Les limiers de Bafut
Au pays des souris volantes (Cameroun, années 50)
The Bafut Beagles
Gerald Durrell
Traduit par A de Noblet
Phébus, 1997
Les habitués de ce blog ne s'étonneront pas de découvrir (encore*) une chronique animalière teintée d'humour anglais due à la plume de l'incontournable Gerald Durrell. Cette fois, direction la savane camerounaise, pour tenter de "trapper la viande", c'est-à-dire capturer des animaux pour les ramener dans son zoo de l'île de Jersey. Je rappelle que nous sommes dans les années 50, et que Durrell a évolué ensuite quand à ses méthodes parfois rudes, mais qu'il a contribué à faire connaître et défendre ces bestioles exotiques. Bref.
Au fin fond du Cameroun, le village de Bafut était dirigé par le Fon de Bafut, qui trouva en Durrell un compagnon de whisky et vin de palme, et dès lors lui fut tout dévoué dans sa quête d'animaux rares et/ou rétifs à la capture et la captivité (on les comprend...). Écureuils, souris volantes, grenouilles poilues, et j'en passe... Dans une nature aux couleurs merveilleusement évoquées, les péripéties sont contées avec esprit (c'est Durrell à son meilleur) et autodérision (le malheureux aurait pu y rester), sans oublier l'évocation de ce milieu africain et villageois où l'on sent qu'il a laissé une partie de son cœur. Le naturaliste est aussi présent et précis, sans pesanteur dans les descriptions d'animaux magnifiques.
*Hélas je constate qu'il ne me reste maintenant guère de titres à découvrir, ces friandises vont me manquer.
J'en profite pour rappeler que la Trilogie de Corfou vient d'être rééditée...
Au pays des souris volantes (Cameroun, années 50)
The Bafut Beagles
Gerald Durrell
Traduit par A de Noblet
Phébus, 1997
Les habitués de ce blog ne s'étonneront pas de découvrir (encore*) une chronique animalière teintée d'humour anglais due à la plume de l'incontournable Gerald Durrell. Cette fois, direction la savane camerounaise, pour tenter de "trapper la viande", c'est-à-dire capturer des animaux pour les ramener dans son zoo de l'île de Jersey. Je rappelle que nous sommes dans les années 50, et que Durrell a évolué ensuite quand à ses méthodes parfois rudes, mais qu'il a contribué à faire connaître et défendre ces bestioles exotiques. Bref.
Au fin fond du Cameroun, le village de Bafut était dirigé par le Fon de Bafut, qui trouva en Durrell un compagnon de whisky et vin de palme, et dès lors lui fut tout dévoué dans sa quête d'animaux rares et/ou rétifs à la capture et la captivité (on les comprend...). Écureuils, souris volantes, grenouilles poilues, et j'en passe... Dans une nature aux couleurs merveilleusement évoquées, les péripéties sont contées avec esprit (c'est Durrell à son meilleur) et autodérision (le malheureux aurait pu y rester), sans oublier l'évocation de ce milieu africain et villageois où l'on sent qu'il a laissé une partie de son cœur. Le naturaliste est aussi présent et précis, sans pesanteur dans les descriptions d'animaux magnifiques.
*Hélas je constate qu'il ne me reste maintenant guère de titres à découvrir, ces friandises vont me manquer.
J'en profite pour rappeler que la Trilogie de Corfou vient d'être rééditée...
Commentaires
J'espère que vos travaux et donc de communication s'arrangent.
Pour les travaux, désespérée de la lenteur, j'ai relancé une autre tranche (tant qu'à faire) donc ça sera horizon 2015. Je garde le moral. ^_^
Avec Durrell, de beaux moments de lecture, ne t'en prive pas!