Un été prodigue
Prodigal Summer
Barbara Kingsolver
Rivages, 2002
Traduit par Guillemette Belleteste
"Un été prodigue, la saison d’une débordante procréation. Qui pouvait tout anéantir sur son passage par la faute de ses excès passionnés, mais rien de ce qui était vivant, doté d'ailes ou de cœur, graine lovée sur elle-même dans le sol, n'allait se retenir de lui souhaiter à son tour la bienvenue lorsqu'il arriverait."
Depuis deux ans Deanna vit isolée dans une cabane forestière, surveillant quelques kilomètres carrés d'arbres, ravitaillée par un employé du service des forêts, rencontrant mais trop encore à son gré, randonneurs et chasseurs. Ce qui l'intéresse et l'inspire, ce sont différents oiseaux, insectes, mammifères, chacun tenant son rôle dans une chaîne alimentaire. Auteur d’une thèse sur les coyotes, elle guette les signes de la réapparition de l'animal dans son coin de forêt.
Ce n'est pas sport de ma part de proposer une photo de jeunes coyotes, mais d'après Deanna l'animal est fort intéressant, on en apprend beaucoup à la lecture.
Mais arrive un inconnu, Eddie Bondo, avec petit bagage et fusil, et ennemi du coyote qui boulotte ordinairement des rongeurs mais parfois des brebis, et dans le Wyoming d'où il arrive, c'est mal vu.
Pourtant entre ces deux humains là, les corps vont parler.
Plus bas dans la vallée, se trouvent quelques fermes. En particulier celle de Cole et Lusa, jeunes mariés, Lusa ayant quitté son travail pour suivre Cole, et découvrir sa famille au départ peu accueillante. Lusa a étudié les insectes et va lancer sa ferme sur des voies autres que l'élevage bovin.
Autres fermes, celles des largement septuagénaires Garnett et Nannie Rowley, que tout oppose a priori. Lui, grincheux, adepte du Roundup, elle vendant ses pommes bio et laissant la végétation vivre sa vie en paix.
Au cours d'un été, la vie de tous va évoluer, non absente de drames, de réconciliations. La vie foisonne, la nature explose, et Barbara Kingsolver au travers de ses personnages opposés saura rappeler des opinions tout aussi difficiles à cohabiter, avec clarté et pédagogie. Elle saura aussi rendre avec tendresse le quotidien de personnages parfois fragiles et souvent attachants, dont les liens apparaîtront peu à peu au lecteur. Sans oublier les coyotes, wouhou!
On l'aura compris, c'est un coup de coeur !!!
Prodigal Summer
Barbara Kingsolver
Rivages, 2002
Traduit par Guillemette Belleteste
"Un été prodigue, la saison d’une débordante procréation. Qui pouvait tout anéantir sur son passage par la faute de ses excès passionnés, mais rien de ce qui était vivant, doté d'ailes ou de cœur, graine lovée sur elle-même dans le sol, n'allait se retenir de lui souhaiter à son tour la bienvenue lorsqu'il arriverait."
Depuis deux ans Deanna vit isolée dans une cabane forestière, surveillant quelques kilomètres carrés d'arbres, ravitaillée par un employé du service des forêts, rencontrant mais trop encore à son gré, randonneurs et chasseurs. Ce qui l'intéresse et l'inspire, ce sont différents oiseaux, insectes, mammifères, chacun tenant son rôle dans une chaîne alimentaire. Auteur d’une thèse sur les coyotes, elle guette les signes de la réapparition de l'animal dans son coin de forêt.
Jeunes coyotes de Mearns (C. l. mearnsi) en train de jouer. |
Mais arrive un inconnu, Eddie Bondo, avec petit bagage et fusil, et ennemi du coyote qui boulotte ordinairement des rongeurs mais parfois des brebis, et dans le Wyoming d'où il arrive, c'est mal vu.
Pourtant entre ces deux humains là, les corps vont parler.
Plus bas dans la vallée, se trouvent quelques fermes. En particulier celle de Cole et Lusa, jeunes mariés, Lusa ayant quitté son travail pour suivre Cole, et découvrir sa famille au départ peu accueillante. Lusa a étudié les insectes et va lancer sa ferme sur des voies autres que l'élevage bovin.
Autres fermes, celles des largement septuagénaires Garnett et Nannie Rowley, que tout oppose a priori. Lui, grincheux, adepte du Roundup, elle vendant ses pommes bio et laissant la végétation vivre sa vie en paix.
Au cours d'un été, la vie de tous va évoluer, non absente de drames, de réconciliations. La vie foisonne, la nature explose, et Barbara Kingsolver au travers de ses personnages opposés saura rappeler des opinions tout aussi difficiles à cohabiter, avec clarté et pédagogie. Elle saura aussi rendre avec tendresse le quotidien de personnages parfois fragiles et souvent attachants, dont les liens apparaîtront peu à peu au lecteur. Sans oublier les coyotes, wouhou!
On l'aura compris, c'est un coup de coeur !!!
Commentaires
Trêve de plaisanterie, le virus c'est sérieux. Comme quoi mieux vaut avoir ses provisions de lecture, au cas où.
Merci pour la découverte !
Bon après-midi !
Mais! J'ai vu en librairie à Paris, en VO, Unsheltered, 2018, et j'aurais bien dû l'acheter...
En plus, en Rivages poche, les nouvelles couvertures sont croquignolettes !
https://www.payot-rivages.fr/rivages/livre/un-jardin-dans-les-appalaches-9782743632625
Bonne semaine.
Oui, toujours de superbes couvertures.
Je vais noter le lien!
Daphné