Ma dévotion
Julia Kerninon
la brune au Rouergue, 2018
"Lorsque quelqu'un est aussi discret que moi, personne n'imagine qu'il puisse avoir un tempérament passionné. Les gens pensent que ma personnalité est un genre de bruit blanc, que le silence que je fais en société est l'écho de celui qui résonne, depuis toujours, dans l'espace clos de ma tête, sous les cheveux coiffés. Mais -je le sais mieux que personne- il ne faut pas juger un livre à sa couverture."
Est-ce l'explication du drame final? Peut-être. Après des décennies sans vagues, à protéger, soutenir Frank, à lui servir de secrétaire femme de ménage organisatrice amie et amante, quand ça pète, ça pète; et vingt-trois ans plus tard, quand ils se revoient par hasard sur un trottoir londonien, pour une fois Helen s'exprime, dans un long monologue.
Ils se sont connus à douze ans, chacun enfant de diplomate, à Rome, souffrants de leurs familles respectives (et Helen de ses frères harceleurs), et sont installés à Amsterdam, où à vingt-huit ans Frank a découvert sa passion pour la peinture et est devenu célèbre, reconnu. Helen a tenté le mariage mais en vain. Sa vie professionnelle, écriture et études littéraires, est une réussite.
Dévotion d'Helen à l'égard de Frank, parfois heureuse et toujours déséquilibrée. Frank, génie de la peinture, égoïste inconscient? Le détail de la 'soeur' est atroce.
Comme pour Buvard, j'ai dévoré ce roman, complètement happée et fascinée, plus pour l'écriture que par l'histoire.
Les avis de Motspourmots,
Julia Kerninon
la brune au Rouergue, 2018
"Lorsque quelqu'un est aussi discret que moi, personne n'imagine qu'il puisse avoir un tempérament passionné. Les gens pensent que ma personnalité est un genre de bruit blanc, que le silence que je fais en société est l'écho de celui qui résonne, depuis toujours, dans l'espace clos de ma tête, sous les cheveux coiffés. Mais -je le sais mieux que personne- il ne faut pas juger un livre à sa couverture."
Est-ce l'explication du drame final? Peut-être. Après des décennies sans vagues, à protéger, soutenir Frank, à lui servir de secrétaire femme de ménage organisatrice amie et amante, quand ça pète, ça pète; et vingt-trois ans plus tard, quand ils se revoient par hasard sur un trottoir londonien, pour une fois Helen s'exprime, dans un long monologue.
Ils se sont connus à douze ans, chacun enfant de diplomate, à Rome, souffrants de leurs familles respectives (et Helen de ses frères harceleurs), et sont installés à Amsterdam, où à vingt-huit ans Frank a découvert sa passion pour la peinture et est devenu célèbre, reconnu. Helen a tenté le mariage mais en vain. Sa vie professionnelle, écriture et études littéraires, est une réussite.
Dévotion d'Helen à l'égard de Frank, parfois heureuse et toujours déséquilibrée. Frank, génie de la peinture, égoïste inconscient? Le détail de la 'soeur' est atroce.
Comme pour Buvard, j'ai dévoré ce roman, complètement happée et fascinée, plus pour l'écriture que par l'histoire.
Les avis de Motspourmots,
Commentaires
Couverture néanmoins attirante et si l'écriture est si belle.... Noté.
Oui, lis cet auteur, que tu trouveras facilement en bibliothèque.
Daphné
très tentant et d'excellentes critiques sur Babelio
Bisous