Martha Jane Cannary
La vie aventureuse de celle qu'on nommait Calamity Jane
Matthieu Blanchin et Christian Perrissin
Trois volumes, Les années 1852-1869, Les années 1870-1876 et Les dernières années 1877-1903
"Pour imaginer ce qu'a pu être la vie de Martha Jane Cannery-en essayant d'inventer le moins possible- nous nous sommes essentiellement basés sur trois livres:
- Calamity Jane, Lettres à sa fille (Rivages)
- Calamity Jane, de Doris Faber, chez HMC, non traduit
- Ces dames de l'ouest de Dee Brown (Stock)"
En dépit de (à cause de ?) un premier abord peu classique (couleur sépia, parfois beaucoup de texte, une impression fouillis, des dessins parfois juste esquissés), je suis tombée sous le charme dès la première page. Evidemment, suivre une famille d'émigrants du Missouri à l'Utah, c'est complètement ce que j'aime, surtout qu'il s'agit d'une histoire vraie, en tout cas basée sur des documents existants, même si Calamity Jane a parfois elle-même un peu brodé.
Fuyant le destin de deuxième (ou troisième?) épouse mormone, elle revêt des habits masculins, les ôte pour devenir lavandière, les reprend pour suivre un convoi militaire (avec indiens plus ou moins pacifiques dans le coin), et à la fin du tome 1, repart en cow girl solitaire, désormais affublée du nom de Mademoiselle Calamité.
Plein d'humour, d'émotion, pas de temps morts, bourré de détails historiques, on en redemande!
Trois semaines se passent, enfin les deux tomes suivants de retour à la bibliothèque!
Quelques années plus tard, l'on retrouve Jane dans les Badlands, en charge d'un bébé, sa petite Janey (celle de Lettres à ma fille). Retour en arrière, elle raconte sa rencontre avec Wid Bill Hickok, l'homme de sa vie, qu'elle n'oubliera jamais. Sa vie aventureuse n'est guère compatible avec celle de mère et elle se résout à confier la petite à un couple, qui lui enverra nouvelles et photos. Passages poignants.
Son histoire croise la grande, avec le général Custer...
Elle s'installe à Deadwood...
Dernier volume.
Plus triste, plus poignant. Jane a vraiment des problèmes d'alcool. Parfois elle se fixe, mène à bien deux grossesses. Elle voyage encore, et meurt à Deadwood en 1903, à l'âge de 51 ans.
Les trois volumes existent en un seul, maintenant. Un demi siècle d'histoire de l'ouest, à découvrir, en suivant une femme exceptionnelle, éprise de liberté. Quant aux dessins, j'ai vraiment aimé le dynamisme qui en ressort.
La vie aventureuse de celle qu'on nommait Calamity Jane
Matthieu Blanchin et Christian Perrissin
Trois volumes, Les années 1852-1869, Les années 1870-1876 et Les dernières années 1877-1903
"Pour imaginer ce qu'a pu être la vie de Martha Jane Cannery-en essayant d'inventer le moins possible- nous nous sommes essentiellement basés sur trois livres:
- Calamity Jane, Lettres à sa fille (Rivages)
- Calamity Jane, de Doris Faber, chez HMC, non traduit
- Ces dames de l'ouest de Dee Brown (Stock)"
En dépit de (à cause de ?) un premier abord peu classique (couleur sépia, parfois beaucoup de texte, une impression fouillis, des dessins parfois juste esquissés), je suis tombée sous le charme dès la première page. Evidemment, suivre une famille d'émigrants du Missouri à l'Utah, c'est complètement ce que j'aime, surtout qu'il s'agit d'une histoire vraie, en tout cas basée sur des documents existants, même si Calamity Jane a parfois elle-même un peu brodé.
Fuyant le destin de deuxième (ou troisième?) épouse mormone, elle revêt des habits masculins, les ôte pour devenir lavandière, les reprend pour suivre un convoi militaire (avec indiens plus ou moins pacifiques dans le coin), et à la fin du tome 1, repart en cow girl solitaire, désormais affublée du nom de Mademoiselle Calamité.
Plein d'humour, d'émotion, pas de temps morts, bourré de détails historiques, on en redemande!
Quelques années plus tard, l'on retrouve Jane dans les Badlands, en charge d'un bébé, sa petite Janey (celle de Lettres à ma fille). Retour en arrière, elle raconte sa rencontre avec Wid Bill Hickok, l'homme de sa vie, qu'elle n'oubliera jamais. Sa vie aventureuse n'est guère compatible avec celle de mère et elle se résout à confier la petite à un couple, qui lui enverra nouvelles et photos. Passages poignants.
Wild Bill Hickok |
Son histoire croise la grande, avec le général Custer...
Elle s'installe à Deadwood...
Deadwood en 1876 |
Plus triste, plus poignant. Jane a vraiment des problèmes d'alcool. Parfois elle se fixe, mène à bien deux grossesses. Elle voyage encore, et meurt à Deadwood en 1903, à l'âge de 51 ans.
Les trois volumes existent en un seul, maintenant. Un demi siècle d'histoire de l'ouest, à découvrir, en suivant une femme exceptionnelle, éprise de liberté. Quant aux dessins, j'ai vraiment aimé le dynamisme qui en ressort.
Commentaires
http://uneviealire.blogspot.be/2013/11/lettres-sa-fille.html
Il sera un complément de celui (ceux)-ci- je suppose.
Je compte lire le recueil de lettres (Calamity Jane - Lettres à sa fille) également bien qu'elles ne soient pas authentiques, il parait d'ailleurs que la "fille" en question n'a jamais été la fille de Calamity Jane, même si parait-il c'est écrit sur sa tombe (c'est gravé dans le marbre ;-)... quelle femme, quand même, cette Calamity Jane ;-) Arriver à se créer une telle légende.
Le recueil de lettres est aussi à la bibli, ça doit être intéressant à découvrir.
Oui, parfois les lettres sont difficiles à lire, je me souviens de Gemma Bovery, horrible! Pourtant quelle chouette BD c'était!
Ah oui, les prêts. Bof, ça attendra le festival america ou alors si tu me rends visite avant pour La forêt des livres. Je pense bien aller faire coucou chez Ginkgo à Paris demain... (warning, danger)