Marie-Blanche
Jim Fergus
Le cherche midi, 2011
Un roman qui suscite des avis fort différents, chez Mélopée, Noursette, moustafette,
Jim Fergus, auteur de Mille femmes blanches, a choisi cette fois de se plonger dans son histoire familiale, particulièrement celles de sa grand mère Renée et sa mère Marie-Blanche, qui étaient françaises.
Réalité? Fiction? La note de l'auteur en début du roman me laisse sans vraiment de réponses. On va dire un peu des deux, surtout que l'auteur intervient dans l'histoire, forcément, ce qui donne de l'épaisseur et de l'intérêt, que ce soit dans ses rencontres avec Renée, la grand mère détestable, et son évocation du destin tragique de sa mère, Marie-Blanche.
Née dans une famille de la petite noblesse française, avec comme devise "L'amour s'envole, seul l'argent reste", Renée est vite pervertie par l'exemple de sa mère et son amant Gabriel, frère de son mari. Renée fera tout pour les séparer et vivra une histoire plutôt particulière avec Gabriel.
Renée, égocentrique, est une mère étouffante, ne trouvant aucune qualité à Marie-Blanche. Celle-ci développe de gros problèmes avec l'alcool, devenus insurmontables suite au décès accidentel de son petit garçon, l'aïné de Jim Fergus.
"La vie est tellement plus drôle dans les brumes accueillantes de l'alcool, dans cette bulle de bonne humeur qui se forme autour de nous."
Les deux histoires principales sont narrées en parallèle, ce qui dynamise bien le roman et contribue à faire tourner les pages, écrites dans un style plutôt classique et élégant, assez distancié. L'auteur ne cherche pas à faire naître artificiellement l'émotion, mais l'histoire de Marie-Blanche devient touchante quand même ("J'ai l'impression d'être une marionnette désincarnée"). Fergus raconte sobrement ses propres souvenirs de sa mère, mais on sent que certains moments de son enfance ont dû être terribles à vivre.
Bien des passages entre Gabriel et Renée m'ont paru terriblement longs et répétitifs, tout en suscitant en moi un grand malaise. Les rapports de ces deux là auraient pu être évoqués plus courtement. De nos jours Gabriel aurait eu la justice sur le dos, alors que là l'entourage ferme les yeux.
Rassurez-vous, je n'ai pas raconté complètement l'histoire, à vous de vous faire votre avis, finalement. Deux femmes que vous n'oublierez pas...
Merci à Solène (ma BAL est toujours prête!) et à l'éditeur.
Jim Fergus
Le cherche midi, 2011
Un roman qui suscite des avis fort différents, chez Mélopée, Noursette, moustafette,
Jim Fergus, auteur de Mille femmes blanches, a choisi cette fois de se plonger dans son histoire familiale, particulièrement celles de sa grand mère Renée et sa mère Marie-Blanche, qui étaient françaises.
Réalité? Fiction? La note de l'auteur en début du roman me laisse sans vraiment de réponses. On va dire un peu des deux, surtout que l'auteur intervient dans l'histoire, forcément, ce qui donne de l'épaisseur et de l'intérêt, que ce soit dans ses rencontres avec Renée, la grand mère détestable, et son évocation du destin tragique de sa mère, Marie-Blanche.
Née dans une famille de la petite noblesse française, avec comme devise "L'amour s'envole, seul l'argent reste", Renée est vite pervertie par l'exemple de sa mère et son amant Gabriel, frère de son mari. Renée fera tout pour les séparer et vivra une histoire plutôt particulière avec Gabriel.
Renée, égocentrique, est une mère étouffante, ne trouvant aucune qualité à Marie-Blanche. Celle-ci développe de gros problèmes avec l'alcool, devenus insurmontables suite au décès accidentel de son petit garçon, l'aïné de Jim Fergus.
"La vie est tellement plus drôle dans les brumes accueillantes de l'alcool, dans cette bulle de bonne humeur qui se forme autour de nous."
Les deux histoires principales sont narrées en parallèle, ce qui dynamise bien le roman et contribue à faire tourner les pages, écrites dans un style plutôt classique et élégant, assez distancié. L'auteur ne cherche pas à faire naître artificiellement l'émotion, mais l'histoire de Marie-Blanche devient touchante quand même ("J'ai l'impression d'être une marionnette désincarnée"). Fergus raconte sobrement ses propres souvenirs de sa mère, mais on sent que certains moments de son enfance ont dû être terribles à vivre.
Bien des passages entre Gabriel et Renée m'ont paru terriblement longs et répétitifs, tout en suscitant en moi un grand malaise. Les rapports de ces deux là auraient pu être évoqués plus courtement. De nos jours Gabriel aurait eu la justice sur le dos, alors que là l'entourage ferme les yeux.
Rassurez-vous, je n'ai pas raconté complètement l'histoire, à vous de vous faire votre avis, finalement. Deux femmes que vous n'oublierez pas...
Merci à Solène (ma BAL est toujours prête!) et à l'éditeur.
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