Winter is coming
Pierre Jourde
Gallimard, 2017
Si l'on avait beaucoup parlé de ce récit sur les blogs, je me serais abstenue, car l'exercice de recension de ce type de livre est difficile; mais sans la bibli je n'en aurais rien su, mais il s'agit de Pierre Jourde, que je ne connais pas 'en vrai', et qui m'avait épatée avec Le maréchal absolu, Pays perdu, La première pierre, et d'autres écrits non chroniqués ici. En exergue, une citation de l'Autofictif au petit pois (Chevillard!) du 19 mai 2014.
"Une tombe s'ouvre pour le jeune homme qui avait tant de talents, qui avait un si beau sourire, et dans sa vie accomplie il y a donc son avenir, toutes promesses tenues."
Voilà c'est dit, un jeune homme est mort, à vingt ans. Gabriel, l'un des fils de Pierre Jourde, qui apparaissait rapidement dans La première pierre. Un cancer très très rare (deux cas répertoriés en France, l'autre était dans le même hôpital), sans traitement connu, de quelques mois à deux ans de survie.
Gabriel, alias Kid Atlas, talentueux musicien (Winter is coming est le titre d'un de ses morceaux), doué aussi en dessin, dont le père évoque surtout la dernière année de vie. Se remémorant aussi des souvenirs de son enfance; puis l'annonce du diagnostic, la difficulté à y croire, s'accrocher à la possibilité d'une guérison; les médecins, l'hôpital, les attentes, toujours, partout, pour les examens.
Le lumineux séjour en Martinique, pays de la famille maternelle, lors d'un rémission, hélas vite finie.
Si j'ai lu ce récit, c'est parce que l'auteur, je luis faisais confiance pour rester hors de tout pathos, pour demeurer pudique, quasi factuel, sans jugement. Un très beau livre (et quand même j'ai cédé aux larmes, comment faire autrement?), c'est un père et un écrivain qui s'expriment, impossibles à séparer.
Les avis de sansconnivence, je lis au lit (bons blogs que je découvre par ce biais de recherche d'avis),
Pierre Jourde
Gallimard, 2017
Si l'on avait beaucoup parlé de ce récit sur les blogs, je me serais abstenue, car l'exercice de recension de ce type de livre est difficile; mais sans la bibli je n'en aurais rien su, mais il s'agit de Pierre Jourde, que je ne connais pas 'en vrai', et qui m'avait épatée avec Le maréchal absolu, Pays perdu, La première pierre, et d'autres écrits non chroniqués ici. En exergue, une citation de l'Autofictif au petit pois (Chevillard!) du 19 mai 2014.
"Une tombe s'ouvre pour le jeune homme qui avait tant de talents, qui avait un si beau sourire, et dans sa vie accomplie il y a donc son avenir, toutes promesses tenues."
Voilà c'est dit, un jeune homme est mort, à vingt ans. Gabriel, l'un des fils de Pierre Jourde, qui apparaissait rapidement dans La première pierre. Un cancer très très rare (deux cas répertoriés en France, l'autre était dans le même hôpital), sans traitement connu, de quelques mois à deux ans de survie.
Gabriel, alias Kid Atlas, talentueux musicien (Winter is coming est le titre d'un de ses morceaux), doué aussi en dessin, dont le père évoque surtout la dernière année de vie. Se remémorant aussi des souvenirs de son enfance; puis l'annonce du diagnostic, la difficulté à y croire, s'accrocher à la possibilité d'une guérison; les médecins, l'hôpital, les attentes, toujours, partout, pour les examens.
Le lumineux séjour en Martinique, pays de la famille maternelle, lors d'un rémission, hélas vite finie.
Si j'ai lu ce récit, c'est parce que l'auteur, je luis faisais confiance pour rester hors de tout pathos, pour demeurer pudique, quasi factuel, sans jugement. Un très beau livre (et quand même j'ai cédé aux larmes, comment faire autrement?), c'est un père et un écrivain qui s'expriment, impossibles à séparer.
Les avis de sansconnivence, je lis au lit (bons blogs que je découvre par ce biais de recherche d'avis),
Je n'ai pas entendu parler de ce livre. Je n'ai pas encore lu l'auteur, que j'ai pourtant rencontré et apprécié quand il a sorti "la première pierre".
RépondreSupprimerJ'ai fait confiance à l'auteur, j'ai eu raison; avant de voir le bouquin à la bibli je n'en avais jamais entendu parler (il faut dire qu'à part les blogs je n'ai pas vraiment d'autre source de renseignements)
SupprimerEffectivement pas exactement un bouquin de plage...
RépondreSupprimerComme Aifelle, je n'ai pas entendu parler de ce livre et je n'ai jamais lu cet auteur. Mais j'avoue que la mort d'un enfant, je n'arrive jamais à envisager ne serait-ce que ce sujet.
Ce n'est pas un sujet qui m'attire, d'ailleurs... Mais là c'est l'auteur à qui j'ai fait confiance.
SupprimerJ'aime beaucoup l'auteur aussi (et son blog Confiture de culture où il avait évoqué la mort de son fils) et j'ai vu passer ce bouquin dans la presse mais le sujet est trop dur pour moi...
RépondreSupprimerJe ne connais pas son blog (honteux, quoi!). Sujet difficile, et si ç'avait été un autre, pas sûr que je m'y serais lancée.
SupprimerJ'avais entendu parler de Pays perdu ... Et j'avais oublié la référence, je note donc de commencer ma découverte de cet auteur par ce titre, qui depuis le temps, doit être en poche ! Et un auteur qui cite du Chevillard, je pars sur un à priori positif, forcément !
RépondreSupprimerPays perdu, c'est tellement bien...
SupprimerEn fait lui et Chevillard doivent être amis, je suppose. Raison de plus pour découvrir...
Aie... le sujet ne me tente pas du tout, je fuis même ce genre de sujet, même si c'est très bien écrit etc...
RépondreSupprimerNe t'inquiète pas, le sujet ne m'attirait pas plus que cela, mais une fois dedans (et c'est court!) je l'ai dévoré.
Supprimerétrangement, j'aime beaucoup ce genre de récits, donc je note immédiatement ! je dois en lire un d'une auteure sud-américaine.
RépondreSupprimerLà tu auras à la fois le sujet, et l'écriture de Jourde, au cas où tu ne connaîtrais pas. Un des rares auteurs français qui me plaisent énormément.
SupprimerBonjour Keisha, le sujet risque de me déprimer, je suis très sensible. Je suis sûre que c'est bien mais je vais éviter. Bonne après-midi. PS, je confirme que le blog de Pierre Darracq (Sans connivence) est bien, je ne connais pas l'autre.
RépondreSupprimerJe n'ai pleuré qu'à la fin, autant te dire que Jourde n'a pas fait dans le pathos et les violons sirupeux en arrière plan. Les passages lumineux dans l'île sont une vraie bouffée de bonheur. Pas déprimant donc, mais très fort.
SupprimerMerci pour la confirmation, j'ai mis ces blogs dans ma liste, je surveille!
Toute ressemblance avec une série télé ne serait que fortuite....
RépondreSupprimerHeu, les séries télé, pas ma came, tu sais (j'en suis restée à Mission impossible et Thierry la fronde ^_^)
SupprimerJe n'ai jamais lu l'auteur; je crois que principe du livre dans lequel il dénonce un village de la France profonde (comme le mien donc) m'a gênée aux entournures et que j'ne garde une image négative. A tort sans doute.
RépondreSupprimerComme je connais cette France profonde (quoique un poil moins profonde que la sienne, mais je m'y suis un peu retrouvée), Pays perdu m'a plu, il y a eu cette histoire de pierre, et lis donc La première pierre, pour en savoir plus.
SupprimerJe ne connais pas, mais je pense que ce n'est pas du tout pour moi.
RépondreSupprimerMieux vaut aborder l'auteur avec un autre titre, alors.
Supprimerj'ai un ami qui a perdu un fils de 20 ans d'un cancer connu mais qui ne lui a laissé que peu de temps pour des adieux . Ses parents se sont installés dans une survie dont il sont bien du mal à sortir , je ne lirai pas ce livre car je connais trop bien cette douleur. C'était aussi un fils plein de promesses.
RépondreSupprimerTout à fait. Dans ma famille aussi un jeune est mort vers 24 ans, des années après les parents ne s'en sont pas remis.
SupprimerJe comprends les écrivains qui choisissent d'écrire un livre, c'est ce qu'ils font le mieux, une sorte d'hommage, je ne sais pas. Bref, face à un tel drame, difficile de savoir quoi faire et dire. Sois présente avec ces amis.
JE ne suis pas tentée par ce titre ( je fuis tous les romans sur les maladies, peut-être un jour...) mais c'est bien que tu aies mis des liens. Je connaissais "je lis au lit" et c'est un bon blog
RépondreSupprimerSi ça n'avait pas été Jourde, j'aurais sans doute fui!
SupprimerOui, quand je découvre des blogs j'aime bien. Il en existe plein!
je croyais avoir laissé un commentaire il n'apparaît pas pas grave!
RépondreSupprimerSi, le voilà, actuellement je 'modère' , ce qui me vaut le retour des spams, grrr.
SupprimerOuf, le sujet coup-de-poing ! Toujours pas lu cet auteur que j'ai bien noté comme figurant parmi tes valeurs sûres mais je ne commencerais probablement pas par ce livre, même si j'adore le titre qui me rappelle Game of Thrones.
RépondreSupprimerGOT connais pas tu sais (juste le nom, je sors parfois de ma grotte)
SupprimerOui, lis cet auteur, soit Le maréchal absolu (pfou le truc!) ou Pays perdu, plus court.
J'ai terminé le dernier Joyce Maynard récemment, alors je vais attendre un peu. Mais je veux lire celui-ci. Je viens de voir la photo de Kid Atlaas et son magnifique sourire.
RépondreSupprimerOui,j'ai vu; après, normal de faire une pause.
SupprimerJe n'ai pas mis de photo, vidéo ou autre sur mon billet (mais j'y suis allée, après avoir terminé la lecture), pas question de me broyer le cœur comme ça.
Oh, rien que de lire cela, j'en ai les larmes aux yeux. Le récit de Wild, où elle parle de la mort de sa mère d'un cancer m'avait bouleversée l'été dernier, ainsi que le livre de ma mère de Cohen. Ce genre de récit m'attire car l'amour qui en ressort est si intense et sublime que c'en est beau, mais je suis prudente à chaque fois, de peur que ce soit trop (trop fort, trop triste...)
RépondreSupprimerHum, j'avoue qu'on est forcément dans l'intime, perdre un parent, perdre un enfant, c'est très très proche comme relation... Peut-être peux-tu essayer de lire ce court récit?
Supprimerça n'est pas pour moi, j'ai beaucoup de mal avec ce genre de récit... mais finalement, c'est très égoïste de dire ça!
RépondreSupprimerJe ne lis pas toujours ce genre de récit, là c'est l'auteur que je voulais retrouver. Je comprends qu'on aie du mal!
SupprimerPeut-être l'occasion pour moi de prendre contact avec Pierre Jourde.
RépondreSupprimerOu alors avec Pays perdu? Un peu autobiographique aussi, et moins terrible à lire.
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