Les huit montagnes
Le otto montagne
Paolo Cognetti
Stock La cosmopolite, 2017
Traduit par Anita Rochedy
Pourquoi cette lecture? Je n'ai vu que des avis conquis, émanant d'un large panel de lecteurs, alors allons-y pour découvrir ces huit montagnes venant d'Italie.
Le roman étant par ailleurs toujours emprunté à la bibliothèque, la tension montait depuis des semaines : je le voulais!
Pietro est milanais, son père adore crapahuter en montagne. Voilà les parents de Pietro louant une maison très simple dans un petit village mourant tout doucement, Grana. Là Pietro fait connaissance de Bruno, âgé de onze ans lui aussi et dont la situation scolaire semble peu claire, sa famille l'employant en montagne à divers travaux. Pietro et Bruno deviennent amis, le second entraînant le premier à la découverte des coins perdus, tandis que le père de Pietro essaie de les emmener en plus haute montagne.
Comme dit la quatrième de couverture, roman d'apprentissage et de filiation. Bien.
Des années plus tard, deuxième partie. La vie a continué. Père et fils n'avaient plus guère d'atomes crochus. Les deux jeunes se sont perdus de vue. Jusqu'à ce que Pietro se voie obligé de retourner à Grana et renouer avec Bruno, qui durant des années était proche du père de Pietro.
En troisième partie, l'amitié entre les désormais adultes est plus forte que jamais, même à des kilomètres de distance.
Si je dis que je me suis parfois ennuyée, surtout en première partie et que seuls les avis des autres m'ont poussée à y aller voir, me jettera-t-on la pierre? (ramassée dans ces montagnes)
Un poil de nature ne m'effraie pas, j'aime Mario Rigoni Stern (pour rester dans les mêmes régions) et les pères et mères taiseux, pourquoi pas. Mais il y faut la manière, et là je n'ai pas frémi du tout. Le vent ne m'a rien chuchoté, les paysages m'ont laissée indifférente. Il m'aurait fallu sans doute plus d'aspérités dans les phrases, des prises comme lors d'escalades, quoi.
Heureusement, sans tomber sous le charme, hein!, j'ai apprécié certains passages, comme les carnets de messages dans les boîtes de conserve, les avalanches quand Bruno et Pietro sont dans la maison, le construction de celle-ci, le dur travail de Bruno dans les alpages, l'évolution -et le déclin tout de même- de Grana, bref, plutôt ce qui se trouve dans les deux derniers tiers. La mère de Pietro est pour moi devenue au fil du temps un personnage fortement intéressant aussi.
Les avis de cathulu, saxaoul, dominique, plein d'autres mais google fait de la résistance ... Je n'ai pas trouvé d'avis mitigé, en fait.
Le otto montagne
Paolo Cognetti
Stock La cosmopolite, 2017
Traduit par Anita Rochedy
Pourquoi cette lecture? Je n'ai vu que des avis conquis, émanant d'un large panel de lecteurs, alors allons-y pour découvrir ces huit montagnes venant d'Italie.
Le roman étant par ailleurs toujours emprunté à la bibliothèque, la tension montait depuis des semaines : je le voulais!
Pietro est milanais, son père adore crapahuter en montagne. Voilà les parents de Pietro louant une maison très simple dans un petit village mourant tout doucement, Grana. Là Pietro fait connaissance de Bruno, âgé de onze ans lui aussi et dont la situation scolaire semble peu claire, sa famille l'employant en montagne à divers travaux. Pietro et Bruno deviennent amis, le second entraînant le premier à la découverte des coins perdus, tandis que le père de Pietro essaie de les emmener en plus haute montagne.
Comme dit la quatrième de couverture, roman d'apprentissage et de filiation. Bien.
Des années plus tard, deuxième partie. La vie a continué. Père et fils n'avaient plus guère d'atomes crochus. Les deux jeunes se sont perdus de vue. Jusqu'à ce que Pietro se voie obligé de retourner à Grana et renouer avec Bruno, qui durant des années était proche du père de Pietro.
En troisième partie, l'amitié entre les désormais adultes est plus forte que jamais, même à des kilomètres de distance.
Si je dis que je me suis parfois ennuyée, surtout en première partie et que seuls les avis des autres m'ont poussée à y aller voir, me jettera-t-on la pierre? (ramassée dans ces montagnes)
Un poil de nature ne m'effraie pas, j'aime Mario Rigoni Stern (pour rester dans les mêmes régions) et les pères et mères taiseux, pourquoi pas. Mais il y faut la manière, et là je n'ai pas frémi du tout. Le vent ne m'a rien chuchoté, les paysages m'ont laissée indifférente. Il m'aurait fallu sans doute plus d'aspérités dans les phrases, des prises comme lors d'escalades, quoi.
Heureusement, sans tomber sous le charme, hein!, j'ai apprécié certains passages, comme les carnets de messages dans les boîtes de conserve, les avalanches quand Bruno et Pietro sont dans la maison, le construction de celle-ci, le dur travail de Bruno dans les alpages, l'évolution -et le déclin tout de même- de Grana, bref, plutôt ce qui se trouve dans les deux derniers tiers. La mère de Pietro est pour moi devenue au fil du temps un personnage fortement intéressant aussi.
Les avis de cathulu, saxaoul, dominique, plein d'autres mais google fait de la résistance ... Je n'ai pas trouvé d'avis mitigé, en fait.
Commentaires
Moi il me tente beaucoup celui-ci
Bises et bon lundi
Bonne semaine.
Tant qu'à faire autant lire Rigoni Stern. ^_^