Une femme que j'aimais
Armel Job
Robert Laffont, 2018
Grâce au mois belge (rendez-vous que je vous encourage à rejoindre) j'ai encore découvert un bon auteur, dont le nom revient assez fréquemment sur les blogs. Pas le choix, seul ce titre est présent, et pourtant je fréquente deux bibliothèques.
Claude est un jeune homme sans rien de remarquable. Il est aide pharmacien, se contente de rencontres sans lendemains, en fait il est fasciné par sa tante Adrienne, veuve habitant une belle villa pas loin de ses chez parents. Sans s'occuper des remarques, il lui rend visite tous les samedis. Elle s'intéresse à ce neveu si gentil, et lui apprend qu’elle désire lui confier un secret. Hélas, Claude file et quelque temps après, c'est trop tard pour l’écouter, car il la retrouve morte chez elle, suite à un accident semble-t-il. Notre narrateur a l'imagination fertile et imagine qu'il pourrait s'agir d'un meurtre. Délaissant cette piste improbable (pour l'instant), il décide de fouiller dans le passé d'Adrienne, mettant peu à peu à jour la vérité, non sans avoir élaboré pas mal de fausses pistes (il a de l'imagination!)
Au final, ressort l'histoire d'une femme pas si neutre que cela. Beaucoup sont tombés sous son charme, elle a connu bien des chagrins. Impossible de lâcher ce roman, remarquable par la façon fluide dont les révélations arrivent, souvent au grand dam de Claude.
"Emporter un sachet de frites bien chaudes au creux d'une main, les manger dans la rue avec les doigts de l'autre main en faisant des mouillettes dans la motte de mayonnaise accrochée au coin supérieur du papier, c'est un des plaisirs les plus intenses que l'on puisse s’offrir, un acte de foi dans l’existence. Les déprimés, les élégants, les prétentieux -toutes personnes qui grignotent la vie du bout des dents- ne mangeront jamais de frites sur le trottoir.Il n'y a que les optimistes pour se livrer en public à cette manducation jubilatoire."
Les avis de Le livre d'après, Sandrine,
Toujours le mois belge
Armel Job
Robert Laffont, 2018
Grâce au mois belge (rendez-vous que je vous encourage à rejoindre) j'ai encore découvert un bon auteur, dont le nom revient assez fréquemment sur les blogs. Pas le choix, seul ce titre est présent, et pourtant je fréquente deux bibliothèques.
Claude est un jeune homme sans rien de remarquable. Il est aide pharmacien, se contente de rencontres sans lendemains, en fait il est fasciné par sa tante Adrienne, veuve habitant une belle villa pas loin de ses chez parents. Sans s'occuper des remarques, il lui rend visite tous les samedis. Elle s'intéresse à ce neveu si gentil, et lui apprend qu’elle désire lui confier un secret. Hélas, Claude file et quelque temps après, c'est trop tard pour l’écouter, car il la retrouve morte chez elle, suite à un accident semble-t-il. Notre narrateur a l'imagination fertile et imagine qu'il pourrait s'agir d'un meurtre. Délaissant cette piste improbable (pour l'instant), il décide de fouiller dans le passé d'Adrienne, mettant peu à peu à jour la vérité, non sans avoir élaboré pas mal de fausses pistes (il a de l'imagination!)
Au final, ressort l'histoire d'une femme pas si neutre que cela. Beaucoup sont tombés sous son charme, elle a connu bien des chagrins. Impossible de lâcher ce roman, remarquable par la façon fluide dont les révélations arrivent, souvent au grand dam de Claude.
"Emporter un sachet de frites bien chaudes au creux d'une main, les manger dans la rue avec les doigts de l'autre main en faisant des mouillettes dans la motte de mayonnaise accrochée au coin supérieur du papier, c'est un des plaisirs les plus intenses que l'on puisse s’offrir, un acte de foi dans l’existence. Les déprimés, les élégants, les prétentieux -toutes personnes qui grignotent la vie du bout des dents- ne mangeront jamais de frites sur le trottoir.Il n'y a que les optimistes pour se livrer en public à cette manducation jubilatoire."
Les avis de Le livre d'après, Sandrine,
Toujours le mois belge
Commentaires
Je lirais volontiers encore cet auteur.
Bonne semaine.
J'ai déjà tenté de laisser un commentaire hier mais cela n'a as marché...
Je l'ai un jour rencontré dans mon école où il venait discuter avec des élèves et je l'ai trouvé très. ..hautain ! Du coup, je n'ai plus envie de lire ses livres !
Pareil, je découvre l'auteur, j'y reviendrai.
Quant aux rencontres... Hé oui! A l'inverse on peut trouver un auteur sympathique et ne pas arriver à lire ses livres!