La langue d'Altmann
Altman's tongue, 1994
Brian Evenson
le cherche midi, Lot49, 2014
Traduit par Claro
Après Père des mensonges (à découvrir, c'est sûr), Baby Leg (perplexe je suis), j'ai découvert le nouvel opus de Brian Evenson, en fait son premier publié. Je dirais qu'il s'agit de nouvelles, des textes courts (de une à 15 pages, en gros), et quelques uns plus longs, tels La fenêtre de Munich, à l'ambiguïté réussie, Elle : ses autres corps : un récit de voyage, où un serial killer laisse les cadavres féminins derrière lui, au fil des Etats, et surtout la réjouissante Affaire Sanza, une enquête policière un peu dingue, policiers ripoux, vrai et faux témoignages se mêlant.
Certains textes m'ont laissée dubitative, mais jamais indifférente. Détails affreux, cruels, sordides, protégeons-nous me disais-je. Une écriture incroyablement prenante, c'est certain. Un écrivain prometteur, dès le début. Pour sortir des sentiers battus...
L'avis du traducteur, de Unwalkers,
Mois de la nouvelle, chez Flo.
Merci à l'éditeur et Solène P.
Altman's tongue, 1994
Brian Evenson
le cherche midi, Lot49, 2014
Traduit par Claro
Après Père des mensonges (à découvrir, c'est sûr), Baby Leg (perplexe je suis), j'ai découvert le nouvel opus de Brian Evenson, en fait son premier publié. Je dirais qu'il s'agit de nouvelles, des textes courts (de une à 15 pages, en gros), et quelques uns plus longs, tels La fenêtre de Munich, à l'ambiguïté réussie, Elle : ses autres corps : un récit de voyage, où un serial killer laisse les cadavres féminins derrière lui, au fil des Etats, et surtout la réjouissante Affaire Sanza, une enquête policière un peu dingue, policiers ripoux, vrai et faux témoignages se mêlant.
Certains textes m'ont laissée dubitative, mais jamais indifférente. Détails affreux, cruels, sordides, protégeons-nous me disais-je. Une écriture incroyablement prenante, c'est certain. Un écrivain prometteur, dès le début. Pour sortir des sentiers battus...
L'avis du traducteur, de Unwalkers,
Mois de la nouvelle, chez Flo.
Merci à l'éditeur et Solène P.
j'en suis à la première nouvelle et je bute..
RépondreSupprimerEuh... Ecoute, lis la dernière, la plus longue, j'ai aimé, et puis La fenêtre de Munich. Pour les autres plus courtes, euh, j'avoue que parfois j'ai eu du mal aussi.
SupprimerJe ne suis pas tentée du tout ..
RépondreSupprimerC'est talentueux mais très très particulier...
Supprimerpas de tentation pour moi
RépondreSupprimerCe n'était guère mon propos ce matin, je le dis honnêtement. Les amateurs se reconnaîtront. Mais c'est fichtrement bien fait.
SupprimerAlors je commencerai par découvrir cet auteur avec "Père des mensonges"
RépondreSupprimerLire Père des mensonges n'est pas une promenade de santé, mais je te recommande la découverte!
SupprimerUn titre étrange. Il correspond au titre d'une nouvelle ?
RépondreSupprimerExactement! Elle commence ainsi
Supprimer"Après avoir tué Altmann, je suis resté près du cadavre d'Altmann à regarder la boue fumer autour de lui, obscurcissant ce qui naguère avait été Altmann. Horst me parlait à voix basse: 'Tu dois manger sa langue, tu deviendras un sage', disait Horst à voix basse. Si tu manges sa langues, tu pourras parler le langage des oiseaux!' D'un coup de poing, j'envoyai Horst au sol et braquai le fusil sur lui, puis, comme par erreur, appuyai sur la détente. (bon, la nouvelle fait deux pages; à la relire, ouch c'est fort)
Je n'avais pas aimé Père des mensonges, alors...
RépondreSupprimerJe n'insiste donc pas!
SupprimerTraduit par Claro, ça veut tout dire !^^ Mais bon, les nouvelles et moi... Et pis faut déjà que je lise tes Ginkgo (mode anti-PAL méga ON^^).
RépondreSupprimerAu départ je ne savais pas qu'il s'agissait de nouvelles, mais ça ne me dérange pas.
SupprimerOui,Claro, il traduit bien, c'est connu.
Je n'arrive pas à dire si j'apprécie ou non ce type de roman, ça déped énormement du contexte. J'aime Stephen King (mais le côté surnaturel me rassure car il se démarque de la réalité), j'ai lu un Karine Giebel (une découverte toute récente, noir et très violent mais pas trop de détails gore et l'assassin veut venger quelqu'un, il n'agit pas gratuitement et j'ai aimé son sens du suspense), j'aime Poe (mais à dose homéopathique quand même), je n'aime pas du tout Grangé (qui se complaît trop dans les détails gore pour mon goût personnel)... Là à priori , je ne suis pas attirée.
RépondreSupprimerLà heureusement je reste à l'écart de toute sympathie pour les personnages, j'apprécie le talent de l'auteur, et ça s'arête là. Une lecture pas bisounours.
SupprimerBonjour Keisha, ç'est sûr que Brian Evenson n'est pas un écrivain tout public. Père des mensonges est assez éprouvant. Je ne suis pas encline à poursuivre immédiatement la découverte de cet auteur. Bonne journée.
RépondreSupprimerIl est aussi l'auteur de La confrérie des mutilés, autant te dire que ça sera sans moi! ^_^
SupprimerJe viens encore d'avoir une expérience difficile avec des nouvelles. Donc je passe.
RépondreSupprimerJe n'insiste pas, Evenson est assez particulier, en plus!
SupprimerJe ne suis pas sûre d'avoir très bien compris de quoi ça causait mais la couverture me laisse à penser que ce n'est pas ma came...
RépondreSupprimerJe ne pense pas non plus! ^_^
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