Camping California
Arnaud Devillard
Le mot et le reste, 2014
Chers Arnaud (et Cécile)
Après Journal des canyons, pouvais-je résister à cette nouvelle chronique de vos pérégrinations états-unisiennes? Pouvais-je me priver de cet humour pince-sans-rire, cette autodérision, mais aussi de cet amour de la nature, de la randonnée, ainsi que de ces avis parfois tranchés sur le mode de vie américain? Quand l'homo americanus campe, c'est grandiose, rien ne manque au confort du 'comme chez soi'. La bagnole est reine, un peu moins la marche. Mais avouez-le, vous les aimez... Capables de zieuter sur le moindre cours d'eau histoire de construire un barrage pour alimenter Los Angeles, de tailler un sequoia en allumettes, mais aussi d'établir des parcs protégeant justement des merveilles! Hommage à John Muir et à ses camarades! Quand on pense que John Muir et Le président Roosevelt se sont fait une sortie camping SEULS dans le futur parc Yosemite... Parc Yosemite hélas surpeuplé et en proie aux embouteillages et ayant établis des quotas de randonnée. Incroyable!
Cependant existent encore des coins tranquilles, où, oui, Cécile je craque comme vous, l'on peut croiser des ours*...
Arnaud, vous, ce sont les séquoias, longtemps attendus, enfin contemplés, qui vous ont absolument conquis et épatés. Il y a de quoi : "chez les séquoias, le taux de production de bois augmente avec l'âge. Un séquoia de plus de cent ans grossit plus en une année qu'un séquoia de cinquante ans. Ces arbres ne sont pas seulement surnaturels. Ils sont carrément contre-nature." "Les flammes ne peuvent rien contre les séquoias géants. Leur écorce est si épaisse qu'elle forme une armure - y compris contre les parasites. Des arbres qui résistent au feu, qui l'eut cru? Mieux, du feu dépend la survie du séquoia. La chaleur dilate les cônes, qui s'ouvrent et libèrent les graines contenues à l'intérieur."
Votre livre c'est donc du pur bonheur pour moi, d'autant plus que vous avez fort bon goût dans le choix de vos lectures le soir à la lampe : après le récit de Cabeza de Vaca, vous attaquez Lonesome Dove. Tout en ayant auparavant bavé devant les rayonnages d'une librairie : John Muir, Edward Abbey, John McPhee, Doug Peacock... (dans mes bras!)
Sans doute de grands espaces vous restent à explorer là-bas, alors, à bientôt!
Je vous embrasse.
keisha
* Il me reste à lire Grizzly Park.
Une photo de sequoia 'en entier' ici .
Les avis de
Arnaud Devillard
Le mot et le reste, 2014
Chers Arnaud (et Cécile)
Après Journal des canyons, pouvais-je résister à cette nouvelle chronique de vos pérégrinations états-unisiennes? Pouvais-je me priver de cet humour pince-sans-rire, cette autodérision, mais aussi de cet amour de la nature, de la randonnée, ainsi que de ces avis parfois tranchés sur le mode de vie américain? Quand l'homo americanus campe, c'est grandiose, rien ne manque au confort du 'comme chez soi'. La bagnole est reine, un peu moins la marche. Mais avouez-le, vous les aimez... Capables de zieuter sur le moindre cours d'eau histoire de construire un barrage pour alimenter Los Angeles, de tailler un sequoia en allumettes, mais aussi d'établir des parcs protégeant justement des merveilles! Hommage à John Muir et à ses camarades! Quand on pense que John Muir et Le président Roosevelt se sont fait une sortie camping SEULS dans le futur parc Yosemite... Parc Yosemite hélas surpeuplé et en proie aux embouteillages et ayant établis des quotas de randonnée. Incroyable!
Cependant existent encore des coins tranquilles, où, oui, Cécile je craque comme vous, l'on peut croiser des ours*...
Arnaud, vous, ce sont les séquoias, longtemps attendus, enfin contemplés, qui vous ont absolument conquis et épatés. Il y a de quoi : "chez les séquoias, le taux de production de bois augmente avec l'âge. Un séquoia de plus de cent ans grossit plus en une année qu'un séquoia de cinquante ans. Ces arbres ne sont pas seulement surnaturels. Ils sont carrément contre-nature." "Les flammes ne peuvent rien contre les séquoias géants. Leur écorce est si épaisse qu'elle forme une armure - y compris contre les parasites. Des arbres qui résistent au feu, qui l'eut cru? Mieux, du feu dépend la survie du séquoia. La chaleur dilate les cônes, qui s'ouvrent et libèrent les graines contenues à l'intérieur."
Votre livre c'est donc du pur bonheur pour moi, d'autant plus que vous avez fort bon goût dans le choix de vos lectures le soir à la lampe : après le récit de Cabeza de Vaca, vous attaquez Lonesome Dove. Tout en ayant auparavant bavé devant les rayonnages d'une librairie : John Muir, Edward Abbey, John McPhee, Doug Peacock... (dans mes bras!)
Sans doute de grands espaces vous restent à explorer là-bas, alors, à bientôt!
Je vous embrasse.
keisha
* Il me reste à lire Grizzly Park.
Une photo de sequoia 'en entier' ici .
Les avis de
Commentaires
Oui, tu vas te régaler, ton commentaire me fait plaisir (et c'est une lecture sans danger)
Quant au rifle, tu sais, ces bêtes là sont coriaces!
Pour ta gouverne, sache qu'il y a un (petit) sequoia dans le jardin des Prébendes.
Le lien si ça t'intéresse : http://www.theflyingelectra.com/2014/10/sequoia-mon-amour-voyage-en-californie.html
Merci pour le lien, dans un parc près de chez moi il y a un sequoia, j'ai testé, l'écorce c'est vraiment protecteur!
Je déduis de ton commentaire : que tu possèdes ce livre, et que tu as lu Grizzly Park! Oui, il faut toujours avoir un bouquin de l'auteur sous le coude, c'est du bonheur!
Je note cette référence et vais l'écrire sur les suggestions d'achats de la bibliothèque.
Hier j'ai voulu acheter Grizzly Park en librairie, ils ne l'ont pas, et il parait que la distribution est aléatoire. Après on s'étonne qu'on commande sur A... ^_^
J'ai cherché à acheter Grizzly Park mercredi dernier, pfff, rien à la librairie...
Bien évidemment ce livre devrait te plaire!