Depuis quelque temps je ressens l'envie de parler de mes diverses sorties, sans être bien sûre que ce rendez vous sera pérenne...
Après une saison 2014/2015 un peu gloutonne (et fatigante) je suis revenue là aussi à une consommation locavore (aidée en cela par les travaux au Châtelet et Salle Favart, les tarifs d'autres opéras de la région parisienne, la rareté des matinées et finalement la certitude de chouettes spectacles près de chez moi). De plus certaines salles du coin offrent des catalogues moins tentants et cela laisse la place à des 'au dernier moment'.
Baroque un jour, baroque toujours, démarrage début septembre avec Cantates à l'italienne (Frescobaldi, Scarlatti, Haendel, etc.)(soprano, contralto, basse, clavecin) puis mi septembre avec l'ensemble Consonance (Cantate des paysans de JS Bach et Apollo e Daphne de GF Haendel)(pour la modique somme de ... euh on donne ce qu'on veut, c'est pour participer à la réfection de l'orgue de l'église).
Consonance et la Cie X press d'Abderzak Houmi avaient déjà frappé fort il y a un peu de temps avec Face à face, mélange détonnant de hip hop et de Dixit Dominus. Si, si, je vous assure! Une vidéo qui ne donne pas une idée complète du spectacle mais laisse entrevoir l'intérieur du grand théâtre de Tours (nous y reviendrons)
Puisque déjà je suis sur un petit nuage de bonheur, autant continuer avec un peu de polyphonie Renaissance pure et dure, du latin, huit solistes, pour des œuvres de Jean Mouton (1515 oblige, dans mon coin c'est incontournable) à la cathédrale du chef lieu. Pas un bruit, pas un applaudissement durant la bonne heure de concert; à peine osait-on respirer. En plus on se gelait (mi octobre, rappelez-vous la mini période glaciaire) puisque le chauffage était trop bruyant pour le laisser fonctionner durant le concert.
Ces divers ensembles bougent, alors pourquoi pas dans votre région?
Tenez, par exemple, Pixel, de Mourad Merzouki, celui qui m'avait déjà bluffée avec Boxe Boxe, où un quatuor à cordes accompagnait de la danse contemporaine. Il suffisait d'attendre, Pixel est arrivé début octobre! Suivez une petite partie...
Tout d'abord je suis au regret de vous annoncer que le taux de mortalité des sopranos ne s'arrange guère, et ce n'est pas Madame Butterfly (à Tours)(compte rendu d'Eimelle) et Lucia di Lamermoor (à Limoges) qui diront le contraire.
L'année dernière à Tours Puccini m'avait eue au tournant, avec cette mère s'adressant à son enfant dans Suor Anjelica, mais cette fois quand Madame Butterfly fait ses adieux à son fils, j'étais prête et blindée (Giacomo, tu ne m'auras pas deux fois!). Quand même, quelle émotion!
Lucia di Lamermoor, c'était dimanche dernier (22 degrés C° dehors, plein de places vides dans la salle). Ma première fois pour cet opéra de Donizetti. J'ai a-do-ré la musique, la finesse de l'accompagnement lors des solos. Je craignais pas mal que la scène de la folie (jamais écoutée) ne soit l'occasion de débordements hystériques, mais non, c'était émouvant, quasiment doux, parfait. Lucia, c'était Venera Gimadieva, déjà entendue dans La Traviata, et je savais qu'elle allait assurer, parce que, comment dire, ce n'est pas un mini rôle, il faut des épaules solides là aussi.
Son amoureux Edgardo, c'était Rame Lahaj, inconnu de mes services. Aifelle, tu as raté, cet opéra passait chez toi!(et il sera bientôt à Reims)
L'histoire? Oh comme d'habitude, la soprano et le ténor sont amoureux fous, et le baryton s'emploie à empêcher leur bonheur. Les familles de Lucia et d'Edgardo sont farouchement ennemies (ça se passe en Ecosse, au 16ème siècle) (aïe, je rate le mois kiltissime d'un cheveu!) et le frère de Lucia l'oblige à en épouser un autre, lui faisant croire qu'Edgardo l'a oubliée. Bien sûr cela se termine avec des morts, du sang, du drame.
Pour se remettre de ces émotions, il ne faudra pas moins que deux œuvres d'Offenbach prévues au tournant de la prochaine année, avec des mises en scènes que j'espère très spumante et barrées.
Conclusion : toutes ces sorties (sauf Limoges) sont disponibles en Région Centre Val de Loire; peut-être certains spectacles viendront-ils à votre porte, si cela vous intéresse? Le seul bémol dans mon cas, c'est qu'une voiture (polluante) est nécessaire pour les déplacements...
Après une saison 2014/2015 un peu gloutonne (et fatigante) je suis revenue là aussi à une consommation locavore (aidée en cela par les travaux au Châtelet et Salle Favart, les tarifs d'autres opéras de la région parisienne, la rareté des matinées et finalement la certitude de chouettes spectacles près de chez moi). De plus certaines salles du coin offrent des catalogues moins tentants et cela laisse la place à des 'au dernier moment'.
Baroque un jour, baroque toujours, démarrage début septembre avec Cantates à l'italienne (Frescobaldi, Scarlatti, Haendel, etc.)(soprano, contralto, basse, clavecin) puis mi septembre avec l'ensemble Consonance (Cantate des paysans de JS Bach et Apollo e Daphne de GF Haendel)(pour la modique somme de ... euh on donne ce qu'on veut, c'est pour participer à la réfection de l'orgue de l'église).
Consonance et la Cie X press d'Abderzak Houmi avaient déjà frappé fort il y a un peu de temps avec Face à face, mélange détonnant de hip hop et de Dixit Dominus. Si, si, je vous assure! Une vidéo qui ne donne pas une idée complète du spectacle mais laisse entrevoir l'intérieur du grand théâtre de Tours (nous y reviendrons)
Puisque déjà je suis sur un petit nuage de bonheur, autant continuer avec un peu de polyphonie Renaissance pure et dure, du latin, huit solistes, pour des œuvres de Jean Mouton (1515 oblige, dans mon coin c'est incontournable) à la cathédrale du chef lieu. Pas un bruit, pas un applaudissement durant la bonne heure de concert; à peine osait-on respirer. En plus on se gelait (mi octobre, rappelez-vous la mini période glaciaire) puisque le chauffage était trop bruyant pour le laisser fonctionner durant le concert.
Tenez, par exemple, Pixel, de Mourad Merzouki, celui qui m'avait déjà bluffée avec Boxe Boxe, où un quatuor à cordes accompagnait de la danse contemporaine. Il suffisait d'attendre, Pixel est arrivé début octobre! Suivez une petite partie...
(en totalité ici : https://www.youtube.com/watch?v=1h9hUJ0eoh0)
Mais il n'y a pas que le baroque et le hip hop dans la vie, il y a aussi... oui, l'opéra, j'en vois un qui suit, là, dans le fond.Tout d'abord je suis au regret de vous annoncer que le taux de mortalité des sopranos ne s'arrange guère, et ce n'est pas Madame Butterfly (à Tours)(compte rendu d'Eimelle) et Lucia di Lamermoor (à Limoges) qui diront le contraire.
L'année dernière à Tours Puccini m'avait eue au tournant, avec cette mère s'adressant à son enfant dans Suor Anjelica, mais cette fois quand Madame Butterfly fait ses adieux à son fils, j'étais prête et blindée (Giacomo, tu ne m'auras pas deux fois!). Quand même, quelle émotion!
Lucia di Lamermoor, c'était dimanche dernier (22 degrés C° dehors, plein de places vides dans la salle). Ma première fois pour cet opéra de Donizetti. J'ai a-do-ré la musique, la finesse de l'accompagnement lors des solos. Je craignais pas mal que la scène de la folie (jamais écoutée) ne soit l'occasion de débordements hystériques, mais non, c'était émouvant, quasiment doux, parfait. Lucia, c'était Venera Gimadieva, déjà entendue dans La Traviata, et je savais qu'elle allait assurer, parce que, comment dire, ce n'est pas un mini rôle, il faut des épaules solides là aussi.
Son amoureux Edgardo, c'était Rame Lahaj, inconnu de mes services. Aifelle, tu as raté, cet opéra passait chez toi!(et il sera bientôt à Reims)
Oui, n'est ce pas? |
Pour se remettre de ces émotions, il ne faudra pas moins que deux œuvres d'Offenbach prévues au tournant de la prochaine année, avec des mises en scènes que j'espère très spumante et barrées.
Conclusion : toutes ces sorties (sauf Limoges) sont disponibles en Région Centre Val de Loire; peut-être certains spectacles viendront-ils à votre porte, si cela vous intéresse? Le seul bémol dans mon cas, c'est qu'une voiture (polluante) est nécessaire pour les déplacements...
Commentaires
Pour la danse, heureusement qu'il y a les videos sur internet pour mieux s'en souvenir...
J'aime beaucoup ce nouveau rendez-vous (qui me fait sortir par procuration)
Tu me donnes envie de continuer (il y aura du théâtre et du cirque; hé oui)
Ah Walter Scott... ^_^
Mais oui, au fait, on aurait pu se voir à Tours! Vous allez y retourner?
Oui, je sais que tu as des liens familiaux (?) avec cette ville. Cette année je n'ai pas prévu d'aller au salon du livre.