Pour faire l'amour
The act of love
Howard Jacobson
Calmann-lévy, 2016
Curieuse illustration de couverture, mais finalement rendant bien l'univers bizarre où plonge cette lecture... En résumé, mais un résumé trompeur, forcément, le narrateur, Félix Quinn possède une boutique achat/vente de livres rares, activité fort select, il habite un hôtel particulier et est marié à la très belle Marisa, s'occupant comme bénévole entre deux shoppings et rendez-vous. Vous l'aurez compris, pas de soucis de fin de mois dans ce roman.
Mais Félix est une sorte de masochiste mental (ses pères et grand père étaient assez pervers aussi, dans un autre genre). Follement amoureux de Marisa (arrachée à un précédent mari) il imagine de lui fournir un amant (même s'il elle peut très bien s'en occuper elle-même) mais un amant de son choix, à savoir Marius.
Si vous aimez le graveleux et le glauque, hé bien non, pas de ça ici; on croise plutôt des exemples tirés de l'art et la littérature classique. Le seul passage un peu 'hum hum' est narré à la troisième personne, justement. Et avec ironie, finesse et élégance, comme tout le roman d'ailleurs. Jacobson ne laisse jamais son lecteur tranquille, il le bouscule; c'est intelligent, étonnant, dérangeant, tordu(?).
Un tableau de la Wallace collection, apparaissant dans le roman :
En prime une jolie visite guidée de la Wallace collection...
Les avis de Nicole G (je manque tellement de temps que je n'ai pas cherché les autres avis)
The act of love
Howard Jacobson
Calmann-lévy, 2016
Curieuse illustration de couverture, mais finalement rendant bien l'univers bizarre où plonge cette lecture... En résumé, mais un résumé trompeur, forcément, le narrateur, Félix Quinn possède une boutique achat/vente de livres rares, activité fort select, il habite un hôtel particulier et est marié à la très belle Marisa, s'occupant comme bénévole entre deux shoppings et rendez-vous. Vous l'aurez compris, pas de soucis de fin de mois dans ce roman.
Mais Félix est une sorte de masochiste mental (ses pères et grand père étaient assez pervers aussi, dans un autre genre). Follement amoureux de Marisa (arrachée à un précédent mari) il imagine de lui fournir un amant (même s'il elle peut très bien s'en occuper elle-même) mais un amant de son choix, à savoir Marius.
Si vous aimez le graveleux et le glauque, hé bien non, pas de ça ici; on croise plutôt des exemples tirés de l'art et la littérature classique. Le seul passage un peu 'hum hum' est narré à la troisième personne, justement. Et avec ironie, finesse et élégance, comme tout le roman d'ailleurs. Jacobson ne laisse jamais son lecteur tranquille, il le bouscule; c'est intelligent, étonnant, dérangeant, tordu(?).
Un tableau de la Wallace collection, apparaissant dans le roman :
http://www.wallacecollection.org/whatson/treasure/57 |
Les avis de Nicole G (je manque tellement de temps que je n'ai pas cherché les autres avis)
Commentaires
J'adore cette idée des deuxièmes chances...
Comme toi je me demande bien quel est ce petit pays dont on parle tant!
Ce Petit pays de Gael Faye vient d'obtenir le prix Fnac. J'ai juste lu quelques pages mais ne possède pas le livre.