus les événements habituels de la vie d'Isabel.
"Isabel était assez modeste, et assez lucide, pour savoir qu'elle n'avait pas toujours raison. En fait, elle était consciente qu'elle se trompait souvent. C'est quand on ne s'en rend pas compte que la vie devient difficile."
L'avis de Cachou, qui explique ici ce qui lui plait dans cette série qu'elle qualifie de "confort books"
OK, Isabel peut se révéler agaçante parfois, mais je crois, Cachou, que je suis tombée dans la marmite et que je me croquerais bien de temps un temps un petit bonbon écossais...
Oh mais c'est que ces romans tombent dans le challenge de Philippe, Lire sous la contrainte (on est le 5 avril, faut se réveiller!)
Commentaires
Oui, comme pour Mma Ramotswe, pas à 100 à l'heure, comme la vie, en fait.
Quoi? On touche à Jane Austen? ^_^
C'est un étrange projet anglais pour lequel différents auteurs reconnu réécrivent Austen à notre époque: http://whoopsy-daisy.forumactif.org/t3276-de-nouvelles-adaptations-modernes-de-jane-austen-chez-harper-fiction
Je te renvoie vers mon billet sur Betty et ses filles http://enlisantenvoyageant.blogspot.fr/2011/08/betty-et-ses-filles.html où j'avais discerné les similitudes avec Raison et sentiments.
Sinon, j'ai commencé un bouquin de critiques sur JA et ses romans, c'est assez costaud mais lisible (et en VO)
Oui, les couvertures sont superbes!
Cet éditeur a bien souvent de superbes couvertures!
Oh, j'espère que tu en parleras bientôt, forcément, le sujet m'intéresse!
Il ne faut pas que je lâche le morceau, pour le Jane Austen, alors!
Bon dimanche à toi aussi.
Bon dimanche.
Bon dimanche!
Luocine