Canada
Richard Ford
Editions de l'Olivier, 2013
Je poursuis ma découverte des romans de Richard Ford, délaissant à regret la série Frank Bascombe (le suivant à lire aurait dû rentrer à la bibli le 7 juillet...), avec ce roman ayant obtenu le prix Fémina étranger 2013.
Début de la quatrième de couverture, et du roman:
« D'abord, je vais vous raconter le hold-up que nos parents ont commis. Ensuite les meurtres, qui se sont produits plus tard. »
C'est Dell, un adolescent de quinze ans, qui raconte l'histoire, mais on se doute qu'avec Richard Ford il n'y aura pas de suspense insoutenable. Comment en est-on arrivé là? se demande le lecteur, ferré aussi par les minuscules informations distillées ici ou là, éclairant l'avenir. D'ailleurs l'histoire est racontée par un Dell bien adulte, cinquante ans plus tard. Cet été 1960, où Dell attend impatiemment la rentrée des classes, se passionnant pour les échecs et l'apiculture, semblant bien moins mûr que sa jumelle Berner, verra l'éclatement de la famille, conduira Dell vers le Canada (oui, compte-tenu du titre, ça vaut mieux), et la découverte d'un dur travail et de personnages mystérieux et qui le resteront assez. OK, on va parler de roman d'apprentissage, et la brève dernière partie, où Dell et sa sœur se revoient une dernière fois, clôt parfaitement le roman.
Comme je le disais, rien de fulgurant dans l'action, à part quelques passages, et j'ai connu quelques coups de mou, bien que tout soit finement observé et pensé. Drôle de roman, où je retrouve bien le talent de Ford, mais moins l'humour et l'ironie palpables dans la série des Frank Bascombe.
Les avis de Sans connivence, krol, ingannmic, chez babelio (141!) et lecture écriture
Richard Ford
Editions de l'Olivier, 2013
Je poursuis ma découverte des romans de Richard Ford, délaissant à regret la série Frank Bascombe (le suivant à lire aurait dû rentrer à la bibli le 7 juillet...), avec ce roman ayant obtenu le prix Fémina étranger 2013.
Début de la quatrième de couverture, et du roman:
« D'abord, je vais vous raconter le hold-up que nos parents ont commis. Ensuite les meurtres, qui se sont produits plus tard. »
C'est Dell, un adolescent de quinze ans, qui raconte l'histoire, mais on se doute qu'avec Richard Ford il n'y aura pas de suspense insoutenable. Comment en est-on arrivé là? se demande le lecteur, ferré aussi par les minuscules informations distillées ici ou là, éclairant l'avenir. D'ailleurs l'histoire est racontée par un Dell bien adulte, cinquante ans plus tard. Cet été 1960, où Dell attend impatiemment la rentrée des classes, se passionnant pour les échecs et l'apiculture, semblant bien moins mûr que sa jumelle Berner, verra l'éclatement de la famille, conduira Dell vers le Canada (oui, compte-tenu du titre, ça vaut mieux), et la découverte d'un dur travail et de personnages mystérieux et qui le resteront assez. OK, on va parler de roman d'apprentissage, et la brève dernière partie, où Dell et sa sœur se revoient une dernière fois, clôt parfaitement le roman.
Comme je le disais, rien de fulgurant dans l'action, à part quelques passages, et j'ai connu quelques coups de mou, bien que tout soit finement observé et pensé. Drôle de roman, où je retrouve bien le talent de Ford, mais moins l'humour et l'ironie palpables dans la série des Frank Bascombe.
Les avis de Sans connivence, krol, ingannmic, chez babelio (141!) et lecture écriture
Auteur toujours pas lu. Je retiens qu'il vaut mieux commencer par la série Frank Bascombe.
RépondreSupprimerPour moi Independance est son meilleur (gros pavé, par ailleurs)
SupprimerMerci pour le lien... comme tu as pu le lire avec mon avis, ce manque de fulgurance que tu évoques m'a complètement laissée de côté. Je crois que ce roman m'a vaccinée à vie contre Richard Ford.
RépondreSupprimerDommage! Je pense qu'Independance a plus d'atouts pour te plaire.
SupprimerJe n'ai jamais lu Ford (Goran : https://deslivresetdesfilms.com)
RépondreSupprimerAllons bon (c'était mon cas il y a peu ^_^)
SupprimerJe n'ai pas été très emballée par ce roman. Enfin, si, j'ai bien aimé la première moitié mais pas la deuxième, au Canada, qui m'a semblé pas toujours vraisemblable.
RépondreSupprimerJe pense avoir préféré la première partie! Des longueurs dans la deuxième.
Supprimerje ferai comme Aifelle si je m'y mets un jour
RépondreSupprimerJe te conseille donc Independance pour démarrer.
SupprimerCe roman n'a commencé à me plaire qu'à partir de sa seconde partie. Il ne m'est pas resté très longtemps en mémoire.
RépondreSupprimerAh pour moi c'est le contraire (le hold up, quelle histoire de bras cassés!)
SupprimerJe l'ai lu au moment de sa sortie. Je n'en garde quasiment aucun souvenir sinon de l'ennui je crois.
RépondreSupprimerJe conçois tout à fait! ^_^
SupprimerOh comme je me suis ennuyée à la lecture de ce roman ! Une vraie purge !
RépondreSupprimerVraiment? J'ai des bémols, mais il y a quand mêem plein de passages pas mal du tout (j'aime beaucoup l'auteur)
SupprimerJe crois me souvenir que ce roman a eu une très bonne publicité à sa sortie. Il ne m'attire pas vraiment, peur de m'ennuyer...
RépondreSupprimerIl a eu le prix Fémina, OK. A part ça des avis sont tout de même d'accord sur l'ennui possible.
SupprimerBof, bof, me tente pas...
RépondreSupprimerBon weekend, ici, sous le signe de la pluie !
Pas de souci, j'ai mieux à proposer;..
SupprimerBonne fin de semaine (je prends le parapluie aussi)
Bon, ça n'a pas l'air d'être le truc incontournable. Ça m'arrange ! #noyéedanssaPAL
RépondreSupprimerCela ne durera pas, profite profite du calme...
SupprimerLes commentaires et ton billet font que je me dis que je ne vais pas lire ce roman
RépondreSupprimerJe reste sur Independance qui est très bien.
SupprimerJe suis tout à fait d'accord avec ton billet. J'ai d'ailleurs plus de souvenirs de ce que je faisais en l'écoutant (préparer un déménagement) que de l'intrigue elle-même.
RépondreSupprimerSi de plus c'était un livre audio, tes pensées ont dû vagabonder, cela ne m'étonne pas. ^_^
SupprimerDommage, le titre me plaisait bien (ma fille va sans doute partir au Canada, je me disais que c'était une idée de livre à lui offrir)
RépondreSupprimerHum, pas forcément. On parle juste d'une province, il y a des décennies, et le narrateur n'en bouge pas vraiment.
Supprimerje te rejoins complètement, j'en attendais beaucoup et j'ai été déçue, je ne suis pas loin de m'être ennuyée...
RépondreSupprimerVoilà, en deuxième partie je me suis vue lire rapidement...
SupprimerAh, R.Ford, bien accroché à ses nouvelles ainsi qu'à son roman " une saison ardente " mais celui-ci, je l'ai laissé passer, pas inspirée, tu confirmes...
RépondreSupprimerIl t'en reste cependant plein à découvrir et à aimer.
Supprimerj'ai commencé par celui-ci, une chance que j'ai aimé sinon je n'aurais jamais enchainé avec le Bascombe ;-) mais pour moi, les deux n'ont pas grand chose en commun donc je ne compare pas
RépondreSupprimerOn retrouve tout de même l''art de l'auteur pour narrer des histoires, et puis la façon de plonger le lecteur dans les pensées du héros. Tu aimes, pas de souci!
SupprimerJe l'ai bien apprécié, j'en garde un bon souvenir !
RépondreSupprimerJe suis fan de l'auteur, mais ce n'est pas le roman que je préfère. Mais je suis contente que tu aies apprécié.
Supprimer«Quelques coups de mou», une façon de dire qui rejoint ce que j'ai ressenti quelquefois à la lecture de R. Ford : un peu monotone.
RépondreSupprimerExact, on n'est jamais dans le 'haletant', mais au moins avec Frank Bascombe (autre personnage chez Ford) il y a un humour très second degré qui me plait bien et permet de faire passer les longueurs éventuelles.
SupprimerJe ne l'ai jamais lu, je ne pense pas commencer par celui-ci.
RépondreSupprimerJe conseille Indépendance.
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