Les derniers géants
Damnation Spring
Ash Davidson
Actes sud, 2023
Traduit par Fabienne Duvigneau
D'accord, contrairement à Idefix, je ne ulule pas à la mort quand un arbre est déraciné. Mais là il s'agit de sequoias, et la menace pèse en particulier sur le 24-7, nommé ainsi à cause de ses mensurations anglo-saxonnes, à savoir 7,50 de diamètre et 112 mètres de haut (plus que la longueur d'un terrain de foot). Rich Gundersen est élagueur, comme son père et son grand père, et travaille en équipe chez Sanderson. Un travail difficile et dangereux, alors pour préparer un meilleur futur à son épouse Colleen et son fils Chub, il s'endette en achetant justement cette parcelle 24-7.
Dans la petite communauté du nord de la Californie accrochée sur des pentes souvent boueuses (oui, il pleut pas mal), Colleen se dévoue comme sage-femme avec juste son expérience. Elle-même vient de perdre une petite fille durant une grossesse, a connu plusieurs fausses couches, et constate des naissances d'enfants handicapés.
D'après Daniel, un chercheur originaire du coin (il appartient à la communauté Yurok, des amérindiens que je découvre, fort intéressants) en sont responsables les épandages d'insecticides par avion, et le long des routes par camions citernes. Il demande à Colleen de lui fournir des échantillons de leur eau de source.
Les bûcherons et les autres ne vont pas accepter que l'on touche à leur mode de vie et leur gagne pain. Les écolos manifestent. Nous sommes en 1977/1978.
Je n'en dis pas plus. Les chapitres sont courts, se fixant sur Rich, Colleen ou Chub, j'ai vraiment aimé ces trois là. Il y aura de beaux moments, mais aussi des tensions, des drames. Un brave bon gros roman, quoi.
Avis babelio, bibliosurf,
Commentaires
et bien il fait très envie de bon gros roman ♥
Pour ma part je suis vraiment comme Idefix, quand un arbre est abattu je le suis tout autant et je pense que je saurais me battre et me mettre aux pieds de ceux que l'on veut abattre sans "justification"
Wouafdidi
S'enchaîner aux arbres, certains le font, mais bon, c'est un concept. ^_^ La justification est souvent 'il est malade'...
Wouaf, tu me fais rire!
Bonne lecture!