Le bois du rossignol
Nightingale Wood
Stella Gibbons
Points 2014, et Héloïse d'Ormesson
Traduit par Philippe Giraudon
Paru en 1938
Le début : "Il est difficile d'obtenir un jardin sinistre, mais le vieux Mr Wither y était parvenu.
Même s'il ne travaillait pas lui-même à celui de sa maison des environs de Chesterbourne, en Essex, son manque d'intérêt pour la terre et sa répugnance à dépenser de l'argent n'étaient pas sans influencer le jardinier"
La campagne anglaise des années 30, sa bonne société de familles vivant de leurs rentes, ses nobliaux en arrière plan, et une petite ville tranquille, voici le cadre idéal pour une délicieuse comédie à l'anglaise où ne manquent ni thé, ni scones, ni bière ni champagne. J'ai dévoré ce roman (500 pages en poche) sans que mon intérêt ne baisse.
Alors évidemment, comme la quatrième de couverture n'y a pas manqué, Jane Austen, oui, non, ou bien? Je ne rentrerai pas dans le débat, disons que les unions chez Jane Austen, toutes romantiques qu'elle puissent paraître, se réalisent sans sortir du rang, en tenant bien compte de l'argent possédé ou pas.
Ici dès le début la jeune et gentille Viola, qui ne souffre pas d'un excès d'intelligence, revient chez les Wither après le décès de leur fils, son mari pas spécialement aimé et regretté, mais qui l'a arrachée à son métier de vendeuse. Dans cette demeure tristounette elle va s'ennuyer et rêver au beau et riche voisin... Demeure abritant ses deux belles-soeurs célibataires frôlant la quarantaine, Madge la sportive et Tina, qui va s'éprendre du chauffeur de la maison, jeune homme plein d'ambition.
Point ne faut trop en raconter, car il se passe plein d'événements, racontés avec vivacité et humour, et bien d'autres personnages de différentes classes sociales se croisent. Je recommande cette lecture so british qui a sa place évidente dans le mois anglais, of course.
Les avis de claudia lucia (merciiiiiiiiiiiii)(et j'apprends qu'il venait de chez Lewerentz) , Anne Souris (larges extraits), Le nez dans les livres,
Nightingale Wood
Stella Gibbons
Points 2014, et Héloïse d'Ormesson
Traduit par Philippe Giraudon
Paru en 1938
Le début : "Il est difficile d'obtenir un jardin sinistre, mais le vieux Mr Wither y était parvenu.
Même s'il ne travaillait pas lui-même à celui de sa maison des environs de Chesterbourne, en Essex, son manque d'intérêt pour la terre et sa répugnance à dépenser de l'argent n'étaient pas sans influencer le jardinier"
La campagne anglaise des années 30, sa bonne société de familles vivant de leurs rentes, ses nobliaux en arrière plan, et une petite ville tranquille, voici le cadre idéal pour une délicieuse comédie à l'anglaise où ne manquent ni thé, ni scones, ni bière ni champagne. J'ai dévoré ce roman (500 pages en poche) sans que mon intérêt ne baisse.
Alors évidemment, comme la quatrième de couverture n'y a pas manqué, Jane Austen, oui, non, ou bien? Je ne rentrerai pas dans le débat, disons que les unions chez Jane Austen, toutes romantiques qu'elle puissent paraître, se réalisent sans sortir du rang, en tenant bien compte de l'argent possédé ou pas.
Ici dès le début la jeune et gentille Viola, qui ne souffre pas d'un excès d'intelligence, revient chez les Wither après le décès de leur fils, son mari pas spécialement aimé et regretté, mais qui l'a arrachée à son métier de vendeuse. Dans cette demeure tristounette elle va s'ennuyer et rêver au beau et riche voisin... Demeure abritant ses deux belles-soeurs célibataires frôlant la quarantaine, Madge la sportive et Tina, qui va s'éprendre du chauffeur de la maison, jeune homme plein d'ambition.
Point ne faut trop en raconter, car il se passe plein d'événements, racontés avec vivacité et humour, et bien d'autres personnages de différentes classes sociales se croisent. Je recommande cette lecture so british qui a sa place évidente dans le mois anglais, of course.
Les avis de claudia lucia (merciiiiiiiiiiiii)(et j'apprends qu'il venait de chez Lewerentz) , Anne Souris (larges extraits), Le nez dans les livres,
Edit du 1er juin : c'est officiel, je participe au mois anglais, et pour la première fois.
Commentaires
mais ton billet me donne quand même envie d'aller dépenser mes sous car j'adore les années 30 et là....
Bon mois Keisha !
Mais essaie sans trop tarder ce bois du rossignol, c'est chouette comme tout!
Sinon, ce livre peut tout à fait m'intéresser, alors je le note ! (pour l'année prochaine peut-être ;-) )
Exact, ce roman a sa place dans ce mois!!!
Le bois du rossignol a aussi absolument tout pour charmer. Oui, le mois anglais est dur (il devrait durer un an, pour qu'on soit rassasié.)
J'ai beaucoup aimé, à part ça, il faut se laisser surprendre...
Pour le Trollope, mon billet attendra la fin du mois, il y a un jour Trollope, et là on verra, d'accord?
J'ignorais en fait à qui appartient ce roman.
Après tant de lectures anglaises, je vais avoir besoin d'autres destinations, c'est sûr aussi!