Les amis du paradis
Caroline Vermalle
Belfond, 2015
Quand un éditeur me propose un nouveau roman, d'ordinaire je lis attentivement deux fois, je réfléchis et surtout je ne réponds pas tout de suite (à tête reposée, c'est le plus souvent 'non' et suppression de la tentation)
Mais là c'est Caroline Vermalle, à qui je fais totale confiance depuis le début pour des romans où on se sent calé à l'aise, qui font du bien, ne prennent pas la tête tout en n'étant pas nunuche non plus, avec des personnages différents entre eux mais souvent soudés par un objectif.
Cette fois il s'agit de sauver un vieux cinéma promis à la démolition (un parking est bien utile...), vieux cinéma où passent de bons vieux classiques genre Capra. Mais las (A Girl, c'est pour toi), Camille, le projectionniste, vient de décéder. Antoine a beau le remplacer, trop tard, le maire veut vendre! Un comité se monte, avec crowfunding et tout et tout, mais qui va s'intéresser au cinéma d'une petite station balnéaire vide l'hiver?
Le cinéma Le Paradis, moi je le vois comme ça : http://www.theatremonsabre.com/
Antoine, c'est le jeune du village, bricoleur génial, toujours amoureux de Rose avec laquelle il jouait quand elle venait en vacances chez son grand père. Rose, devenue depuis violoncelliste, en a assez de sa vie de concertiste et revient en Vendée.
Bon, le petit cœur tendre des lectrices le désire, Antoine et Rose doivent concrétiser leur amour d'enfance! Le cinéma ne doit pas finir sous les gravats! A Caroline Vermalle de jouer, et il faut dire que durant le dernier tiers du roman, ce n'était pas gagné et je tremblais pour mes nouveaux amis!
Je signale une petite incursion, avec Camille, dans un univers inattendu, qui d'ordinaire me laisse de côté, mais là les dialogues entre Antoine et Camille sont tellement amusants que j'ai tout accepté. J'ai aussi aimé Personne, le petit Jack Russell (séquence émotion) et détesté le méchant de l'histoire. Bref, je suis toujours bon public!
Mais la cerise sur le gâteau, c'est le violoncelle dont joue Rose! Je dois avouer que je suis fascinée par les beaux instruments quand j'en vois en concert, et en plus du nom de l'interprète, il me faut celui du luthier!
Récemment il s'agissait de suites de Bach au violoncelle, avec Jean-Guihen Queyras : une chaise, un violoncelle (Gioffredo Cappa 1696) et pas de partition. Pour une soirée hors du temps.
Caroline Vermalle
Belfond, 2015
Quand un éditeur me propose un nouveau roman, d'ordinaire je lis attentivement deux fois, je réfléchis et surtout je ne réponds pas tout de suite (à tête reposée, c'est le plus souvent 'non' et suppression de la tentation)
Mais là c'est Caroline Vermalle, à qui je fais totale confiance depuis le début pour des romans où on se sent calé à l'aise, qui font du bien, ne prennent pas la tête tout en n'étant pas nunuche non plus, avec des personnages différents entre eux mais souvent soudés par un objectif.
Cette fois il s'agit de sauver un vieux cinéma promis à la démolition (un parking est bien utile...), vieux cinéma où passent de bons vieux classiques genre Capra. Mais las (A Girl, c'est pour toi), Camille, le projectionniste, vient de décéder. Antoine a beau le remplacer, trop tard, le maire veut vendre! Un comité se monte, avec crowfunding et tout et tout, mais qui va s'intéresser au cinéma d'une petite station balnéaire vide l'hiver?
Le cinéma Le Paradis, moi je le vois comme ça : http://www.theatremonsabre.com/
Antoine, c'est le jeune du village, bricoleur génial, toujours amoureux de Rose avec laquelle il jouait quand elle venait en vacances chez son grand père. Rose, devenue depuis violoncelliste, en a assez de sa vie de concertiste et revient en Vendée.
Bon, le petit cœur tendre des lectrices le désire, Antoine et Rose doivent concrétiser leur amour d'enfance! Le cinéma ne doit pas finir sous les gravats! A Caroline Vermalle de jouer, et il faut dire que durant le dernier tiers du roman, ce n'était pas gagné et je tremblais pour mes nouveaux amis!
Je signale une petite incursion, avec Camille, dans un univers inattendu, qui d'ordinaire me laisse de côté, mais là les dialogues entre Antoine et Camille sont tellement amusants que j'ai tout accepté. J'ai aussi aimé Personne, le petit Jack Russell (séquence émotion) et détesté le méchant de l'histoire. Bref, je suis toujours bon public!
Mais la cerise sur le gâteau, c'est le violoncelle dont joue Rose! Je dois avouer que je suis fascinée par les beaux instruments quand j'en vois en concert, et en plus du nom de l'interprète, il me faut celui du luthier!
Violoncelle - Carlo Giuseppe Testore http://www.netinstruments.com/cellos/cello/cello-approx-300-model-carlo-giuseppe-testore/image/39499.jpg/ |
Commentaires
Bonne journée à toi aussi!
J'ai prêté l'avant dernière chance à pas mal de monde, des lecteurs fort différents, et tous ont aimé!
Bonne idée de cadeau, tu as raison!
Tu parles! Bach et le violoncelle, faut-il ajouter quelque chose? Des instants particuliers...
Quel compliment d'être considérée comme une valeur sûre ! Merci de m'offrir ce petit mot à garder au chaud les jours où la tâche semble insurmontable et le désespoir est tout près. Je continue à travailler pour mériter ce compliment !
Ravie que Personne ait trouvé son public, c'est mon préféré aussi. Et ce violoncelle... Bach... ils m'ont accompagnée tout au long de l'écriture (difficile). Vous l'aurez deviné, je me suis sentie très proche de Rose. Les dialogues entre Antoine et Camille... disons qu'ils étaient ma petite confiserie. J'aurais pu faire trois tomes sur leurs échanges, inspirés des films d'avant-guerre.
Merci Keisha d'avoir été si bon public !
A très vite
Caroline
Ce petit Personne m'a (presque) fait verser une petite larme à la fin (si belle, finalement). L'ambiance très films d'avant guerre m'a plu, je suis fan de Capra et ces gens là...
Peut-être un jour en salon du livre?
Amitiés
Caroline
Joelle/keisha