Opération âme errante
Opération Wandering Soul, 1993
Richard Powers
Le cherche midi, 2019
Traduit par Jean-Yves Pellegrin
Un titre paru il y a longtemps et enfin traduit? On se demande pourquoi avoir attendu, car cet opus est parfaitement au niveau des autres. Les mystères de l'édition... Les fans de Powers y retrouveront son écriture plutôt fouillée, son souffle, son empathie. Un roman de Richard Powers ne laisse jamais indifférent, même si j'avoue ne pas avoir vraiment tout compris. Cela peut être lyrique, évocateur de faits dont on ne se souvient pas toujours, cela peut faucher le lecteur au cours d'une phrase, par un détail douloureux et atroce sur le mal fait aux enfants.
Les enfants, oui. Un chapitre peut être consacré à une réécriture du conte du joueur de flûte de Hamelin, présenter la croisade des enfants, parler de la construction d'une école dans le sud est asiatique par des enfants privilégiés, décrire un attentat dans une école primaire, nous plonger dans le quotidien foutraque d'enfants très malades à l'hôpital (ah Nicolino), émouvoir avec la lumineuse petite Joy, réfugiée du Laos et bouffée par la maladie, amuser ironiquement avec l’évacuation des petits londoniens lors de la seconde guerre mondiale.
Après une extraordinaire arrivée (par les tentaculaires voies traversant Los Angeles) du docteur Kraft à son hôpital où il exerce en chirurgie pédiatrique, on est ferré. Il tombe raide amoureux de la belle Linda Espera, kinésithérapeute, mais on n'est pas dans un roman Harlequin, bien sûr. Alors faites confiance à Richard Powers pour ne pas vous diriger là où vous le pensiez. C'est dense, parfois beaucoup, et pas très optimiste sur notre monde...
L'opération wandering soul a réellement existé, au Vietnam.
Les avis de babelio,
Opération Wandering Soul, 1993
Richard Powers
Le cherche midi, 2019
Traduit par Jean-Yves Pellegrin
Un titre paru il y a longtemps et enfin traduit? On se demande pourquoi avoir attendu, car cet opus est parfaitement au niveau des autres. Les mystères de l'édition... Les fans de Powers y retrouveront son écriture plutôt fouillée, son souffle, son empathie. Un roman de Richard Powers ne laisse jamais indifférent, même si j'avoue ne pas avoir vraiment tout compris. Cela peut être lyrique, évocateur de faits dont on ne se souvient pas toujours, cela peut faucher le lecteur au cours d'une phrase, par un détail douloureux et atroce sur le mal fait aux enfants.
Les enfants, oui. Un chapitre peut être consacré à une réécriture du conte du joueur de flûte de Hamelin, présenter la croisade des enfants, parler de la construction d'une école dans le sud est asiatique par des enfants privilégiés, décrire un attentat dans une école primaire, nous plonger dans le quotidien foutraque d'enfants très malades à l'hôpital (ah Nicolino), émouvoir avec la lumineuse petite Joy, réfugiée du Laos et bouffée par la maladie, amuser ironiquement avec l’évacuation des petits londoniens lors de la seconde guerre mondiale.
Après une extraordinaire arrivée (par les tentaculaires voies traversant Los Angeles) du docteur Kraft à son hôpital où il exerce en chirurgie pédiatrique, on est ferré. Il tombe raide amoureux de la belle Linda Espera, kinésithérapeute, mais on n'est pas dans un roman Harlequin, bien sûr. Alors faites confiance à Richard Powers pour ne pas vous diriger là où vous le pensiez. C'est dense, parfois beaucoup, et pas très optimiste sur notre monde...
L'opération wandering soul a réellement existé, au Vietnam.
Les avis de babelio,
Commentaires
Bonne semaine.
Stegner? Tu n'as peut-être pas commencé avec celui qui correspondait à tes attentes? Mon petit coeur se serre.