Famille modèle
Eric Puchner
Albin Michel, Terres d'Amérique, 2011
Rentrée littéraire
"Au pays des oiseaux sous-marins, on dit au revoir au lieu de bonjour."
Warren Ziller aurait sans doute mieux fait de rester dans le Wisconsin au lieu d'entraîner sa famille vers le rêve californien. Agent immobilier, il a englouti toute sa fortune dans un lotissement invendable situé dans le désert et près d'une décharge et bassin de boues toxiques (on vous passe l'odeur). Le moment arrive où il doit révéler la vérité à sa famille, tout n'est pas perdu, sauf que survient l'horreur.
La famille se retrouve piégée, chacun se débat dans ses problèmes, de brefs instants les ressoudent, puis s'envolent.
J'ai dévoré ce roman le coeur serré quasiment en permanence, non qu'Eric Puchner vous joue le coup des mouchoirs ou des violons, bien au contraire, l'émotion vient de cette histoire cruelle survenant au sein de cette famille comme les autres (ou presque!) si attachante, et de ces petits détails décrivant les pensées mieux que des dialogues. Me croirez-vous si je vous dis qu'en plus c'est souvent drôle? Drôle et désespéré, mais on veut espérer quand même...
"On reste une famille, dit-elle. Même si on n'en a pas l'air."
Tiens, je vous cite la fin (si!)
"L'amour, ce n'était donc que ça? Les ténèbres vaincues, une main sur votre front. Dans l'intervalle, vous ne pouviez qu'attendre -épuisé, solitaire, les minutes aussi longues ou aussi brèves qu'une vie entière- qu'apparaisse le visage de vos rêves."
Lisez ce roman, vous comprendrez par exemple ce que la simple phrase "Ils avaient l'air invincible des garçons de onze ans qui ne s'habillent pas tout en orange" contient d'amour paternel frustré.
Les avis de Le globe lecteur, cuné, clara, Mélopée, nina,
Eric Puchner
Albin Michel, Terres d'Amérique, 2011
Rentrée littéraire
"Au pays des oiseaux sous-marins, on dit au revoir au lieu de bonjour."
Warren Ziller aurait sans doute mieux fait de rester dans le Wisconsin au lieu d'entraîner sa famille vers le rêve californien. Agent immobilier, il a englouti toute sa fortune dans un lotissement invendable situé dans le désert et près d'une décharge et bassin de boues toxiques (on vous passe l'odeur). Le moment arrive où il doit révéler la vérité à sa famille, tout n'est pas perdu, sauf que survient l'horreur.
La famille se retrouve piégée, chacun se débat dans ses problèmes, de brefs instants les ressoudent, puis s'envolent.
J'ai dévoré ce roman le coeur serré quasiment en permanence, non qu'Eric Puchner vous joue le coup des mouchoirs ou des violons, bien au contraire, l'émotion vient de cette histoire cruelle survenant au sein de cette famille comme les autres (ou presque!) si attachante, et de ces petits détails décrivant les pensées mieux que des dialogues. Me croirez-vous si je vous dis qu'en plus c'est souvent drôle? Drôle et désespéré, mais on veut espérer quand même...
"On reste une famille, dit-elle. Même si on n'en a pas l'air."
Tiens, je vous cite la fin (si!)
"L'amour, ce n'était donc que ça? Les ténèbres vaincues, une main sur votre front. Dans l'intervalle, vous ne pouviez qu'attendre -épuisé, solitaire, les minutes aussi longues ou aussi brèves qu'une vie entière- qu'apparaisse le visage de vos rêves."
Lisez ce roman, vous comprendrez par exemple ce que la simple phrase "Ils avaient l'air invincible des garçons de onze ans qui ne s'habillent pas tout en orange" contient d'amour paternel frustré.
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Aifelle
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keisha
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