Le père et l'étranger
Giancarlo de Cataldo
Métailié Noir, 2011
Quatrième de couverture
"Diego et Walid font connaissance dans la salle d'attente d'un centre pour enfants gravement handicapés, où l'un et l'autre mènent leur fils chaque jour. Une amitié se noue entre eux, mais tandis que Diego parle volontiers de lui, de sa culpabilité, de la quasi-impossibilité de communiquer avec son enfant, du malaise de sa confrontation au monde, Walid reste sur la réserve. L'Arabe l'entraîne un soir dans une fête orientale, où Diego rencontre une fascinante danseuse du ventre, puis Walid disparaît. Des agents secrets prennent contact avec lui pour lui demander de les aider à retrouver Walid, qu'ils dépeignent sous les yeux d'un terroriste."
Un court roman (une longue nouvelle?) fort intriguant, qui ne livre pas toutes les réponses aux questions, un héros malgré lui, Diego, humain très humain, qui se débat avec lui-même, ne manque pas de courage, essaie, se relève, hésite, doute, se trompe. C'est noir évidemment, mais parfois les nuages se dispersent, on termine sur une bouffée d'espoir et de ciel bleu. Sobre, intimiste, beau et poignant.
"Je ne crois pas qu'on se soit rencontrés par hasard, Walid et moi. Non. C'est un événement trop important pour être un simple effet du hasard. Tu vois, il faut que je le retrouve. Nous avons encore beaucoup de chemin à parcourir ensemble. Depuis notre rencontre, ma vie n'a plus été la même. Mille choses sont arrivées, toutes en même temps et toutes étranges, et le plus étonnant est que je sais exactement comment je dois me comporter. Maintenant, je veux dire. C'est comme si j'avais quelqu'un à mes côtés pour me souffler la bonne réponse, le bon geste, la bonne question à poser. A mes côtés... je devrais plutôt dire en moi... dis, tu ne crois pas que c'était ce que voulait dire Zaïra quand elle déclarait que, Yusuf et toi, vous aviez désormais deux pères?
Diego se leva et installa le gamin dans sa poussette.
- Dis-moi quelque chose, je t'en prie!
L'enfant ouvrit les yeux, s'étira, puis reconnut la voix de son père, explora son court horizon de sa petite main tendue et, quand il rencontra la main velue de son père, s'abandonna avec un sourire angélique. Diego se sentit plein d'orgueil et de douleur.
- Bon, mon garçon, la décision est prise. Et que le ciel soit avec nous."
Les avis de La mer pour horizon,
Merci à Valérie Guiter et à l'éditeur!
Challenge Voisins Voisines
Giancarlo de Cataldo
Métailié Noir, 2011
Quatrième de couverture
"Diego et Walid font connaissance dans la salle d'attente d'un centre pour enfants gravement handicapés, où l'un et l'autre mènent leur fils chaque jour. Une amitié se noue entre eux, mais tandis que Diego parle volontiers de lui, de sa culpabilité, de la quasi-impossibilité de communiquer avec son enfant, du malaise de sa confrontation au monde, Walid reste sur la réserve. L'Arabe l'entraîne un soir dans une fête orientale, où Diego rencontre une fascinante danseuse du ventre, puis Walid disparaît. Des agents secrets prennent contact avec lui pour lui demander de les aider à retrouver Walid, qu'ils dépeignent sous les yeux d'un terroriste."
Un court roman (une longue nouvelle?) fort intriguant, qui ne livre pas toutes les réponses aux questions, un héros malgré lui, Diego, humain très humain, qui se débat avec lui-même, ne manque pas de courage, essaie, se relève, hésite, doute, se trompe. C'est noir évidemment, mais parfois les nuages se dispersent, on termine sur une bouffée d'espoir et de ciel bleu. Sobre, intimiste, beau et poignant.
"Je ne crois pas qu'on se soit rencontrés par hasard, Walid et moi. Non. C'est un événement trop important pour être un simple effet du hasard. Tu vois, il faut que je le retrouve. Nous avons encore beaucoup de chemin à parcourir ensemble. Depuis notre rencontre, ma vie n'a plus été la même. Mille choses sont arrivées, toutes en même temps et toutes étranges, et le plus étonnant est que je sais exactement comment je dois me comporter. Maintenant, je veux dire. C'est comme si j'avais quelqu'un à mes côtés pour me souffler la bonne réponse, le bon geste, la bonne question à poser. A mes côtés... je devrais plutôt dire en moi... dis, tu ne crois pas que c'était ce que voulait dire Zaïra quand elle déclarait que, Yusuf et toi, vous aviez désormais deux pères?
Diego se leva et installa le gamin dans sa poussette.
- Dis-moi quelque chose, je t'en prie!
L'enfant ouvrit les yeux, s'étira, puis reconnut la voix de son père, explora son court horizon de sa petite main tendue et, quand il rencontra la main velue de son père, s'abandonna avec un sourire angélique. Diego se sentit plein d'orgueil et de douleur.
- Bon, mon garçon, la décision est prise. Et que le ciel soit avec nous."
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