Prosper à l'oeuvre
Eric Chevillard
Notabilia, 2019
Illustrations de Jean-François Martin
A la lecture des citations de la page 9, sans aucun doute toutes réellement tirées de romans ayant déjà subi les foudres d'Eric Chevillard, j'hésite entre écarquiller les yeux et être durablement effondrée. Ma foi, quand on lit un Harlequin mouture classique, au moins on sait à quoi s'attendre, c'est dans le contrat. Mais là, s'agissant d'auteurs reconnus, ayant pourrait-on dire pignon sur rue, et pour certains fort sympathiques, que dire?
Une petite pour la route
"Rien n'était tragique. Il savait qu'il existait des navettes entre l'île de la souffrance, celle de l'oubli, et celle, plus lointaine encore, de l'espoir."
Prosper Brouillon, lui, est un auteur que l'on espère fictif, quoique je soupçonne que Chevillard en a rencontré. Prose boursouflée, au grand dam de Max, son éditeur, qui renonce face à la menace de le quitter pour un concurrent. Car il rapporte des pépettes, Prosper!
Prosper qui dévoile tout ou presque de sa vie d'écrivain, n'hésitant pas à conseiller (stages payants), cherchant à écrire sous des cieux en général ensoleillés, flairant les filons des sujets bankables. Cette fois sa muse l’entraîne dans une enquête policière, dont le lecteur de Chevillard suivra l'élaboration, les pistes, les clichés (pour offrir tout de même une histoire qui en vaut d'autres). Bien sûr les méandres de la pensée chevillardesque -ça passe ou ça casse- sont présents, ce qui rend ce roman parfaitement impossible à présenter. Les fans de l'auteur (dont je suis) en feront leur miel.
Les fans? Justement j'ai une liste (aidez-moi à la compléter) : motspourmots, cathulu,
Eric Chevillard
Notabilia, 2019
Illustrations de Jean-François Martin
A la lecture des citations de la page 9, sans aucun doute toutes réellement tirées de romans ayant déjà subi les foudres d'Eric Chevillard, j'hésite entre écarquiller les yeux et être durablement effondrée. Ma foi, quand on lit un Harlequin mouture classique, au moins on sait à quoi s'attendre, c'est dans le contrat. Mais là, s'agissant d'auteurs reconnus, ayant pourrait-on dire pignon sur rue, et pour certains fort sympathiques, que dire?
Une petite pour la route
"Rien n'était tragique. Il savait qu'il existait des navettes entre l'île de la souffrance, celle de l'oubli, et celle, plus lointaine encore, de l'espoir."
Prosper Brouillon, lui, est un auteur que l'on espère fictif, quoique je soupçonne que Chevillard en a rencontré. Prose boursouflée, au grand dam de Max, son éditeur, qui renonce face à la menace de le quitter pour un concurrent. Car il rapporte des pépettes, Prosper!
Prosper qui dévoile tout ou presque de sa vie d'écrivain, n'hésitant pas à conseiller (stages payants), cherchant à écrire sous des cieux en général ensoleillés, flairant les filons des sujets bankables. Cette fois sa muse l’entraîne dans une enquête policière, dont le lecteur de Chevillard suivra l'élaboration, les pistes, les clichés (pour offrir tout de même une histoire qui en vaut d'autres). Bien sûr les méandres de la pensée chevillardesque -ça passe ou ça casse- sont présents, ce qui rend ce roman parfaitement impossible à présenter. Les fans de l'auteur (dont je suis) en feront leur miel.
Les fans? Justement j'ai une liste (aidez-moi à la compléter) : motspourmots, cathulu,
Commentaires
Merci pour la découverte.
Le titre est savoureux.