La petite boutique des rêves
Corner Shop
Roopa Farooki
Gaïa, 2012
Traduit par Jérémy Oriol
Au départ, il y eut la tranche des éditions Gaïa sur les étagères de la bibliothèque avec ce titre prometteur, puis une couverture colorée plutôt irrésistible. Mon instinct encore une fois ne m'a pas induite en erreur : j'ai lu cette histoire à son rythme, retrouvant avec plaisir tous les personnages. Un bon roman.
Bon, de quoi ça parle, quand même?
Londres. Le grand père Zaki est censé tenir la fameuse petite boutique du coin, mais il préfère jouer et parier. Son fils Jinan (mais est-il son fils?), brillant et riche avocat, fait périr d'ennui et d'agacement Delphine, qui a renoncé à une belle carrière pour devenir mère et femme au foyer. Lucky, leur fils, ne rêve que de football (et de sa copine Portia). Ajoutons que Zaki est l'ex de Delphine, et l'on a presque tous les ingrédients ...
Le roman aurait pu s'enliser dans une situation délicate, mais aux deux tiers environ un grand changement offre une nouvelle voie (j'ai adoré le personnage de Coco). Le leitmotiv (un peu trop insistant, on avait vite compris) demeure cette citation d'Oscar Wilde :" Dans ce monde il n'y a que deux tragédies. La première est de ne pas obtenir ce que l'on veut, et la seconde est de l'obtenir." D'où de belles notes de nostalgie.
L'auteur a réussi à rendre tous ses personnages, quoique différents et parfois en conflit, extrêmement attachants et je les ai quittés à regret.
Une petite note d'humour
"J'ai accepté la demande en mariage de D. Je ne le connaissais pas très bien, et je n'étais même pas particulièrement amoureuse de lui. C'était comme faire du stop sous la pluie : on prend la première voiture qui s'arrête."
Les avis chez babelio, Miss Alfie,
Corner Shop
Roopa Farooki
Gaïa, 2012
Traduit par Jérémy Oriol
Au départ, il y eut la tranche des éditions Gaïa sur les étagères de la bibliothèque avec ce titre prometteur, puis une couverture colorée plutôt irrésistible. Mon instinct encore une fois ne m'a pas induite en erreur : j'ai lu cette histoire à son rythme, retrouvant avec plaisir tous les personnages. Un bon roman.
Bon, de quoi ça parle, quand même?
Londres. Le grand père Zaki est censé tenir la fameuse petite boutique du coin, mais il préfère jouer et parier. Son fils Jinan (mais est-il son fils?), brillant et riche avocat, fait périr d'ennui et d'agacement Delphine, qui a renoncé à une belle carrière pour devenir mère et femme au foyer. Lucky, leur fils, ne rêve que de football (et de sa copine Portia). Ajoutons que Zaki est l'ex de Delphine, et l'on a presque tous les ingrédients ...
Le roman aurait pu s'enliser dans une situation délicate, mais aux deux tiers environ un grand changement offre une nouvelle voie (j'ai adoré le personnage de Coco). Le leitmotiv (un peu trop insistant, on avait vite compris) demeure cette citation d'Oscar Wilde :" Dans ce monde il n'y a que deux tragédies. La première est de ne pas obtenir ce que l'on veut, et la seconde est de l'obtenir." D'où de belles notes de nostalgie.
L'auteur a réussi à rendre tous ses personnages, quoique différents et parfois en conflit, extrêmement attachants et je les ai quittés à regret.
Une petite note d'humour
"J'ai accepté la demande en mariage de D. Je ne le connaissais pas très bien, et je n'étais même pas particulièrement amoureuse de lui. C'était comme faire du stop sous la pluie : on prend la première voiture qui s'arrête."
Les avis chez babelio, Miss Alfie,
Pourquoi pas .. j'aime bien la dernière citation. (dans le Masque et la Plume hier soir, il y a eu un conseil de lecture, j'ai aussitôt pensé à toi "trois mille ans chez les microbes" de Mark Twain.)
RépondreSupprimerC'est le genre de livre dans lequel on se coule avec plaisir, tranquillement...
SupprimerJ'ai écouté le Masque et la plume, pour une fois, mais au moment de ces microbes j'ai doublement décroché (mon attention et mon fer à repasser)
Oui, Marc Twain peut être un bon plan de lecture pour moi (j'en ai deux sur les étagères, d'ailleurs, tu penses bien)
J'aime bien les romans de l'exil, et les familles comme celle-là ; je note !
RépondreSupprimerUne jolie petite musique dans ce roman, aucun personnage principal n'est repoussant.
SupprimerEt bien voilà un titre qui a l'air intéressant... J'aime beaucoup la couverture... mais je sais que ça ne suffit pas !
RépondreSupprimerBien sûr que ça ne suffit pas, mais comme l'intérieur m'a beaucoup plu, c'est parfait!
Supprimeril va rejoindre ma liste des "pourquoi pas"! bonne journée!
RépondreSupprimerFouine à la bibli, on ne sait jamais.
SupprimerVoilà un avis bien tentant, et puis cette couverture colorée est bien attrayante.
RépondreSupprimerLe contenu est bien aussi!
SupprimerÇa me tente bien :)
RépondreSupprimerBonne lecture!
SupprimerTentée aussi (en effet) ! C'est traduit de l'anglais ?
RépondreSupprimerOui, Corner Shop est le titre anglais. L'auteur est arrivée en Angleterre tout bébé.
SupprimerJe vies de me rendre compte que j'en ai un autre d'elle dans la PAL, reçu en cadeau mais toujours pas lu ! "Les choses comme je les vois".
SupprimerJe crois qu'il te faut le lire, je viens de voir ça sur Babelio, une jolie lecture en perspective!
SupprimerJ'aime bien les personnages attachants et les couvertures colorées, alors c'est noté ;-)
RépondreSupprimerJ'aime bien les histoires comme ça, avec des personnages attachants...
SupprimerTentant. J'étais passé complètement à côté de la sortie de ce roman que je m'empresse d'ajouter à ma liste.
RépondreSupprimerPure pioche au hasard à la bibli!
SupprimerJ'aimerais beaucoup lire aussi cette anglo-pakistanaise.
RépondreSupprimerJe crois qu'elle a écrit plusieurs romans. Pas mal du tout!
SupprimerEn lisant les premiers com', je me dis que moi aussi je devrais me créer ma liste de "Pourquoi pas ?" - tellement moins effrayant que LAL et PAL.^^
RépondreSupprimerPfff! Oui, pourquoi pas?
SupprimerMais tu sais, même dans la LAL, nous avons des degrés...
Tu n'as pas l'air over enthousiaste..; J'hésite !
RépondreSupprimerEcoute, si tu tombes dessus, tu tentes. J'ai vraiment beaucoup beaucoup aimé, là! ^_^
SupprimerTiens donc ... J'étais persuadée que ce titre cachait sous sa jolie couverture une sorte de "littérature du bonheur" type "La liste de mes envies" ... Il semblerait que le contenue en vaille plus la peine. Je note.
RépondreSupprimerIl y a plutôt des réflexions sur ce qu'on a fait de sa vie, comment des rêves n'ont pas abouti, ou bien si cela valait le coup de réaliser un de ses rêves. Bref, c'est plein d'humour, mais pas "drôle". J'ai beaucoup aimé.
SupprimerJe relis ta note du coup, c'est drôle comme nous n'avons pas la même impression dans le détail (le personnage de Coco m' énervée, le leitmotiv d'Oscar Wilde m'a fait sourire) mais la même impression d'ensemble, un bon roman ... Loin de la littérature du bonheur formaté. La couverture ment.
SupprimerLa couverture, je ne sais pas, mais le titre en français trompe un peu quand même... Mais j'ai préféré ce roman en demi-teinte plutôt qu'un truc résolument positif et avec happy end. Je suis ravie qu'il t'ait plu.
SupprimerJ'aime bien, dans ma lecture, m'attacher aux personnages, également.
RépondreSupprimerCertains personnages auraient pu être tannants, Delphine et/ou son mari, par exemple, mais on se met vite à leur place, avec leur mal être, et ça passe.
Supprimercomme Athalie, la couverture m'avait fait penser à "la liste de mes envies". maintenant que tu nous dévoiles le contenu je suis encore plus attirée... je note donc! ;)
RépondreSupprimerJe n'ai pas lu "La liste de mes envies", donc je ne peux rien dire; ce roman est assez subtil et pas si drôle drôle que cela, finalement.
SupprimerJe l'avais déjà repéré celui-ci. La belle couverture et le titre.
RépondreSupprimerLe titre anglais est Corner Shop, ça fait moins sucré!
SupprimerSeule la couverture me fait envie... à tort sans doute!
RépondreSupprimerLa couverture est jolie, mais le roman aussi est très bien!
SupprimerJ'adore tout ce que font les éditions Gaia de toute façon ;0) en tout cas tout ce que j'ai choisi... De cette auteur j'ai "Les choses comme je les vois " et j'avais repéré celui là aussi... Comment lire tout ce qui me fait envie en même temps ??!!!
RépondreSupprimerFigure toi que ce même jour j'ai aussi emprunté un autre de chez Gaïa, et c'était aussi une lecture qui m'a beaucoup plu (mon billet un de ces jours). Un éditeur à avoir en ligne de mire, oui.
SupprimerComment lire tout ce qui fait envie? Euh, on en est tous là! ^_^
Je suis un peu comme vous : quand je vois que c'est Gaïa, je suis a priori intéressé. Aux débuts, et notamment quand ils n'éditaient pratiquement que de la littérature nordique, j'achetais quasiment les yeux fermés (bon, rassurez-vous, je les ouvrais après... au moins pour lire !)
SupprimerAaaah Gaïa et ses pages rose saumon... Jorn Riel et les autres... Maintenant le catalogue est plus varié, mais toujours de qualité.
SupprimerRécemment j'ai lu Potes pour la vie de Ingvar Amjornsen et je me suis bien régalée.
Il y a des éditeurs qu'on prend juste parce que c'est eux!
j'aime cet article qui a représenté cette roman.
RépondreSupprimermerci pour le partage de cet article .
Olga, merci de votre passage.
SupprimerJ'aime beaucoup le titre.
RépondreSupprimerJe le lirai sûrement car j'adore retrouver Londres :-)
Bonne soirée Keisha.
Quelques passages au Bangladesh, un peu en France, mais l'essentiel se déroule à Londres.
SupprimerBonne journée!
Le titre me faisait un peu peur pour te dire la vérité (je ne suis pas très livre- doudou) mais je dois dire que maintenant il me tente pas mal. Londres en plus...(il ne se serait pas inspiré d'une histoire qui a fait les choux gras de nos journaux people avec cette histoire de père et de fils ? je ne cite personne hein, mais je pense à Rien de grave de Justine Levy)
RépondreSupprimerJe ne le mettrais pas dans les livres doudous, car finalement on peut rester sur une note un peu tristounette, tu sais. Je ne pense pas que ce soit inspiré de cette histoire, en fait le père est un ex de Delphine, qui a craint de s'engager à l'époque, ensuite elle a rencontré le fils, le mariage est ce qu'il est, et il y a une retour de flamme avec le père. Je précise que les âges sont peu éloignés, le père a 18 ans de plus que le fils, et Delphine est entre les deux.
SupprimerC'est traité avec beaucoup de pudeur et de délicatesse, tu sais. Et j'ai oublié de parler plus du fils, fera-t-il gagner la coupe du monde à l'Angleterre? ^_^
Ca parait bien sympa comme programme ! je note !
RépondreSupprimerUn roman pas si rose qu'on croirait, tu es prévenue...
SupprimerPourquoi pas, dans tous les cas une jolie couverture et un titre sympa.
RépondreSupprimerJe suis fière de dire qu'une blogueuse m'a fait confiance, depuis, et a beaucoup aimé aussi!
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