Récits de la cabane abandonnée
Grey Owl
Souffles, 2010
La présentation de l'éditeur
Ouvrage
En 1935, lorsqu’il entame la rédaction des Récits de la cabane abandonnée, Grey Owl est garde forestier dans le parc national canadien de Prince Albert dans le Saskatchewan. Il a établi là-bas sa petite colonie de castors. Dès cette époque, il est une légende, acclamé à l’échelon international comme grand naturaliste, auteur à succès, orateur charismatique et porte-parole respecté des autochtones. Ses livres, ainsi que plusieurs films, le mettant en vedette avec ses castors, ont contribué non seulement à promouvoir son message sur la préservation de la nature, mais à rendre célèbres l’auteur et sa cabane de Beaver Lodge. Des centaines de personnes viennent lui rendre visite chaque été.
C’est donc avec un peu de nostalgie qu’il revient sur ses années heureuses de vie dans le Grand Nord. Dans ses Récits de la cabane abandonnée, il y évoque dans le détail, ses années passées de trappe, de chasse sur les pistes de la forêt boréale puis sa conversion à la cause animale. Mais son livre exprime surtout un véritable cri d’alarme pour un milieu naturel et des traditions qu’il pressent menacés. Son plaidoyer en faveur des animaux sauvages demeure l’un des plus touchants jamais livrés.
Dans cet ouvrage Grey Owl nous fait la démonstration que ce pionnier de la conservation était aussi un visionnaire.
« N’oubliez pas que vous faites partie de la Nature, mais qu’elle ne vous appartient pas.» Grey Owl.
Auteur
Grey Owl (1888-1938), trappeur indien au Canada pendant près de vingt ans, prend un jour conscience de la monstruosité de son activité et décide de devenir l’ami des bêtes. Pour assurer sa subsistance, il s’essaye à l’écriture. C’est très vite le succès. Articles et livres sur la nature et sur la conservation de la forêt, de la faune et de la culture autochtone se succèdent. Personnage fascinant et visionnaire, Grey Owl fut le premier à réveiller les consciences quant aux enjeux écologiques.
Ma lecture
Comme au départ Grey Owl m'était totalement inconnu, je suppose qu'il en est de même pour mes lecteurs, donc j'ai copié collé carrément la présentation de l'éditeur et proposé ci-dessous des liens utiles.
Déployant des ruses de sioux ojibways, j'ai mis la main sur un exemplaire du récit, paru chez Boivin en 1949, qui prenait la poussière dans le magasin jeunesse de ma bibliothèque.
Et je me suis régalée!
Il s'agit de courts récits où Grey Owl évoque sa vie de trappeur dans le Nord canadien, agrémentés de photos anciennnes en noir et blanc.
Ce qui frappe, c'est la fluidité et la beauté du style de Grey Owl, puis son humilité, son humour. Il sait nous décrire ses rencontres avec un mystérieux poursuivant nocturne, des indiens dans un campement, des loups, un vieux sage, Red Landreville et la folle méthode de chasse au lapin, conter l'histoire d'un arbre au cours des siècles et son expérience de la terrible "Mort blanche", philosopher avec vivacité sur confort et détresse dans ces contrées où l'imprudence peut conduire à la mort...
"A quelque distance du rivage, comme d'un même accord, nous laissâmes s'arrêter nos pirogues, saisis par la beauté sauvage de ce lieu. Le soleil rougeoyant disparaissait à demi déjà derrière le rempart sombre des forêts. En rangs épais, à l'infini, se pressaient les légions noires des sapins dont les masses allaient se confondre avec l'obscurité des montagnes, envahies déjà par la nuit.
Un couple de plongeons, au poitrail d'un blanc étincelant, nageait nonchalamment au mmilieu d'une eau si calme qu'elle semblait un vide transparent où ils eussent flotté dans l'air. Avec lenteur, les minces colonnes de fumée montaient des teepees clairsemés pour s'étendre comme un voile au-dessus du village. Bientôt la lune se leva, pâle, et qui paraissait toute proche. Devant son disque lumineux, un seul pin noir se silhouettait. Un hibou jeta son cri, une fois, on ne sait où..."
"Pouvais-je me trouver à plaindre, bien que je fusse seul avec ma petite étincelle de feu au milieu de cette Solitude toute blanche, et sans bornes?"
Cette existence de trappeur chasseur cessera à la suite de son évolution personnelle, et dans Ambassadeur des bêtes (prochainement sur ce blog) on le retrouvera en protecteur de la nature non chasseur.
D'autres infos chez la librairie les cinq continents (avec une video à découvrir!!!), l'avis de canelkili, la biographie de Grey Owl sur wikipedia (en fait il était anglais et se nommait Archibald Belaney), voir aussi la feuille charbinoise,et emmyne pour L'arbre (une partie de La cabane abandonnée)
Challenge nature writing
Grey Owl
Souffles, 2010
La présentation de l'éditeur
Ouvrage
En 1935, lorsqu’il entame la rédaction des Récits de la cabane abandonnée, Grey Owl est garde forestier dans le parc national canadien de Prince Albert dans le Saskatchewan. Il a établi là-bas sa petite colonie de castors. Dès cette époque, il est une légende, acclamé à l’échelon international comme grand naturaliste, auteur à succès, orateur charismatique et porte-parole respecté des autochtones. Ses livres, ainsi que plusieurs films, le mettant en vedette avec ses castors, ont contribué non seulement à promouvoir son message sur la préservation de la nature, mais à rendre célèbres l’auteur et sa cabane de Beaver Lodge. Des centaines de personnes viennent lui rendre visite chaque été.
C’est donc avec un peu de nostalgie qu’il revient sur ses années heureuses de vie dans le Grand Nord. Dans ses Récits de la cabane abandonnée, il y évoque dans le détail, ses années passées de trappe, de chasse sur les pistes de la forêt boréale puis sa conversion à la cause animale. Mais son livre exprime surtout un véritable cri d’alarme pour un milieu naturel et des traditions qu’il pressent menacés. Son plaidoyer en faveur des animaux sauvages demeure l’un des plus touchants jamais livrés.
Dans cet ouvrage Grey Owl nous fait la démonstration que ce pionnier de la conservation était aussi un visionnaire.
« N’oubliez pas que vous faites partie de la Nature, mais qu’elle ne vous appartient pas.» Grey Owl.
Auteur
Grey Owl (1888-1938), trappeur indien au Canada pendant près de vingt ans, prend un jour conscience de la monstruosité de son activité et décide de devenir l’ami des bêtes. Pour assurer sa subsistance, il s’essaye à l’écriture. C’est très vite le succès. Articles et livres sur la nature et sur la conservation de la forêt, de la faune et de la culture autochtone se succèdent. Personnage fascinant et visionnaire, Grey Owl fut le premier à réveiller les consciences quant aux enjeux écologiques.
Ma lecture
Comme au départ Grey Owl m'était totalement inconnu, je suppose qu'il en est de même pour mes lecteurs, donc j'ai copié collé carrément la présentation de l'éditeur et proposé ci-dessous des liens utiles.
Déployant des ruses de sioux ojibways, j'ai mis la main sur un exemplaire du récit, paru chez Boivin en 1949, qui prenait la poussière dans le magasin jeunesse de ma bibliothèque.
Et je me suis régalée!
Il s'agit de courts récits où Grey Owl évoque sa vie de trappeur dans le Nord canadien, agrémentés de photos anciennnes en noir et blanc.
Ce qui frappe, c'est la fluidité et la beauté du style de Grey Owl, puis son humilité, son humour. Il sait nous décrire ses rencontres avec un mystérieux poursuivant nocturne, des indiens dans un campement, des loups, un vieux sage, Red Landreville et la folle méthode de chasse au lapin, conter l'histoire d'un arbre au cours des siècles et son expérience de la terrible "Mort blanche", philosopher avec vivacité sur confort et détresse dans ces contrées où l'imprudence peut conduire à la mort...
"A quelque distance du rivage, comme d'un même accord, nous laissâmes s'arrêter nos pirogues, saisis par la beauté sauvage de ce lieu. Le soleil rougeoyant disparaissait à demi déjà derrière le rempart sombre des forêts. En rangs épais, à l'infini, se pressaient les légions noires des sapins dont les masses allaient se confondre avec l'obscurité des montagnes, envahies déjà par la nuit.
Un couple de plongeons, au poitrail d'un blanc étincelant, nageait nonchalamment au mmilieu d'une eau si calme qu'elle semblait un vide transparent où ils eussent flotté dans l'air. Avec lenteur, les minces colonnes de fumée montaient des teepees clairsemés pour s'étendre comme un voile au-dessus du village. Bientôt la lune se leva, pâle, et qui paraissait toute proche. Devant son disque lumineux, un seul pin noir se silhouettait. Un hibou jeta son cri, une fois, on ne sait où..."
"Pouvais-je me trouver à plaindre, bien que je fusse seul avec ma petite étincelle de feu au milieu de cette Solitude toute blanche, et sans bornes?"
Cette existence de trappeur chasseur cessera à la suite de son évolution personnelle, et dans Ambassadeur des bêtes (prochainement sur ce blog) on le retrouvera en protecteur de la nature non chasseur.
D'autres infos chez la librairie les cinq continents (avec une video à découvrir!!!), l'avis de canelkili, la biographie de Grey Owl sur wikipedia (en fait il était anglais et se nommait Archibald Belaney), voir aussi la feuille charbinoise,et emmyne pour L'arbre (une partie de La cabane abandonnée)
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Hélène
Il y a 2 ans
moustafette
Il y a 2 ans
Aifelle
Il y a 2 ans
Océane
Il y a 2 ans
Suzanne
Il y a 2 ans
Folfaerie
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Suzanne
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Manu
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Choco
Il y a 2 ans
Choco
Il y a 2 ans
Gwenaelle
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Dominique
Il y a 2 ans
Choco
Il y a 2 ans
**Fleur**
Il y a 2 ans
Yv
Il y a 2 ans
A_girl_from_earth
Il y a 2 ans
keisha
Il y a 2 ans
**Fleur**
Il y a 2 ans
keisha
Il y a 2 ans
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