Howards End (paru en 1910)
E.M. Forster
Penguin Classics, 2000
Poursuivant ma découverte de Forster, sans trop de complexes et en VO, abordable d'ailleurs, voici Howards End. Ainsi se nomme une demeure dans la campagne anglaise, appartenant en fait à Mrs Wilcox, mais qui devrait revenir à sa famille, comprenant le mari, homme d'affaires actif et pragmatique et les enfants Charles, Paul et Evie. Lors d'un voyage en Allemagne, le couple a rencontré les soeurs Schlegel, Margaret et Helen. Ces dernières sont issues d'un milieu plus mélangé, plus intellectuel, mais sans problèmes de fin de mois. Helen approche de la trentaine, sa soeur plus jeune est très spontanée. Elles sont invitées à Howards End, seule Helen s'y rend et voilà qu'elle et Paul, au grand dam de leurs familles, échangent des promesses de mariage. Le tout dure moins de 24 heures, occupe les premières pages du roman et pose le lecteur dans l'ambiance.
Cette histoire entre Paul et Helen va durablement influencer la famille Wilcox.
Par ailleurs les deux soeurs, lors d'un concert à Londres où elles résident, font connaissances d'un employé de bureau, Leonard Bast, jeune homme engagé dans une liaison peu enthousiasmante, et rêvant de plus de culture et d'échanges intellectuels.
On est à peine au début du roman, d'office pas question de décrocher, même si je me demandais où tout cela allait mener. N'ayant rien lu de la préface ou sur internet, j'ai découvert les différentes péripéties de l’histoire où tous ces personnages interviendraient. Des passages descriptifs, en particulier de la campagne anglaise et de Londres, des dialogues avec sous-entendus, des plongées dans la tête, du dialogue indirect, un poil de féminisme en ce début du 20ème siècle, et parfois en quelques lignes des avancées importantes, des découvertes étonnantes (en tout cas je n'ai rien vu venir), des ellipses parfois frustrantes. Le tout dans une Angleterre où d'ordinaire les classes sociales ne se mêlent pas, où riches et pauvres existent mais ne sortent pas de leur case de départ.
Et Howards End, la demeure? En fait les personnages y résident peu, en tout cas peu du roman s'y déroule sous les yeux du lecteur.
Les avis de lilly, Dominique, lecture/écriture, papillon,
E.M. Forster
Penguin Classics, 2000
Poursuivant ma découverte de Forster, sans trop de complexes et en VO, abordable d'ailleurs, voici Howards End. Ainsi se nomme une demeure dans la campagne anglaise, appartenant en fait à Mrs Wilcox, mais qui devrait revenir à sa famille, comprenant le mari, homme d'affaires actif et pragmatique et les enfants Charles, Paul et Evie. Lors d'un voyage en Allemagne, le couple a rencontré les soeurs Schlegel, Margaret et Helen. Ces dernières sont issues d'un milieu plus mélangé, plus intellectuel, mais sans problèmes de fin de mois. Helen approche de la trentaine, sa soeur plus jeune est très spontanée. Elles sont invitées à Howards End, seule Helen s'y rend et voilà qu'elle et Paul, au grand dam de leurs familles, échangent des promesses de mariage. Le tout dure moins de 24 heures, occupe les premières pages du roman et pose le lecteur dans l'ambiance.
Cette histoire entre Paul et Helen va durablement influencer la famille Wilcox.
Par ailleurs les deux soeurs, lors d'un concert à Londres où elles résident, font connaissances d'un employé de bureau, Leonard Bast, jeune homme engagé dans une liaison peu enthousiasmante, et rêvant de plus de culture et d'échanges intellectuels.
On est à peine au début du roman, d'office pas question de décrocher, même si je me demandais où tout cela allait mener. N'ayant rien lu de la préface ou sur internet, j'ai découvert les différentes péripéties de l’histoire où tous ces personnages interviendraient. Des passages descriptifs, en particulier de la campagne anglaise et de Londres, des dialogues avec sous-entendus, des plongées dans la tête, du dialogue indirect, un poil de féminisme en ce début du 20ème siècle, et parfois en quelques lignes des avancées importantes, des découvertes étonnantes (en tout cas je n'ai rien vu venir), des ellipses parfois frustrantes. Le tout dans une Angleterre où d'ordinaire les classes sociales ne se mêlent pas, où riches et pauvres existent mais ne sortent pas de leur case de départ.
Et Howards End, la demeure? En fait les personnages y résident peu, en tout cas peu du roman s'y déroule sous les yeux du lecteur.
Les avis de lilly, Dominique, lecture/écriture, papillon,
J'adore ce livre ! Et le film.... Je rêve de cette maison...
RépondreSupprimerSuperbe roman, en effet. Je n'ai pas vu le film (le genre de demeure de rêve où il faut du 'petit personnel' ^_^)
SupprimerElle reste à "taille humaine" (ce n'est pas Downton Abbey). Un jardin très fleuri, une petite barrière....
SupprimerD'accord, un jardin à l'anglaise, ça me va!
SupprimerJe l'ai lu après avoir vu le film, que j'ai d'ailleurs vu et revu. Un de mes préférés de l'auteur.
RépondreSupprimer(pas vu de billet, ce doit être avant blog)
SupprimerBon, tu vois, je découvre Forster sérieusement.
Pas lu mais beaucoup aimé le film.
RépondreSupprimerIvory est très bon pour ces ambiances là.
SupprimerIntéressant, je lis bien souvent les livres sans avoir lu ni la 4ème et survoler les avis pour ne pas trop en savoir.
RépondreSupprimerC'est ce que je fais pour les 'classiques' et sauf pour Le bruit et la fureur, où franchement ça m'a aidée, je préfère ne rien savoir.
SupprimerJe ne connais pas du tout mais je prends note !
RépondreSupprimerBonne journée,
Du bon classique intelligent et bien écrit, avec une histoire!
SupprimerUn pur joyau... Mon préféré de Forster (avant même Maurice).
RépondreSupprimerSi tu ne l'as déjà vue, je te conseille le film qui en a été tiré avec les excellents Emma Thompson et Anthony Hopkins, très fidèle au roman. Une mini série a été diffusée aussi sur la BBC l'an dernier, mais je ne l'ai pas encore vue.
Thompson Hopkins, j'imagine qu'ils sont excellents dans ce type d'ambiance! ((comme dans Les vestiges du jour)
SupprimerBon, tu sais, il me reste à lire celui sur les Indes, et Maurice, celui-là je l'ai lu mais il y a si longtemps que je m'en souviens à peine, et puis à l'époque j'avais sans doute dû passer à côté de son grand intérêt.
de quel film s'agit-il? visiblement vous êtes plusieurs à l'avoir bien aimé.
RépondreSupprimerJe ne l'ai pas vu, sans doute celui d'Ivory, avec Thompson et Hopkins.
SupprimerQu'est-ce que j'avais aimé ce roman. Et le film n'est pas mal non plus.
RépondreSupprimerHé oui, quelle oeuvre! Je ne pense pas voir le film, j'ai juste regardé la BA.
Supprimeroh la la ! que de souvenirs, étudié à la fac - j'ai adoré la version cinématographique du coup je me suis toujours promis de le relire !je pensais que tu le connaissais déjà !
RépondreSupprimerTu sais, là je découvre Forster (Maurice, peut-être, au siècle dernier ^_^), en VO si possible, sans complexes. Même si je ne saisis pas toutes les idées, peu importe, ça me plait.
Supprimerincroyable ! mais mieux vaut tard que jamais ! Une chambre avec vue ... oh que de souvenirs !
SupprimerCes Forster sont dans le blog, comme ça j'ai les souvenirs... J'ai eu mes périodes anglais et anglaises du 19ème siècle, ça occupe une lectrice.
SupprimerHâte de découvrir ! Ne nous leurrons pas, cela nous mène à dans quelques années quand même, vu le programme. Il y a une réserve semble-t-il infinie d'auteurs classiques anglais et US à découvrir !
RépondreSupprimerHélas hélas... J'ai aussi James, Wharton, etc. en ligne de mire...
SupprimerLe film était fantastique (comme beaucoup d'Ivory), et m'avait donné envie de lire le roman. Envie non assouvie à ce jour.
RépondreSupprimerAh Ivory et ces acteurs là, c'est du grand art! Même si en général je préfère en rester au roman.
SupprimerBon,moi, les classiques, je les laisse pour plus tard...
RépondreSupprimerTrop de livres contemporains m'intéressent !
Bonne fin de journée.
Oh dommage, un bon vieux truc, c'est plaisant. Mais oui, on a tellement de livres qui font envie, il en paraît tous les jours!
SupprimerJe me demande quel est le film. Sinon je croyais avoir déjà posté un commentaire. Bizarre.
RépondreSupprimerDésolée, oui, ton commentaire est plus haut. En fait souvent dès le début de l'après -midi je ne vais plus sur mon ordi et les commentaires ne sont validés que le lendemain.
SupprimerJe ne connaissais pas du tout mais j'imagine...et cela pourrait me plaire !
RépondreSupprimerUn roman étonnant quand on ne connaît pas du tout l'histoire!
Supprimerj'ai bien aimé le film alors le roman devrait me plaire mais pas en VO ou alors version bilingue ...
RépondreSupprimerCe n'est pas très difficile à lire. Lance toi ou alors, en français, il doit bien y avoir des traductions correctes.
SupprimerAaah ça c'est du classique ! Ce qui me fait penser que je n'ai toujours rien lu de Forster. Oui, oui, encore un...
RépondreSupprimerHum, gratuit sur ta liseuse, et on peut agrandir les caractères!
SupprimerJe l'ai lu il y a très longtemps, je garde aussi un beau souvenir du film (et du duo Thomson-Hopkins)
RépondreSupprimerUn très bon duo, vu dans un autre film, pas celui-ci.
SupprimerJ'ai lu le roman et vu le film avec Emma Thompson/ Hopkins où ils sont tous deux maître d'hôtel et gouvernante dans une grande maison. Mais ce n'est pas l'histoire que tu racontes ? Alors avec quel titre je confonds? Y a-t-il une différence entre Howards end et Le retour à Howards end? Je vais aller faire des recherches parce que cela m'intrigue.
RépondreSupprimerTu confonds avec l'excellent Les vestiges du jour, je l'ai vu celui là et aussi lu le roman.
SupprimerBah, a priori retour ou pas ça m'a l'air d'être juste une différence de traduction?
Mais oui, tu as raison, je n'arrivais plus à différencier les deux titres ! Moi aussi j'ai lu et vu et c'est excellent !
SupprimerOn est dans les deux cas dans une subtilité très british...
SupprimerAucun Forster sur mon blog alors que j'ai tant aimé le lire (en traduction) après avoir vu les excellentes adaptations de James Ivory, je l'avoue. Aussi ai-je pris plaisir à lire ton billet enthousiaste.
RépondreSupprimer"Retour à Howards End" est un de mes films préférés, vu et revu, un chef-d'oeuvre.
Avec de tels acteurs, cela n'est pas étonnant.
SupprimerIl doit me rester deux de ses romans à lire, chic!
Ce que j'ai pu aimer... quels souvenirs de lecture. J'adore Forster.
RépondreSupprimerTu parles! Je veux tous les lire (c'est bien parti)
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