Toxique
Samanta Schweblin
Gallimard, 2017
Traduit par Aurore Touya
Il a suffi des billets mystérieux et positifs de deux blogueuses pour que je me jette sur Toxique. Comme elles, je ne vais pas trop en dire (pour un roman de 120 pages, ça vaut mieux).
Amanda souffre d'une étrange maladie et raconte son histoire à un enfant nommé David, dont les propos en italique la pressent de continuer, décidant lui-même de ce qui est important ou pas. Amanda et sa petite fille Nina séjournent dans une villa d'un village isolé. Le mari de Carla, mère de David, possède un élevage de chevaux. Mais d'après Carla, David est malade, comme Amanda, comme des chevaux, des canards, et plein d'enfants du coin. Pour les soins, un hôpital, et une femme habitant une maison verte, aux méthodes étranges.
Comme l'a bien souligné Sandrine de Mes imaginaires, le roman est bâti sur des dialogues, mais avec une clarté et une fluidité sans faille.
Au fur et à mesure, le lecteur se pose des questions, David presse Amanda, sinon elle n'aura pas d'explications. Le lecteur est happé, mais c'est quoi cette mystérieuse maladie, qu'est-ce qui est vrai ou rêvé, que s'est-il passé, qui ment?
Le titre anglais, Fever Dream, semble avoir opté pour une sorte de délire de malade sur son lit (ce qui n'empêche pas que certains faits soient réels), le titre français, Toxique, cible un peu la cause de la maladie (les bidons?), le titre original, Distancia de rescate, fait allusion à une "distance de secours", "j'appelle ainsi cette distance variable qui me sépare de ma fille", par exemple "le temps qu'il me faudrait pour sortir de la voiture et courir jusqu'à Nina si elle s'élançait soudain vers la piscine et s'y jetait".
Alors mon avis? Heu j'avoue avoir du mal avec ces récits trop flous et nébuleux pour mon esprit cartésien. Ajoutons un changement de corps (si j'ai bien compris). J'ai lu le dernier quart en mode 'scanner de page', alors peut-être ai-je raté des informations. Je ne demande pas qu'on m'explique forcément tout, je veux bien me laisser balader sur des pistes fausses ou pas, j'accepte que polluer l'eau avec des produits toxiques ce n'est pas bien, mais quand je réussis à m'ennuyer sur plusieurs dizaines de pages, c'est mauvais signe. Désolée, Eva et Sandrine!
Les avis de Eva, Mes imaginaires,
Samanta Schweblin
Gallimard, 2017
Traduit par Aurore Touya
Il a suffi des billets mystérieux et positifs de deux blogueuses pour que je me jette sur Toxique. Comme elles, je ne vais pas trop en dire (pour un roman de 120 pages, ça vaut mieux).
Amanda souffre d'une étrange maladie et raconte son histoire à un enfant nommé David, dont les propos en italique la pressent de continuer, décidant lui-même de ce qui est important ou pas. Amanda et sa petite fille Nina séjournent dans une villa d'un village isolé. Le mari de Carla, mère de David, possède un élevage de chevaux. Mais d'après Carla, David est malade, comme Amanda, comme des chevaux, des canards, et plein d'enfants du coin. Pour les soins, un hôpital, et une femme habitant une maison verte, aux méthodes étranges.
Comme l'a bien souligné Sandrine de Mes imaginaires, le roman est bâti sur des dialogues, mais avec une clarté et une fluidité sans faille.
Au fur et à mesure, le lecteur se pose des questions, David presse Amanda, sinon elle n'aura pas d'explications. Le lecteur est happé, mais c'est quoi cette mystérieuse maladie, qu'est-ce qui est vrai ou rêvé, que s'est-il passé, qui ment?
Le titre anglais, Fever Dream, semble avoir opté pour une sorte de délire de malade sur son lit (ce qui n'empêche pas que certains faits soient réels), le titre français, Toxique, cible un peu la cause de la maladie (les bidons?), le titre original, Distancia de rescate, fait allusion à une "distance de secours", "j'appelle ainsi cette distance variable qui me sépare de ma fille", par exemple "le temps qu'il me faudrait pour sortir de la voiture et courir jusqu'à Nina si elle s'élançait soudain vers la piscine et s'y jetait".
Alors mon avis? Heu j'avoue avoir du mal avec ces récits trop flous et nébuleux pour mon esprit cartésien. Ajoutons un changement de corps (si j'ai bien compris). J'ai lu le dernier quart en mode 'scanner de page', alors peut-être ai-je raté des informations. Je ne demande pas qu'on m'explique forcément tout, je veux bien me laisser balader sur des pistes fausses ou pas, j'accepte que polluer l'eau avec des produits toxiques ce n'est pas bien, mais quand je réussis à m'ennuyer sur plusieurs dizaines de pages, c'est mauvais signe. Désolée, Eva et Sandrine!
Les avis de Eva, Mes imaginaires,
Ah oui, l'ennui c'est redoutable dans un roman. Je ne suis pas convaincue.
RépondreSupprimerFascinant au départ, à cause de l'atmosphère et du mystère pesant, mais je n'aime pas rester sur ma faim. Il faut dire que ce n'est pas mon type de lecture préféré, c'est donc juste un avis.
Supprimerje suis en plein festival du film britannique je passe juste faire un petit coucou et je suis très contente de ne rien noter chez toi. merci
RépondreSupprimerTu vois, je sais être sympa (mais prépare-toi, lundi c'est coup de coeur! ^_^)
SupprimerOh, ça commençait bien, j'apprécie les récits d'atmosphère. Mais comme toi, si je n'ai rien contre être baladée, flotter dans le flou ne m'emballe pas.
RépondreSupprimer( je note l'expression " en mode Scanner de page ", très parlant ! :-) )
Voilà, en fait je lis vite et mes yeux parcourent une page, notant l'essentiel. Pour d'autres romans, je prends mon temps et savoure (hum, Proust)
SupprimerL'avantage c'est d'arriver au bout, quoi.
je vais suivre ton avis parce que j'ai les mêmes préventions que toi
RépondreSupprimerEcoute, il s'agit d'un genre que je n'apprécie pas, mais je conçois qu'on s'y connaisse et qu'on apprécie. Je préfère les bons vieux récits non fiction (mais bien écrits)
SupprimerC'est amusant car le seul billet (Eva) que j'ai lu était tellement positif que je me disais qu'il fallait que je le lise, mais en te lisant, il n'est pas fait pour moi et l'ennui, c'est l'ennemi du lecteur :-)
RépondreSupprimerLes billets m'avaient fait beaucoup envie dès le départ. Après, à toi de voir (120 pages, ça va)
SupprimerTout le monde n'a pas le même avis sur un bouquin. Moi, je suis souvent à côté de l'avis général !
RépondreSupprimerSur ce coup-ci, j'oublie !
Bon weekend.
Pas de souci !
SupprimerBon week end aussi!
Oui, le début s'annonçait bien pourtant. Dommage que ça ne tienne pas sur la longueur. Bon, en même temps, ça arrange ma PAL.;-)
RépondreSupprimerD'un autre côté, te connaissant, tu pourrais le lire pour que j'aie tes impressions (et 120 pages, vite lu dans le métro)
SupprimerCela semble vraiment trop particulier, et le thème ne me tente pas... rien à noter, ouf ! ;-)
RépondreSupprimerAvec quelques réponses, j'aurais sans doute mieux apprécié.
SupprimerOh la la s'ennuyer sur un livre de 12 pages, ce n'est jamais bon signe !
RépondreSupprimerOups!
SupprimerEuh pardon 120 pages bien sûr !
RépondreSupprimerJ'avais compris, ah le clavier nous joue des tours.
SupprimerJe l'ai lu aussi et j'ai ressenti le même ennui au bout d'un moment (ça doit être l'esprit cartésien). Je pensais que cela venait du fait que je l'avais lu en plusieurs fois car clairement, j'ai été happée dès le départ mais après je me demandais ce qu'il se passait et je ne voyais pas la réponse arrivée et je me suis ennuyée pareil. Après, j'ai relu la dernière phrase de la quatrième de couverture et je me suis dit que le rédacteur de cette quatrième s'était senti obligé de nous donner une clef pour comprendre parce qu'il avait aussi dû penser que c'était pas bien clair.
RépondreSupprimerJe sens qu'on possède le même esprit cartésien (^_^), à lire ton commentaire je retrouve mes impressions (oui, ça partait très bien!)
SupprimerJe me suis amusée à lister les pistes en fonction du titre donné selon les langues...
Oui alors clairement il n'est pas trop pour moi, surtout en ce moment où j'ai besoin de choses bien claires vu mon esprit embrumé ;-)
RépondreSupprimerPfff, les brumes automnales. ^_^
SupprimerMoi, j'attends le coup de coeur de demain, ça me suffira !
RépondreSupprimerTout à fait!!!
SupprimerJe m'ennuie facilement, du coup je ne note pas !
RépondreSupprimerTu peux essayer, ce n'est pas long (la curiosité m'a perdue, quoi)
SupprimerJ'ai vraiment trop peur de m'ennuyer, et comme je ne lis pas tant que ça je passe sans regret.
RépondreSupprimerOn est vite dedans, il y a une tension, on veut savoir. Après, ben, on n'en sait guère plus.
SupprimerMince, je l'avais repéré moi aussi, mais ça a l'air plus tarabiscoté que ce que je pensais. Et c'est court pour s'ennuyer !
RépondreSupprimerSi tu as l'occasion (bibli?) tente le coup!
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