Le coeur de l'Angleterre
Middle England
Jonathan Coe
Gallimard, 2019
Après un repas avec son père Colin dans une jardinerie aux multiples ramifications, Benjamin déclare
"J'aime bien cet endroit. C'est toujours une aventure, on en sait jamais ce qu'on va trouver. Parfois c'est sympa, parfois c'est désagréable, et le plus souvent c'est ce qu'il y a de plus bizarre. Mais voilà, c'est l'Angleterre. Elle nous colle aux semelles."
De 2010 à 2018, de Londres à Birmingham, en passant par Marseille et une croisière dans la Baltique, j'ai retrouvé avec plaisir certains des personnages de Bienvenue au club et Le cercle fermé. Qu'on se rassure, les avoir lus n'est pas indispensable pour suivre, et j'ai juste développé une furieuse envie de les relire...
Ces années pré-Brexit sont donc vues par le prisme de la famille Trotter et ses amis, Jonathan Coe usant comme d'habitude d'une ironie bristish bienvenue. Les craintes de certains vis à vis des 'minorités' m'ont rappelé ce qui peut exister de notre côté du Channel. Ainsi que la langue de bois de quelques politiques (ah, Nigel, j'ai aimé son pétage de plombs final). Certains événements, ignorés ou oubliés, sont juste évoqués, mais parfois je voyais un peu les 'coutures' du vêtement. Ceci étant, j'ai dévoré avec un immense plaisir parfois jubilatoire les plus de 500 pages du roman et quitté avec regret les personnages principaux, c'est un signe, non?
Middle England
Jonathan Coe
Gallimard, 2019
Après un repas avec son père Colin dans une jardinerie aux multiples ramifications, Benjamin déclare
"J'aime bien cet endroit. C'est toujours une aventure, on en sait jamais ce qu'on va trouver. Parfois c'est sympa, parfois c'est désagréable, et le plus souvent c'est ce qu'il y a de plus bizarre. Mais voilà, c'est l'Angleterre. Elle nous colle aux semelles."
De 2010 à 2018, de Londres à Birmingham, en passant par Marseille et une croisière dans la Baltique, j'ai retrouvé avec plaisir certains des personnages de Bienvenue au club et Le cercle fermé. Qu'on se rassure, les avoir lus n'est pas indispensable pour suivre, et j'ai juste développé une furieuse envie de les relire...
Ces années pré-Brexit sont donc vues par le prisme de la famille Trotter et ses amis, Jonathan Coe usant comme d'habitude d'une ironie bristish bienvenue. Les craintes de certains vis à vis des 'minorités' m'ont rappelé ce qui peut exister de notre côté du Channel. Ainsi que la langue de bois de quelques politiques (ah, Nigel, j'ai aimé son pétage de plombs final). Certains événements, ignorés ou oubliés, sont juste évoqués, mais parfois je voyais un peu les 'coutures' du vêtement. Ceci étant, j'ai dévoré avec un immense plaisir parfois jubilatoire les plus de 500 pages du roman et quitté avec regret les personnages principaux, c'est un signe, non?
Commentaires
Disons aussi que le Brexit ne me passionne plus, j'ai l'impression de ne plus rien y comprendre.
Je lirai peut-être ce roman-là, même si je n'ai pas toujours été très chanceux avec Coe.
Cependant je suppose que je lis moins?
Un poil en pause par rapport à l'habitude, c'est sûr.
Bonne semaine.
Je l'avais repéré tout de suite dans la RL.
Sinon, je sens que Coe n'est pas tellement pour le Brexit... Mais le point de vue anglais est intéressant.