La Cité des
Jarres
Arnaldur Indridason
Métailié, 2005
Après La femme en vert, c'est avec bonheur que j'ai retrouvé l'inspecteur Erlendur, ses collègues Sigurdur Oli et Elinborg. Cette fois Reykjavik connait un automne exceptionnellement pluvieux et cette ambiance tristounette convient bien à l'histoire.
Le moins que l'on puisse dire, c'est que l'homme assassiné dans le petit appartement où il vivait seul n'est pas particulièrement sympathique : un passé de violeur, un présent de collectionneurs de vidéos porno sur Internet.
Dans un de ses tiroirs on trouve la photo de la tombe d'une enfant de quatre ans.
Patiemment l'enquête se poursuit, remontant dans un passé qui a des conséquences dramatiques dans le présent. Vous apprendrez ce qu'est cette Cité des jarres et découvrirez une intrigue originale et bien ficelée.
Dans "La femme en vert" on se retrouvait à l'intérieur de la vie d'une femme battue par son mari, cette fois c'est le viol qui est sur la sellette :
"Il lui a fallu trois jours pour rassembler son courage et se rendre à la police (...). Elle n'a jamais compris pourquoi il s'était attaqué à elle. Elle se reprochait de l'avoir incité à faire ce qu'il avait fait. Elle se disait qu'elle l'avait peut être même encouragé dans ce sens au moment où ils s'étaient retrouvés après la fermeture du bal. Qu'elle avait dit quelque chose ou fait des allusions qui avaient éveillé son désir. Elle s'accusait elle même. J'imagine que ce sont des réactions fréquentes."
Ecriture sobre, efficace, qui n'empêche pas l'émotion ou l'humour. Excellent !
Les avis de Praline, Amanda, Fashion, Katell, Tamara, Papillon, Sentinelle,Dominique, Passion des livres, ...
Arnaldur Indridason
Métailié, 2005
Après La femme en vert, c'est avec bonheur que j'ai retrouvé l'inspecteur Erlendur, ses collègues Sigurdur Oli et Elinborg. Cette fois Reykjavik connait un automne exceptionnellement pluvieux et cette ambiance tristounette convient bien à l'histoire.
Le moins que l'on puisse dire, c'est que l'homme assassiné dans le petit appartement où il vivait seul n'est pas particulièrement sympathique : un passé de violeur, un présent de collectionneurs de vidéos porno sur Internet.
Dans un de ses tiroirs on trouve la photo de la tombe d'une enfant de quatre ans.
Patiemment l'enquête se poursuit, remontant dans un passé qui a des conséquences dramatiques dans le présent. Vous apprendrez ce qu'est cette Cité des jarres et découvrirez une intrigue originale et bien ficelée.
Dans "La femme en vert" on se retrouvait à l'intérieur de la vie d'une femme battue par son mari, cette fois c'est le viol qui est sur la sellette :
"Il lui a fallu trois jours pour rassembler son courage et se rendre à la police (...). Elle n'a jamais compris pourquoi il s'était attaqué à elle. Elle se reprochait de l'avoir incité à faire ce qu'il avait fait. Elle se disait qu'elle l'avait peut être même encouragé dans ce sens au moment où ils s'étaient retrouvés après la fermeture du bal. Qu'elle avait dit quelque chose ou fait des allusions qui avaient éveillé son désir. Elle s'accusait elle même. J'imagine que ce sont des réactions fréquentes."
Ecriture sobre, efficace, qui n'empêche pas l'émotion ou l'humour. Excellent !
Les avis de Praline, Amanda, Fashion, Katell, Tamara, Papillon, Sentinelle,Dominique, Passion des livres, ...
Lettre I du challenge ABC
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