En toute franchise
Let me be Frank with you
Richard Ford
Editions de l'Olivier, 2015
Traduit par Josée Kamoun
Vous je ne sais pas, mais j'aime bien Frank Bascombe, le personnage (fictif 100%? ou pas?) de Richard Ford que le lecteur peut suivre depuis des années. Voir mon billet sur L'état des lieux.
A 68 ans, le voilà remarié, avec Sally tout se passe bien, il a quelques nouvelles de ses deux enfants, il est à la retraite (il était agent immobilier) et de retour à Haddam, la ville où il a habité durant de longues années.
Quatre textes d'égale longueur, comme des nouvelles, mais un poil liés, disons alors des chapitres.
L'ouragan Sandy a dévasté la côte et il va voir à quoi ressemble le coin et rencontrer l'acheteur de sa maison à l'époque.
Une ancienne habitante de sa maison demande l'autorisation de la visiter, il accepte, et apprend ce qui s'y est passé.
Il rend visite à son ex, souffrant d'un début de Parkinson, résidente d'une maison de soins de luxe.
Une de ses connaissances, perdu de vue depuis des années, désire le rencontrer.
Dit comme cela, oui bof, mais Richard Ford a l'art de raconter les petits événements, les évolutions, les réactions, même et surtout ce qui ne sort pas de l'expérience de chacun. Avec humour bien sûr. Sans oublier qu'il continue à décrire l'évolution d'une certaine société américaine, ces petites villes du New Jersey dans la crise immobilière, et là les semaines après l'élection d'Obama (2012)
"Personnellement j'ai pris le parti de ne plus me regarder dans la glace; ça revient moins cher que la chirurgie esthétique."
"Tout bien considéré, il est difficile d'avoir le dernier mot contre son ex-femme -on le savait déjà."
Let me be Frank with you
Richard Ford
Editions de l'Olivier, 2015
Traduit par Josée Kamoun
Vous je ne sais pas, mais j'aime bien Frank Bascombe, le personnage (fictif 100%? ou pas?) de Richard Ford que le lecteur peut suivre depuis des années. Voir mon billet sur L'état des lieux.
A 68 ans, le voilà remarié, avec Sally tout se passe bien, il a quelques nouvelles de ses deux enfants, il est à la retraite (il était agent immobilier) et de retour à Haddam, la ville où il a habité durant de longues années.
Quatre textes d'égale longueur, comme des nouvelles, mais un poil liés, disons alors des chapitres.
L'ouragan Sandy a dévasté la côte et il va voir à quoi ressemble le coin et rencontrer l'acheteur de sa maison à l'époque.
Une ancienne habitante de sa maison demande l'autorisation de la visiter, il accepte, et apprend ce qui s'y est passé.
Il rend visite à son ex, souffrant d'un début de Parkinson, résidente d'une maison de soins de luxe.
Une de ses connaissances, perdu de vue depuis des années, désire le rencontrer.
Dit comme cela, oui bof, mais Richard Ford a l'art de raconter les petits événements, les évolutions, les réactions, même et surtout ce qui ne sort pas de l'expérience de chacun. Avec humour bien sûr. Sans oublier qu'il continue à décrire l'évolution d'une certaine société américaine, ces petites villes du New Jersey dans la crise immobilière, et là les semaines après l'élection d'Obama (2012)
"Personnellement j'ai pris le parti de ne plus me regarder dans la glace; ça revient moins cher que la chirurgie esthétique."
"Tout bien considéré, il est difficile d'avoir le dernier mot contre son ex-femme -on le savait déjà."
Commentaires
D'après ce que tu dis, je ne sais pas trop quoi en penser.
De toute façon, je n'allonge plus ma PAL pour l'instant, mais c'est toujours un plaisir de lire les avis des autres sur les bouquins,même si je ne les lis pas.
Bonne semaine.
Moi aussi j'ai bien attaqué la vieille PAL récemment (Montaigne, Theroux -à venir). L'ennui c'est que j'ai fait une descente chez Emmaüs rayon bouquins. M'en parle pas.^_^