Je cite Jérôme (tu me permets) dans un commentaire récent:
"Je ne suis pas fan de polar mais McBain est bien plus qu'un auteur de polar."
Jérôme a TOUT compris!
"Lundi matin arriva.
Il arrive toujours.
Le lundi matin, on se réveille, on examine l'existence telle qu'elle se présente, et on trouve qu'elle se présente mal. Le lundi est comme ça, c'est la nature de la bête. Le lundi devrait être un commencement, quelque chose comme un nouvel an à la petite semaine. Mais pas du tout. Le lundi est invariablement un sale jour. On devrait interdire le lundi."
Si vous pensez "quézaco 87ème district", ma mission ce matin est toute trouvée... Parce qu'il est grand grand temps que vous fassiez connaissance de la brigade du 87ème district dans la ville tentaculaire d'Isola imaginée par Ed McBain. Ecrits entre 1956 et 2005, les 53 romans en tout suivent la vie d'une brigade de policiers. Il n'est bien évidemment pas question de lire tous les romans d'affilée, un seul peut suffire au départ. Mais les aficionados (et ils sont nombreux !) savent qu' Omnibus s'est lancé dans la parution de la totalité (neuf bons gros volumes tenant parfaitement ouverts en main). J'ai déjà lu le 1( 87ème district : Du balai, Le sonneur, Le fourgue Faites moi confiance Victime au choix Crédit illimité Souffler n'est pas tuer), voici le 2, et le 3 m'attend, en 2017?
"Je ne suis pas fan de polar mais McBain est bien plus qu'un auteur de polar."
Jérôme a TOUT compris!
"Lundi matin arriva.
Il arrive toujours.
Le lundi matin, on se réveille, on examine l'existence telle qu'elle se présente, et on trouve qu'elle se présente mal. Le lundi est comme ça, c'est la nature de la bête. Le lundi devrait être un commencement, quelque chose comme un nouvel an à la petite semaine. Mais pas du tout. Le lundi est invariablement un sale jour. On devrait interdire le lundi."
Si vous pensez "quézaco 87ème district", ma mission ce matin est toute trouvée... Parce qu'il est grand grand temps que vous fassiez connaissance de la brigade du 87ème district dans la ville tentaculaire d'Isola imaginée par Ed McBain. Ecrits entre 1956 et 2005, les 53 romans en tout suivent la vie d'une brigade de policiers. Il n'est bien évidemment pas question de lire tous les romans d'affilée, un seul peut suffire au départ. Mais les aficionados (et ils sont nombreux !) savent qu' Omnibus s'est lancé dans la parution de la totalité (neuf bons gros volumes tenant parfaitement ouverts en main). J'ai déjà lu le 1( 87ème district : Du balai, Le sonneur, Le fourgue Faites moi confiance Victime au choix Crédit illimité Souffler n'est pas tuer), voici le 2, et le 3 m'attend, en 2017?
Chaque roman d'environ 120 pages peut se lire indépendamment, l'auteur présentant succinctement chacun des policiers de la brigade intervenant dans ladite histoire. Je viens d'engloutir 7 enquêtes et je confirme : c'est très addictif! Dès la première page, on est plongé dans l'ambiance. Ce peut être la belle description de la ville, personnage à part entière. Ou les dialogues. Ou le rythme sans faille. Ou les enquêtes en elles-mêmes. Ou les petites réflexions en passant, sur la conception du métier de flic ou la vie en général. Je l'ignore, mais à chaque fois ça fonctionne!
Cerise sur le gâteau quand on lit dans l'ordre de parution: les saisons s'écoulent, la vie aussi. Au départ du volume 1 l'inspecteur Carella n'est pas marié, au début du 2 sa femme est enceinte, à la fin du 2 les gamins marchent et parlent... Certains flics sont morts, etc.
Juste pour donner une idée de l'imagination de l'auteur, voici rapidement une présentation des 7 intrigues du volume.
Soupe aux poulets : Pendant que Carella tente de résoudre une histoire de suicide en pièce close, une femme prend en otage tous ses collègues de bureau, attendant son arrivée pour le descendre.
Pas d'avenir pour le futur : la sœur de Carella se marie, mais un mystérieux tueur embusqué suit la noce, objectif, se venger du marié.
Rançon sur un thème mineur : le fils d'un riche homme d'affaires est enlevé, mais en fait il y a erreur sur le gamin.
La main dans le sac : Où l'on trouve une main de cadavre dans un sac... Une histoire des plus terribles.
A la bonne heure : Plus drôle, une équipe de cambrioleurs.
Mourir pour mourir : Se déroule dans un quartier d'habitants originaires de Porto Rico, avec des gamins tentés par les caïds et les bandes. Plutôt noir.
Le dément à lunettes : un tueur descend quatre personnes dans une librairie, parmi lesquelles une proche d'un des inspecteurs.
(traducteurs : Louis Saurin, Philippe Aronson, Jean-François Merle, Sylvie Fontaine, Jean Charles Provost, , Claire Céra, Georges Monny)
"L'employé devait être en train d'additionner des chiffres, comme tous les employés de tous les guichets du monde chaque fois que l'on a besoin d'un renseignement. S'ils n'additionnent pas des chiffres, ils comptent des tickets, ou de l'argent, ou des timbres, ou leurs doigts de pied, mais il est inévitable qu'ils comptent quelque chose et sont bien trop occupés à compter pour s'intéresser à vous et à vos problèmes."
Faites moi confiance, c'est de l'incontournable, du pur nanan, du haut de gamme.
En plus ça me permet de décrocher l'entrée au challenge du Pavé de l'été chez Brize, avec 880 pages.
"L'employé devait être en train d'additionner des chiffres, comme tous les employés de tous les guichets du monde chaque fois que l'on a besoin d'un renseignement. S'ils n'additionnent pas des chiffres, ils comptent des tickets, ou de l'argent, ou des timbres, ou leurs doigts de pied, mais il est inévitable qu'ils comptent quelque chose et sont bien trop occupés à compter pour s'intéresser à vous et à vos problèmes."
Faites moi confiance, c'est de l'incontournable, du pur nanan, du haut de gamme.
En plus ça me permet de décrocher l'entrée au challenge du Pavé de l'été chez Brize, avec 880 pages.
Commentaires
sinon question à deux dollars canadiens : c'est quoi du "pur nanan" ???
allô du Québec !
Et bonnes vacances!!!! Je suis l'affaire sur Facebook!
En fait on se demande quand il dormait, cet auteur, avec tous ses pseudos. J'ai lu aussi Graine de violence; il a bossé sur Les oiseaux, etc. bref, quel talent!
Et en fait, un de ses romans, ça se lit comme on boit un rosé bien frais (avec modération), sans s'en apercevoir ou presque tellement ça coule bien.
Un roman = 120 pages, ça se lit en quelques heures!
Le Papou
Pour ma part je quitte les bords du Baïkal ...je me suis un peu lassée en cours de cet ermitage glaçé...
Place à de la lecture pour la plage 😆bisous
Ah Tesson je suppose, bah tu le finiras plus tard.
Je ne vais pas à la plage, je lis à l'ombre!!!^_^
Sur ce, je vais vérifier que les tomes suivants sont dans le catalogue de la bibliothèque...
Merci pour cette découverte !
Vous comprendrez que je n'ai pas l'intention de rien vendre, puisque je voudrais acheter! Je constate que les livres prêtés sont souvent des livres non revus, hélas. Je compatis avec vous et vous souhaite bonne chasse de ces chroniques!
Je signale aussi que c'est parfaitement lisible en anglais, au cas où vous pourriez vous y lancer.