Un petit tour dans l'Hindou Kouch
A short walk in the Hindou Kush
Eric Newby
Petite bibliothèque Payot, 2019
(la couverture est celle de la vieille édition
mais la récente n'est pas disponible sur le site de l'éditeur...)
Traduit par Marianne Véron
L'auteur étant un de ces incontournables voyageurs anglais du 20ème siècle, il faut s'attendre à de l'understatement bien british, de l'autodérision, décelable dès le titre car cette short walk, ce petit tour, correspondent tout de même à des zones montagneuses dépassant facilement les 6 000 mètres, qui plus est au nord est de l'Afghanistan, au Nuristan, chez les ex-kafirs convertis à l'islam fin 19ème siècle.
Tout démarre en 1956, Eric Newby est cadre commercial de haute couture, à Londres, et le voilà qui envoie un câble à son ami Hugh Carless, diplomate en poste à Rio de Janeiro : "peux-tu aller Nuristan juin?"
Bingo, c'est parti pour escalader le mont Samir (finalement atteint en 1959 et rétrogradé sous les 6 000 mètres), alors que ni l'un ni l'autre ne s'y connaît en escalade, alpinisme ou autre. Quelques jours d'entraînement dans les montagnes galloises, et les voilà partis avec l'épouse d'Eric Newby (prudemment laissée ensuite à Téhéran, le Nuristan n'étant vraiment pas un coin où emmener une occidentale)(d'ailleurs les femmes du coin travaillent aux champs ou à la maison, et se cachent ou se voilent dès qu'un étranger est détecté).
En dépit de l'impréparation, ils reviendront vivants, amaigris mais contents. La vie dans cette magnifique région est rude et leurs guides pas toujours coopératifs.
Inutile de dire que j'ai apprécié ce voyage sans bouger de chez soi, toujours admirative de ces gens un poil inconscients que rien n'arrête.
En entraînement au pays de Galles
"Un troupeau de moutons nous suivait des yeux, en faisant des bruits qui ressemblaient beaucoup à des rires."
Lors d'une panne de de voiture en Iran
"C'était le genre d'endroit où l'on démonte les moteurs sans jamais les remonter."
A short walk in the Hindou Kush
Eric Newby
Petite bibliothèque Payot, 2019
(la couverture est celle de la vieille édition
mais la récente n'est pas disponible sur le site de l'éditeur...)
Traduit par Marianne Véron
L'auteur étant un de ces incontournables voyageurs anglais du 20ème siècle, il faut s'attendre à de l'understatement bien british, de l'autodérision, décelable dès le titre car cette short walk, ce petit tour, correspondent tout de même à des zones montagneuses dépassant facilement les 6 000 mètres, qui plus est au nord est de l'Afghanistan, au Nuristan, chez les ex-kafirs convertis à l'islam fin 19ème siècle.
Tout démarre en 1956, Eric Newby est cadre commercial de haute couture, à Londres, et le voilà qui envoie un câble à son ami Hugh Carless, diplomate en poste à Rio de Janeiro : "peux-tu aller Nuristan juin?"
Bingo, c'est parti pour escalader le mont Samir (finalement atteint en 1959 et rétrogradé sous les 6 000 mètres), alors que ni l'un ni l'autre ne s'y connaît en escalade, alpinisme ou autre. Quelques jours d'entraînement dans les montagnes galloises, et les voilà partis avec l'épouse d'Eric Newby (prudemment laissée ensuite à Téhéran, le Nuristan n'étant vraiment pas un coin où emmener une occidentale)(d'ailleurs les femmes du coin travaillent aux champs ou à la maison, et se cachent ou se voilent dès qu'un étranger est détecté).
En dépit de l'impréparation, ils reviendront vivants, amaigris mais contents. La vie dans cette magnifique région est rude et leurs guides pas toujours coopératifs.
Inutile de dire que j'ai apprécié ce voyage sans bouger de chez soi, toujours admirative de ces gens un poil inconscients que rien n'arrête.
https://en.wikipedia.org/wiki/Eric_Newby |
"Un troupeau de moutons nous suivait des yeux, en faisant des bruits qui ressemblaient beaucoup à des rires."
Lors d'une panne de de voiture en Iran
"C'était le genre d'endroit où l'on démonte les moteurs sans jamais les remonter."
Commentaires
C'est bien dans celui là qu'ils trouvent asile dans une maison avec des abricotiers fabuleux dont ils se gavent ?
Bon weekend.
Oui, c'est moins risqué qu'un polar, le soir, car on ne veut pas à toute force connaître la fin. ^_^
(For a pagan song de Jonny Bealby, en anglais et pas traduit, je pense)
Je note le titre, que ce soit en anglais ne me dérange pas, mais après, faut trouver (et pas question de passer par Amachin)