Plage de Manaccora, 16 h 30
Philippe Jaenada
Points, 2010
"Les deux premiers jours, tout s'est bien passé. Le troisième, non."
En vacances dans les Pouilles, lors d'un été sec et caniculaire, Voltaire (si! c'est son prénom), Oum et leurs jeune fils Géo se voient contraints de fuir un gigantesque incendie, jusqu'à se retrouver acculés sur un plage sans issue, coincés entre les flammes et la mer... Brûlés ou asphyxiés, voilà le sort qui les menace, eux et une foule d'estivants. Tout au long de leur fuite, des choix se présentent, il s'agit de survie, autant ne pas se tromper!
Attention : on ne lâche pas ce roman! Par bonheur Jaenada place son histoire dans un passé récent - et l'on sait que la famille a survécu- mais reste à connaître comment, et quel fut le sort de leurs compagnons de fuite. Réactions parfaitement plausibles de tous (ignorance, incompréhension puis fuite et interrogation, finalement pas vraiment de panique). Note spéciale pour l'héroïsme et le comportement général de certains italiens du coin, et là Jaenada abandonne totalement l'ironie dont il peut faire preuve (et qui permet de diminuer la tension du récit)(même si l'émotion perce souvent).
Après Le chameau sauvage, il était grand temps que je retrouve Philippe Jaenada (enfin, un de ses romans, même si ce livre fut dédicacé en salon) et cela se confirme : encore un auteur français que j'aime!
Echange avec l'auteur (très intéressant!)
Les avis de Yv, Cecile, Le bouquineur,
Photo prise au salon de Châteauroux
Philippe Jaenada
Points, 2010
"Les deux premiers jours, tout s'est bien passé. Le troisième, non."
En vacances dans les Pouilles, lors d'un été sec et caniculaire, Voltaire (si! c'est son prénom), Oum et leurs jeune fils Géo se voient contraints de fuir un gigantesque incendie, jusqu'à se retrouver acculés sur un plage sans issue, coincés entre les flammes et la mer... Brûlés ou asphyxiés, voilà le sort qui les menace, eux et une foule d'estivants. Tout au long de leur fuite, des choix se présentent, il s'agit de survie, autant ne pas se tromper!
Attention : on ne lâche pas ce roman! Par bonheur Jaenada place son histoire dans un passé récent - et l'on sait que la famille a survécu- mais reste à connaître comment, et quel fut le sort de leurs compagnons de fuite. Réactions parfaitement plausibles de tous (ignorance, incompréhension puis fuite et interrogation, finalement pas vraiment de panique). Note spéciale pour l'héroïsme et le comportement général de certains italiens du coin, et là Jaenada abandonne totalement l'ironie dont il peut faire preuve (et qui permet de diminuer la tension du récit)(même si l'émotion perce souvent).
Après Le chameau sauvage, il était grand temps que je retrouve Philippe Jaenada (enfin, un de ses romans, même si ce livre fut dédicacé en salon) et cela se confirme : encore un auteur français que j'aime!
Echange avec l'auteur (très intéressant!)
Les avis de Yv, Cecile, Le bouquineur,
Photo prise au salon de Châteauroux
Maintenant, objectif, en lire d'autres (et pourquoi il a pas eu le Renaudot, m'enfin?)
Commentaires
ceci dit je n'ai lu que Sulak et vu ton billet, il ne digresse pas en racontant sa vie toutes les deux pages.
Ben oui il y a des parenthèses, des digressions et tutti quanti, mais comme j'adore... ^_^
Mouais 2016. ^_^
Bonne semaine.
Bonne journée!
De plus, c'est du Jaenada avec parenthèses, humour, second degré, écriture, je ne saurais trop te conseiller de lire d'autres titres! (je n'en suis qu'à deux, remarque)