Paris-Brest
Tanguy Viel
Minuit (poche), 2013
Lors d’une lecture à Chambord de son dernier roman (pas encore paru je crois) où revenait le 'fils Kermeur', j'ai craqué pour 'Paris-Brest' dans lequel il était déjà présent. Encore un peu mystérieux, ce personnage, mais après La disparition de Jim Sullivan et Insoupçonnable, je savais que Tanguy Viel saurait m'entraîner dans son monde...
Plutôt court (moins de 200 pages), ce roman fut idéal pour un voyage en train, pas Paris-Brest, je ne fignole pas à ce point, mais un Paris-Vierzon (précédé d'un aller).
Me voilà bien embêtée au moment de raconter un peu de l'histoire : disons que le narrateur, à 17 ans, est laissé sur place à Brest pour veiller sur sa grand mère richissime (on apprend comment elle l'est devenue), pendant que ses parents doivent s'exiler en Languedoc-Roussillon. Grand mère dont la femme de ménage est justement la mère du 'fils Kermeur', lequel fils fut un 'camarade' de classe du narrateur.
Quelque temps et événements plus tard, le narrateur se retrouve à Paris, écrit une histoire de sa famille, puis revient passer un Noël en famille, et, ma foi, tout se mélange un peu, et je reste un poil là, mais ça n'a pas d'importance parce que si je retrouve le fils Kermeur dans un autre roman ça me va très bien.
En fait tout est dans la façon d'écrire de Tanguy Viel (mention spéciale : il excelle aussi à lire ses romans!), une sorte de parlé/écrit qui déroule une ficelle que le lecteur ne peut que suivre sans résister (s'il résiste, ça casse, à mon avis), avec au détour des phrases de grandes avancées dans l'histoire, des révélations inattendues et souvent coup de poing/respiration coupée, le tout emballé dans un humour très pince sans rire et dixième degré au moins, humour oui mais au final l'histoire est plutôt tragique et terrible.
Une question : mais on n'entend plus parler de Mme Kermeur?
Allez, des passages où deux régions sont évoquées (il n'y aura pas de jaloux, quoi)
"Mais quelqu'un qui vous dit que le Languedoc-Roussillon est une des régions les plus belles de France, moi je n’appelle pas ça un ami."
"D'un côté je voulais faire un roman familial à la française, et cela d'autant plus que tout se passe en Bretagne et pire qu'en Bretagne, dans le Finistère Nord, c'est-à-dire dans la partie la plus hostile, la plus sauvage et la plus rocheuse de Bretagne"...
En parlent Passion des livres, jemelivre, athalie, plaisirs à cultiver, krol, aux bouquins garnis, kathel, qui mènera à d'autres billets..., clara,
Tanguy Viel
Minuit (poche), 2013
Lors d’une lecture à Chambord de son dernier roman (pas encore paru je crois) où revenait le 'fils Kermeur', j'ai craqué pour 'Paris-Brest' dans lequel il était déjà présent. Encore un peu mystérieux, ce personnage, mais après La disparition de Jim Sullivan et Insoupçonnable, je savais que Tanguy Viel saurait m'entraîner dans son monde...
Plutôt court (moins de 200 pages), ce roman fut idéal pour un voyage en train, pas Paris-Brest, je ne fignole pas à ce point, mais un Paris-Vierzon (précédé d'un aller).
Me voilà bien embêtée au moment de raconter un peu de l'histoire : disons que le narrateur, à 17 ans, est laissé sur place à Brest pour veiller sur sa grand mère richissime (on apprend comment elle l'est devenue), pendant que ses parents doivent s'exiler en Languedoc-Roussillon. Grand mère dont la femme de ménage est justement la mère du 'fils Kermeur', lequel fils fut un 'camarade' de classe du narrateur.
Quelque temps et événements plus tard, le narrateur se retrouve à Paris, écrit une histoire de sa famille, puis revient passer un Noël en famille, et, ma foi, tout se mélange un peu, et je reste un poil là, mais ça n'a pas d'importance parce que si je retrouve le fils Kermeur dans un autre roman ça me va très bien.
En fait tout est dans la façon d'écrire de Tanguy Viel (mention spéciale : il excelle aussi à lire ses romans!), une sorte de parlé/écrit qui déroule une ficelle que le lecteur ne peut que suivre sans résister (s'il résiste, ça casse, à mon avis), avec au détour des phrases de grandes avancées dans l'histoire, des révélations inattendues et souvent coup de poing/respiration coupée, le tout emballé dans un humour très pince sans rire et dixième degré au moins, humour oui mais au final l'histoire est plutôt tragique et terrible.
Une question : mais on n'entend plus parler de Mme Kermeur?
Allez, des passages où deux régions sont évoquées (il n'y aura pas de jaloux, quoi)
"Mais quelqu'un qui vous dit que le Languedoc-Roussillon est une des régions les plus belles de France, moi je n’appelle pas ça un ami."
"D'un côté je voulais faire un roman familial à la française, et cela d'autant plus que tout se passe en Bretagne et pire qu'en Bretagne, dans le Finistère Nord, c'est-à-dire dans la partie la plus hostile, la plus sauvage et la plus rocheuse de Bretagne"...
En parlent Passion des livres, jemelivre, athalie, plaisirs à cultiver, krol, aux bouquins garnis, kathel, qui mènera à d'autres billets..., clara,
Commentaires
J'ai lu deux autres titres de l'auteur, avec plaisir d'ailleurs. On se sent embrouillé!
Bon, ça m'étonnait que ce roman t'ai échappé.L'auteur est vraiment fort intéressant, tu sais.
comme pour Violette j'ai tout de suite pensé au gâteau surtout après tes madeleines ;-)
Bises et bonne soirée
;-)
Un régal Paris-Brest, comme toujours avec Viel, je suis un inconditionnel des gourmandises.
Oui, j'ai compris qu'il est en train d'écrire un roman où le fils Kermeur apparaît, mais il s'agissait là de la lecture de certains passages (attirants, les passages)