La véritable histoire du dernier roi socialiste
The extraordinary reign of king Ludd
Roy Lewis
Babel, 2007
Traduit par Christine Le Boeuf
Où il s'avère que Roy Lewis n'a pas seulement écrit (l'excellent) Pourquoi j'ai mangé mon père...
"Qu'évoque aujourd'hui pour qui que ce soit le 4 août 1914? (...) C'est la date de ma naissance - la naissance d'un roi. Jadis, on tirait le canon en de semblables occasions. Pas le 4 août 1914. Pas le moindre coup de canon, ce jour-là."
Georges Akbar I, roi-empereur, roi d'Angleterre et empereur des Indes, déroule ses souvenirs. Sans pouvoir réel à cause du succès des révolutions de 1848 en Europe, il démarre son règne dans un monde où les recherches scientifiques sont sous la responsabilité de l'Inpatco, L'International Patent Convention, et les découvertes distillées au compte gouttes parmi les populations, par crainte du chômage et de la surpopulation. Un monde rural, tranquille, sans pollution, sans industrialisation à outrance, mais où l'espérance de vie atteint cinquante ans, et à forte mortalité infantile.
Comme de bien entendu dans ce genre d'histoires, existent des groupes opposés au statu quo, luttant pour le progrès et le libéralisme, et l'arrêt de ce socialisme (n'ayant rien à voir non plus avec un Marxisme échevelé ), et qui réussiront -on le sait dès le départ- à ramener notre monde sur les bons rails de la course au profit, au progrès et à la consommation sans freins.
J'aime beaucoup les uchronies parce qu'en fait elles parlent de notre réalité à nous, critiquant et donnant à réfléchir. Roy Lewis a choisi un bon narrateur, ayant accès aux informations, petit à petit, capable de prendre des décisions au bon moment, mais aussi sachant raconter avec humour et susciter la sympathie. Le monde imaginé est crédible et exposé sans grands discours imbuvables, le lecteur s'amuse de retrouver dans un contexte différent des personnages historiques connus.
A découvrir!
La demi-douzaine est atteinte, dans ce mois anglais
The extraordinary reign of king Ludd
Roy Lewis
Babel, 2007
Traduit par Christine Le Boeuf
Où il s'avère que Roy Lewis n'a pas seulement écrit (l'excellent) Pourquoi j'ai mangé mon père...
"Qu'évoque aujourd'hui pour qui que ce soit le 4 août 1914? (...) C'est la date de ma naissance - la naissance d'un roi. Jadis, on tirait le canon en de semblables occasions. Pas le 4 août 1914. Pas le moindre coup de canon, ce jour-là."
Georges Akbar I, roi-empereur, roi d'Angleterre et empereur des Indes, déroule ses souvenirs. Sans pouvoir réel à cause du succès des révolutions de 1848 en Europe, il démarre son règne dans un monde où les recherches scientifiques sont sous la responsabilité de l'Inpatco, L'International Patent Convention, et les découvertes distillées au compte gouttes parmi les populations, par crainte du chômage et de la surpopulation. Un monde rural, tranquille, sans pollution, sans industrialisation à outrance, mais où l'espérance de vie atteint cinquante ans, et à forte mortalité infantile.
Comme de bien entendu dans ce genre d'histoires, existent des groupes opposés au statu quo, luttant pour le progrès et le libéralisme, et l'arrêt de ce socialisme (n'ayant rien à voir non plus avec un Marxisme échevelé ), et qui réussiront -on le sait dès le départ- à ramener notre monde sur les bons rails de la course au profit, au progrès et à la consommation sans freins.
J'aime beaucoup les uchronies parce qu'en fait elles parlent de notre réalité à nous, critiquant et donnant à réfléchir. Roy Lewis a choisi un bon narrateur, ayant accès aux informations, petit à petit, capable de prendre des décisions au bon moment, mais aussi sachant raconter avec humour et susciter la sympathie. Le monde imaginé est crédible et exposé sans grands discours imbuvables, le lecteur s'amuse de retrouver dans un contexte différent des personnages historiques connus.
A découvrir!
La demi-douzaine est atteinte, dans ce mois anglais
Commentaires
J'ai noté le nom de la l'auteur de toutes manières.
Glass, ou un truc du genre ?