Sauver le
monde
Julia Alvarez
Métailié, 2010
Julia Alvarez quitte son ile natale de Saint-Domingue en 1960 pour New York. Elle vit dans le Vermont et enseigne la littérature.
"Il arrive qu'une histoire s'empare de votre vie".
Qu'est ce qui relie les deux héroïnes de ce roman habilement construit?
Au début 19ème siècle, Isabel quitte La Corogne avec vingt deux orphelins qui deviendront porteurs du vaccin de la variole. Cette mission est dirigée par le médecin Francisco Balmis et son objectif est de protéger de la maladie les populations des colonies espagnoles d'Amérique et d'Asie.
Alma vit dans le Vermont et est originaire de Saint-Domingue, ile où son mari Richard part travailler pour son ONG; il s'agit de mettre au point un vaccin contre le sida. Le roman d'Alma est au point mort depuis des mois, elle découvre l'histoire d'Isabel, qui la fascine de plus en plus.
Un roman original qui se lit plaisamment, mais le lien entre les deux histoires reste ténu et assez artificiel. Richard et Isabel veulent d'une certaine façon "sauver le monde", variole et sida sont deux fléaux destructeurs, l'histoire d'Isabel envahit le quotidien d'Alma, mais c'est bien tout. Moi qui avait déjà imaginé qu'Alma était la descendante d'Isabel... (je lis trop de romans, oui)
Isabel parle à la première personne, vraiment son aventure est passionnante, son personnage prend chair et nous touche. Une femme défigurée par la variole, sans famille, dévouée à ses orphelins, aux désirs de femme, tenace, s'accrochant à un idéal.
Un style différent pour Alma, dont les relations avec Richard, sa voisine Helen qui se meurt d'un cancer, ses amies de longue date sont racontées avec sensibilité. Mais Alma est parfois si inconséquente et agaçante (par exemple elle s'absente volontairement de chez elle, revient sans écouter son répondeur, et s'irrite de ce que son mari ne lui ait pas téléphoné ...).
Quand on apprend comment Jenner a testé son vaccin directement sur des êtres humains (fin 18ème siècle) on se dit que de nos jours on prend plus de précautions. Quoique ces essais de vaccin du sida dans un pays du tiers monde sont-ils vraiment différents?
Un roman à découvrir, surtout pour Isabel!
Les avis de Hécate,
Un grand merci aux éditions Métailié et à Valérie Guiter
Julia Alvarez
Métailié, 2010
Julia Alvarez quitte son ile natale de Saint-Domingue en 1960 pour New York. Elle vit dans le Vermont et enseigne la littérature.
"Il arrive qu'une histoire s'empare de votre vie".
Qu'est ce qui relie les deux héroïnes de ce roman habilement construit?
Au début 19ème siècle, Isabel quitte La Corogne avec vingt deux orphelins qui deviendront porteurs du vaccin de la variole. Cette mission est dirigée par le médecin Francisco Balmis et son objectif est de protéger de la maladie les populations des colonies espagnoles d'Amérique et d'Asie.
Alma vit dans le Vermont et est originaire de Saint-Domingue, ile où son mari Richard part travailler pour son ONG; il s'agit de mettre au point un vaccin contre le sida. Le roman d'Alma est au point mort depuis des mois, elle découvre l'histoire d'Isabel, qui la fascine de plus en plus.
Un roman original qui se lit plaisamment, mais le lien entre les deux histoires reste ténu et assez artificiel. Richard et Isabel veulent d'une certaine façon "sauver le monde", variole et sida sont deux fléaux destructeurs, l'histoire d'Isabel envahit le quotidien d'Alma, mais c'est bien tout. Moi qui avait déjà imaginé qu'Alma était la descendante d'Isabel... (je lis trop de romans, oui)
Isabel parle à la première personne, vraiment son aventure est passionnante, son personnage prend chair et nous touche. Une femme défigurée par la variole, sans famille, dévouée à ses orphelins, aux désirs de femme, tenace, s'accrochant à un idéal.
Un style différent pour Alma, dont les relations avec Richard, sa voisine Helen qui se meurt d'un cancer, ses amies de longue date sont racontées avec sensibilité. Mais Alma est parfois si inconséquente et agaçante (par exemple elle s'absente volontairement de chez elle, revient sans écouter son répondeur, et s'irrite de ce que son mari ne lui ait pas téléphoné ...).
Quand on apprend comment Jenner a testé son vaccin directement sur des êtres humains (fin 18ème siècle) on se dit que de nos jours on prend plus de précautions. Quoique ces essais de vaccin du sida dans un pays du tiers monde sont-ils vraiment différents?
Un roman à découvrir, surtout pour Isabel!
Les avis de Hécate,
Un grand merci aux éditions Métailié et à Valérie Guiter
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