Le secret de la manufacture des chaussettes inusables
The truth according to us
Annie Barrows
NiL, 2015
Traduit par Claire Allain et Dominique Haas
Allez, si Annie Barrows n'avait pas co écrit Le cercle littéraire des amateurs d'épluchures de patates, roman que j'ai bien aimé, aurait-on traduit ainsi le titre d'origine? Ou bien surfe-t-on sur la vague des titres à rallonge? Quoiqu'il en soit, cette manufacture existe quand même dans le roman...
Allez, s'il ne s'agissait pas d'ajouter une (grosse) pierre au challenge pavé de l'été chez Brize, aurais-je lu les 616 pages ou bien me serais-je contentée comme (trop) souvent au bout de 100 voire 300 pages d'aller zieuter la fin et passer à un autre livre? Possible...
Allez, je suis sympa, je vous parle de l'histoire. A Macedonia, Virginie Occidentale, en 1938, l'été est très chaud, très moite. Le thé glacé coule à flot, l'alcool un peu moins visiblement (on est en zone alcool prohibé, mais on se débrouille). Bientôt doit être célébré le cent cinquantième anniversaire de la création de la ville. Moment choisi par une étrangère pour y arriver, en ville : Layla n'a pas eu le choix, fâchée avec son père fortuné, elle doit travailler, et participer au Federal Writers' Project pour écrire un livre sur la ville. Les avis vont forcément diverger, selon les interlocuteurs interrogés, source d'amusement pour le lecteur.
Car étonnamment ce roman aurait dû me plaire. De l'humour, de l'ironie, des personnages un peu foutraques, des échanges épistolaires, les points de vue de Willa et Jottie (oui, j'y arrive!), un mystère qui plane, la passé pesant, tout était en place pour un page turner, non?
Donc Layla loue une chambre chez les Romeyn, enfants ou petits enfants du fondateur de la fameuse manufacture, et fort désargentés maintenant. Jottie se dévoue depuis des années à toute la famille, Willa, 12 ans, commence à laisser traîner partout ses oreilles, à fouiner et ne plus se laisser considérer comme une gamine.
Comme je n'étais pas à 100% dans l'histoire, je me suis laissée agacer par des détails idiots : Hank le policier et Shank le directeur, Melle Beck (Layla) et Melle Betts la bibliothécaire, ces noms sont trop proches...
Alors, des longueurs? Le fameux passé trop long à s'éclairer un peu? Des plaisanteries tombant parfois à plat? Je m'en veux un peu, surtout que je sais que d'autres ont aimé... Alors si vous voulez un bon gros roman où l'on en apprend sur la vie d'une petite ville sous la chaleur, c'est parfait, ce côté là est extrêmement bien rendu.
Les avis de Laeti,
The truth according to us
Annie Barrows
NiL, 2015
Traduit par Claire Allain et Dominique Haas
Allez, si Annie Barrows n'avait pas co écrit Le cercle littéraire des amateurs d'épluchures de patates, roman que j'ai bien aimé, aurait-on traduit ainsi le titre d'origine? Ou bien surfe-t-on sur la vague des titres à rallonge? Quoiqu'il en soit, cette manufacture existe quand même dans le roman...
Allez, s'il ne s'agissait pas d'ajouter une (grosse) pierre au challenge pavé de l'été chez Brize, aurais-je lu les 616 pages ou bien me serais-je contentée comme (trop) souvent au bout de 100 voire 300 pages d'aller zieuter la fin et passer à un autre livre? Possible...
Allez, je suis sympa, je vous parle de l'histoire. A Macedonia, Virginie Occidentale, en 1938, l'été est très chaud, très moite. Le thé glacé coule à flot, l'alcool un peu moins visiblement (on est en zone alcool prohibé, mais on se débrouille). Bientôt doit être célébré le cent cinquantième anniversaire de la création de la ville. Moment choisi par une étrangère pour y arriver, en ville : Layla n'a pas eu le choix, fâchée avec son père fortuné, elle doit travailler, et participer au Federal Writers' Project pour écrire un livre sur la ville. Les avis vont forcément diverger, selon les interlocuteurs interrogés, source d'amusement pour le lecteur.
Car étonnamment ce roman aurait dû me plaire. De l'humour, de l'ironie, des personnages un peu foutraques, des échanges épistolaires, les points de vue de Willa et Jottie (oui, j'y arrive!), un mystère qui plane, la passé pesant, tout était en place pour un page turner, non?
Donc Layla loue une chambre chez les Romeyn, enfants ou petits enfants du fondateur de la fameuse manufacture, et fort désargentés maintenant. Jottie se dévoue depuis des années à toute la famille, Willa, 12 ans, commence à laisser traîner partout ses oreilles, à fouiner et ne plus se laisser considérer comme une gamine.
Comme je n'étais pas à 100% dans l'histoire, je me suis laissée agacer par des détails idiots : Hank le policier et Shank le directeur, Melle Beck (Layla) et Melle Betts la bibliothécaire, ces noms sont trop proches...
Alors, des longueurs? Le fameux passé trop long à s'éclairer un peu? Des plaisanteries tombant parfois à plat? Je m'en veux un peu, surtout que je sais que d'autres ont aimé... Alors si vous voulez un bon gros roman où l'on en apprend sur la vie d'une petite ville sous la chaleur, c'est parfait, ce côté là est extrêmement bien rendu.
Les avis de Laeti,
Commentaires
Hum, tu sais, je suis tous terrains, si tu savais tout ce que je commence!
(et sinon, tu as indiqué les éditions du Nil, mais c'est dans sa version poche qu'il fait plus de 600 pages, pour le pavé de l'été)
Amours? Cela signifie que tu as terminé ce que je t'avais passé, alors bravo! Dis donc, pour Proust, il faudrait que tu n'aies que cela sous la main, sinon le pauvre aura du mal à se frayer un chemin... Tu le places prio absolue, tu verras.