Kuru
Thomas Gunzig
Au diable vauvert, 2005
Ayant déjà lu deux romans de Thomas Gunzig, dont Manuel de survie à l'usage des incapables, pourquoi ne pas le choisir pour ce mois belge (chez Anne et Mina)? Surtout que c'étaient de bons souvenirs. En attendais-je donc trop?
Fred a des mouches à l'intérieur de la tête, plus ou moins gênantes. Soit. A part ça il est censé terminer une thèse, glande pas mal et déteste son père dont il est bien content de recevoir l'argent mensuel pour subsister. Il a deux amis, Pierre, issu d'une expérience de clonage, et Paul, traumatisé par ses aventures en Colombie et souffrant de mictions douloureuses (je passe les détails). Kristine est la copine de Pierre.
Fred est amoureux fou de sa cousine Katerine, dotée du talent de déplacer les objets par sa seule force mentale et d'un mari éjaculateur précoce (le beau et riche Fabio, comme quoi nul n'est parfait).
Exprès ou pas? Parmi les milliards de prénoms possibles, ça m'aurait facilité la tâche que l'auteur choisisse des prénoms d'héroïnes n'ayant ni la même initiale ni la même fin. Surtout que je n'ai pas vu la nécessité d'embrouiller le lecteur inutilement. En tout cas, il ne m'en faut pas beaucoup, c'est sûr.
Bref, une nuit vers quatre heures du matin, Kristine veut voir absolument tout de suite urgemment sans attendre, Paul et Fred. Bons copains, ils foncent. L'urgence, c'était juste pour leur demander de venir avec eux deux participer au futur sommet du G8 à Berlin, dans plusieurs semaines, mais côté manifestants, histoire de filmer les débordements policiers. Soit.
Par ailleurs Fabio et Katerine, souffrant de drôles de maux de ventre (dont on ne saura rien, finalement) se rendent à Berlin pour rencontrer un fameux docteur censé guérir le problème de Fabio par "dissociation". Ils logent dans le même hôtel que les participants au G8, mais pour ce que j'en ai compris, ça n'a aucune importance dans le roman, les personnages se rencontrant tous bien sûr lors des manifestations, mais sans utiliser ce détail d'hôtel.
J'ai bien cru comprendre que l'auteur s'attaque à tous ces théoriciens du complot, sectes, amateurs d'"harmonie avec les planètes, le rayonnement cosmique, les vibrations telluriques et tout le reste" , on parle même des illuminati, et le fait quand même avec un certain humour. Pourquoi pas, mais trop c'est trop, je ne m'attache guère aux personnages, ça part dans tous les sens, je ne comprends plus guère, surtout que je lis (un peu) en diagonale, trop de détails sans intérêt. L'impression que l'idée de départ était intéressante, mais mal menée (malmenée?)
Thomas Gunzig
Au diable vauvert, 2005
Ayant déjà lu deux romans de Thomas Gunzig, dont Manuel de survie à l'usage des incapables, pourquoi ne pas le choisir pour ce mois belge (chez Anne et Mina)? Surtout que c'étaient de bons souvenirs. En attendais-je donc trop?
Fred a des mouches à l'intérieur de la tête, plus ou moins gênantes. Soit. A part ça il est censé terminer une thèse, glande pas mal et déteste son père dont il est bien content de recevoir l'argent mensuel pour subsister. Il a deux amis, Pierre, issu d'une expérience de clonage, et Paul, traumatisé par ses aventures en Colombie et souffrant de mictions douloureuses (je passe les détails). Kristine est la copine de Pierre.
Fred est amoureux fou de sa cousine Katerine, dotée du talent de déplacer les objets par sa seule force mentale et d'un mari éjaculateur précoce (le beau et riche Fabio, comme quoi nul n'est parfait).
Exprès ou pas? Parmi les milliards de prénoms possibles, ça m'aurait facilité la tâche que l'auteur choisisse des prénoms d'héroïnes n'ayant ni la même initiale ni la même fin. Surtout que je n'ai pas vu la nécessité d'embrouiller le lecteur inutilement. En tout cas, il ne m'en faut pas beaucoup, c'est sûr.
Bref, une nuit vers quatre heures du matin, Kristine veut voir absolument tout de suite urgemment sans attendre, Paul et Fred. Bons copains, ils foncent. L'urgence, c'était juste pour leur demander de venir avec eux deux participer au futur sommet du G8 à Berlin, dans plusieurs semaines, mais côté manifestants, histoire de filmer les débordements policiers. Soit.
Par ailleurs Fabio et Katerine, souffrant de drôles de maux de ventre (dont on ne saura rien, finalement) se rendent à Berlin pour rencontrer un fameux docteur censé guérir le problème de Fabio par "dissociation". Ils logent dans le même hôtel que les participants au G8, mais pour ce que j'en ai compris, ça n'a aucune importance dans le roman, les personnages se rencontrant tous bien sûr lors des manifestations, mais sans utiliser ce détail d'hôtel.
J'ai bien cru comprendre que l'auteur s'attaque à tous ces théoriciens du complot, sectes, amateurs d'"harmonie avec les planètes, le rayonnement cosmique, les vibrations telluriques et tout le reste" , on parle même des illuminati, et le fait quand même avec un certain humour. Pourquoi pas, mais trop c'est trop, je ne m'attache guère aux personnages, ça part dans tous les sens, je ne comprends plus guère, surtout que je lis (un peu) en diagonale, trop de détails sans intérêt. L'impression que l'idée de départ était intéressante, mais mal menée (malmenée?)
Ça donne l'impression d'un grand bazar sans intérêt ! je ne m'attarde pas ...
RépondreSupprimerIl y avait de bonnes idées au départ, critiquer des trucs fumeux, et l'action de la police lors de manifs, par exemple, mais c'est parti dans tous les sens, les fils étaient inutiles ou pas reliés, bref, quoi...
Supprimerc'est vraiment un des bons côté de la blogosphère : s'épargner ce genre de roman donc merci Keisha et bonne journée.
RépondreSupprimerC'est rare sur mon blog, je sais... Mais j'attendais mieux de l'auteur, et puis, ça participe quand même au mois belge!
Supprimerohlala, gare à la surchauffe de neurones:)
RépondreSupprimer!!! J'ai surtout chauffé le cerveau pour terminer au plus vite et passer à d'autres lectures.
SupprimerBon, je n'ai pas compris grand chose :), je passe donc sans regret.
RépondreSupprimerBah, pas grave...
Supprimerah oui tu lis en diagonale, attention au torticolis
RépondreSupprimerAlors que les livres qui me plaisent, je les fais plus durer...
SupprimerLecture en diagonale... C'est mauvais pour le livre, quand tu déconnectes.
RépondreSupprimerC'était vers la fin, quand même... mais l'auteur n'a pas su me récupérer!
SupprimerJe rejoins Emma : ton billet est clair, mais le livre quel bordel ! enfin, j'aime bien pouvoir ainsi passer mon chemin - enfin s'il compte pour ton challenge, c'est tant mieux (et l'histoire des prénoms, je suis sensible aussi à ce genre de détails)
RépondreSupprimerJe vais de chouettes découvertes pour ce mois belge (sauf Kuru, on oublie). Après tout, l'idée de départ n'était pas mauvaise, mais faudrait aider le lecteur, quoi!
SupprimerL'idée de départ qui ne me semblait déjà pas enthousiasmante, plus les détails inutiles... je passe !
RépondreSupprimerPourtant je n'ai rien contre le grand n'importe quoi, mais il faut une logique de narration, quoi!
SupprimerJe ne note pas non plus, je crois qu'avec Thomas Gunzig, ça passe ou ça casse, ça dépend des titres...
RépondreSupprimerVoilà, ça dépend des titres, en tout cas c'est mon expérience!
SupprimerJe passe aussi. Un titre de moins, ne me fera pas mourir ;-)
RépondreSupprimerFormidable!
Supprimerje vais pouvoir passer moi aussi alors! :)
RépondreSupprimerJe n'insisterai pas. ^_^
SupprimerJ'avais lu "Le plus petit zoo du monde" de cet auteur il y a fort longtemps et ça m'avait laissé une impression de bizarre mais pas désagréable, mais décontenançant quand même. Mitigée un peu... J'ai relu mon (très court) billet sur mon ancien blog (toujours pas fini le transfert...) et a priori, j'étais censée lire un autre roman de l'auteur pour m'en faire une idée plus claire, mais le temps a passé... Bon, a priori, au vu de ton billet, je vais lâcher l'idée...
RépondreSupprimerCelui que je cite au début du billet, Manuel de survie à l'usage des incapables, m'avait plu (et réside toujours sur mes étagères ^_^)
SupprimerThomas Gunzig : doué mais il me laisse toujours une impression de bâclé. Il tenait une chronique sur la radio belge qui a fini par m'agacer. Je en sais pas si elle existe encore.
RépondreSupprimerJe n'ai aps vu touyt ce que vous avez déjà lu dans ce mois belge, pourquoi ne pas essayer Luc Baba ? Un monsieur de tout près d'ici, poète et révolté, j'en ai déjà parlé sur le blog. Il a sortit cette année un livre chez Belfond, "Elephant Island", je l'ai emprunté mais pas encore lu ni encore vu sa présentation RTBF en attente sur ma box.
Voilà, plein d'idées, c'est sûr, mais un peu bâclé, dans ce roman j'ai relevé plein de détails pas utilisés, il me semble que dans un roman fignolé il aurait dû y revenir?
SupprimerNon, pas de radio belge écoutée chez moi, un poil de France Inter le matin en petit déjeunant (avec d'ailleurs la chronique de Charline V, qui est belge)
J'ai présenté Dannemark, Hanotte, Gunzig, donc, et viendront Lanoye, beaucoup aimé ses boites, et peut être Harpman (Les bons sauvages). J'ai repéré Lydia Flem. Luc Baba, connais pas, non.
Voilà, sans même plonger sur Nothomb ou Simenon je vais avoir un joli mois belge, non?
(Que de fautes de frappe dans mon commentaire précédent : ce devait-être parce que j'ai répondu par la tablette. J'aime mieux un vrai clavier).
SupprimerJe vous citerais bien Eugène Savitzkaya (liégeois, le Rossel 2015), le rugueux Guy Goffette, le sombre Jean-Claude Pirotte, des poètes, de quoi faire un autre beau mois belge...
Mais vous avez fait un bon choix !
J'avais oublié Goffette (un livre lu, beaucoup aimé); mais j'ai plein d'idées pour un nouveau mois belge, et sans doute n'attendrai-je pas avril 2017!
SupprimerHan moi j'adore son côté barge et excessif !! je suis en plein 10 000 litres d'Horreur Pure et j'adore ^^ Ce type est fou comme j'aime !
RépondreSupprimerAttends attends, si j'ai choisi ce roman, c'est parce que son Manuel de survie (et un autre dont j'ai oublié le titre) ça m'avait bien plu, tu parles si le barge m'attire! Mais bon là il laisse de côté plein de trucs, moi j'aime bien un roman un poil plus retravaillé quand même.
SupprimerJe tenterai à nouveau, alors!
J'avais eu la même sensation avec son Manuel, long, long et... long
RépondreSupprimerLe Manuel était très bien passé. J'ai changé?
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