De l'autre côté de l'Atlantique paraissent ou ont paru des bouquins absolument parfaits en cas de panne de lecture, de week end pluvieux, de rendez-vous médical ou de long voyage. Les pages qui se tournent toutes seules...
Un must, un incontournable, c'est le 87ème district d'Ed McBain. Qui vaut bien un autre billet à lui tout seul!
Pour l'instant, voyons Connelly et Westlake.
Les dieux du verdict
The gods of guilt
Mickael Connelly
Calmann Lévy, 2015
Traduit par Robert Pépin
Lire Connelly c'est pour moi l'assurance d'une histoire sans temps morts, sans détails trop gore, quelques méchants, quelques gentils mais pas tant que ça, en tout cas cabossés. Cette fois pas d'Harry Bosch, alors c'est Mick Haller, son demi-frère, qui s'y colle. Avocat, il doit d'abord défendre son client (innocent ou pas) mais aussi enquêter pour le tirer d'affaire. Il me semble que c'est aux Etats-Unis que c'est ainsi, en France ce n'est pas le rôle de l'avocat. Ou je me trompe? Bref, j'en apprends plein sur le système américain, et Connelly est très pédagogue.
"C'est l'histoire des parties gauche et droite du cerveau. Les gens sont plus aimables avec ceux qui se trouvent à leur gauche." Ah bon?
Je reste donc fan.
Mort de trouille
The Scared Stiff
Donald Westlake
Payot, 2006
Traduit par Nathalie Beunat
Westlake est à son meilleur quand Dortmunder est présent, mais sinon tant pis, je prends! Imagination bien là, en tout cas.
Barry et Lola s'aiment très fort, mais ça ne remplit pas l'assiette, alors ils imaginent un accident au Guerrera, pays d'origine de Lola, aux cours duquel Barry mourrait (pas en vrai, hein!), histoire de toucher le versement d'une assurance vie. Tout est minutieusement mis au point, trop presque, il faut juste attendre que Lola touche le chèque, et que Barry se fasse discret (il doit réapparaître comme frère de Lola)
Mais, bien évidemment, rien ne se passe comme prévu, le pauvre Barry va vivre des aventures à rebondissements, avec Westlake pour tout orchestrer, on s'en doutait. Un bon point pour les dialogues qui souvent dérapent dans le grand n'importe quoi.
"J'avais été attaché, bâillonné, fourré dans un sac, j'avais des bleus partout, un mal de crâne épouvantable, j'étais étendu sur le sol au milieu de six sociopathes décidés à me tuer, mais on ne me frappait plus. Il n'y a pas de petite victoire sur l'absurdité."
Un avis chez lecture/écriture
Un must, un incontournable, c'est le 87ème district d'Ed McBain. Qui vaut bien un autre billet à lui tout seul!
Pour l'instant, voyons Connelly et Westlake.
Les dieux du verdict
The gods of guilt
Mickael Connelly
Calmann Lévy, 2015
Traduit par Robert Pépin
Lire Connelly c'est pour moi l'assurance d'une histoire sans temps morts, sans détails trop gore, quelques méchants, quelques gentils mais pas tant que ça, en tout cas cabossés. Cette fois pas d'Harry Bosch, alors c'est Mick Haller, son demi-frère, qui s'y colle. Avocat, il doit d'abord défendre son client (innocent ou pas) mais aussi enquêter pour le tirer d'affaire. Il me semble que c'est aux Etats-Unis que c'est ainsi, en France ce n'est pas le rôle de l'avocat. Ou je me trompe? Bref, j'en apprends plein sur le système américain, et Connelly est très pédagogue.
"C'est l'histoire des parties gauche et droite du cerveau. Les gens sont plus aimables avec ceux qui se trouvent à leur gauche." Ah bon?
Je reste donc fan.
Mort de trouille
The Scared Stiff
Donald Westlake
Payot, 2006
Traduit par Nathalie Beunat
Westlake est à son meilleur quand Dortmunder est présent, mais sinon tant pis, je prends! Imagination bien là, en tout cas.
Barry et Lola s'aiment très fort, mais ça ne remplit pas l'assiette, alors ils imaginent un accident au Guerrera, pays d'origine de Lola, aux cours duquel Barry mourrait (pas en vrai, hein!), histoire de toucher le versement d'une assurance vie. Tout est minutieusement mis au point, trop presque, il faut juste attendre que Lola touche le chèque, et que Barry se fasse discret (il doit réapparaître comme frère de Lola)
Mais, bien évidemment, rien ne se passe comme prévu, le pauvre Barry va vivre des aventures à rebondissements, avec Westlake pour tout orchestrer, on s'en doutait. Un bon point pour les dialogues qui souvent dérapent dans le grand n'importe quoi.
"J'avais été attaché, bâillonné, fourré dans un sac, j'avais des bleus partout, un mal de crâne épouvantable, j'étais étendu sur le sol au milieu de six sociopathes décidés à me tuer, mais on ne me frappait plus. Il n'y a pas de petite victoire sur l'absurdité."
Un avis chez lecture/écriture
Commentaires
McBain aura son billet à lui prochainement. Si, on peut tous les lire, en tout cas c'est mon projet... ^_^
Je les trouve en bibli, à une époque j'achetais les poches, mais je les ai vendus (sans aucun problème!) en bourse aux livres.
Mickael Connelly serait déjà un bon point de départ il me semble
Les priorités, oui. ^_^
Bonne journée!
Personnellement il m'est difficile d'en trouver de vraiment bons. J'ai arrêté il y a quelques jours "Les emmurés" de Brussolo. Ce n'était pas si mal, mais tellement dilué dans des considérations idiotes de l'héroïne, sans rapport avec l'action, que j'ai cessé. C'est la même raison qui m'a fait arrêter un Andrea Japp il y peu.
En tout cas je fuis les serial killers et les faux suspenses...
Bon dimanche.
Mon rythme ralentit aussi, mais c'est à cause des sorties. Cela va s'arranger ...