Cachée sous mon turban
Nadia Ghulam avec Agnès Rotger
L'archipel, 2019
Traduit (du catalan) par Martine Desoile
Forcément j'ai été attirée par le thème et l'occasion d'en savoir plus sur le pays. Née en 1985 à Kaboul, Nadia raconte son enfance auprès de ses parents, son frère aîné et ses petites sœurs. La guerre les oblige à fuir de maison en cave, tentant de se protéger des bombes. Un jour elle est gravement blessée, puis soignée et opérée dans ce qui sert d'hôpital. Son père ne peut travailler, son frère a disparu, alors elle endosse son identité et à partir de 11 ans, comme bien des gamins, effectue toutes sortes de petits boulots, particulièrement dans les fermes autour de la ville.
Durant dix ans environ, elle est 'cachée sous mon turban', tremblant d'être découverte, rêvant d'aller à l'école (y parvenant); repérée par une association, elle raconte ses expériences et part en Espagne pour être vraiment opérée.
Je raconte les grandes lignes; bien sûr ce genre de livre ne vaut pas pour ses qualités littéraires (quoique ce soit bien fait, en courts chapitres), mais s'est révélé passionnant. Nadia ne cherche pas à être plainte, c'est une gamine déterminée et courageuse. J'ai particulièrement aimé de comprendre de l'intérieur la vie des gens durant une bonne quinzaine d'années à Kaboul (pour ce que j'en sais, ce n'est pas le top encore maintenant) et particulièrement la vie des jeunes en général.
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Merci à l'éditeur (Mylène P) et Patricia de LP Conseils
Nadia Ghulam avec Agnès Rotger
L'archipel, 2019
Traduit (du catalan) par Martine Desoile
Forcément j'ai été attirée par le thème et l'occasion d'en savoir plus sur le pays. Née en 1985 à Kaboul, Nadia raconte son enfance auprès de ses parents, son frère aîné et ses petites sœurs. La guerre les oblige à fuir de maison en cave, tentant de se protéger des bombes. Un jour elle est gravement blessée, puis soignée et opérée dans ce qui sert d'hôpital. Son père ne peut travailler, son frère a disparu, alors elle endosse son identité et à partir de 11 ans, comme bien des gamins, effectue toutes sortes de petits boulots, particulièrement dans les fermes autour de la ville.
Durant dix ans environ, elle est 'cachée sous mon turban', tremblant d'être découverte, rêvant d'aller à l'école (y parvenant); repérée par une association, elle raconte ses expériences et part en Espagne pour être vraiment opérée.
Je raconte les grandes lignes; bien sûr ce genre de livre ne vaut pas pour ses qualités littéraires (quoique ce soit bien fait, en courts chapitres), mais s'est révélé passionnant. Nadia ne cherche pas à être plainte, c'est une gamine déterminée et courageuse. J'ai particulièrement aimé de comprendre de l'intérieur la vie des gens durant une bonne quinzaine d'années à Kaboul (pour ce que j'en sais, ce n'est pas le top encore maintenant) et particulièrement la vie des jeunes en général.
Merci à l'éditeur (Mylène P) et Patricia de LP Conseils
Le genre de témoignage indispensable pour essayer d'approcher un peu la réalité de ces vies sous la guerre permanente.
RépondreSupprimerQuasi permanente depuis 40 ans, en tout cas pas de vie 'normale'...
SupprimerIl y a vraiment des personnes exceptionnellement courageuses qui invitent à un grand respect.
RépondreSupprimerOn chouine moins, après, sur nos petits tracas.
SupprimerUn témoignage indispensable et si en plus il est bien écrit cela ne gâche rien...et nous avons bien besoin d'en lire pour mieux comprendre car malgré tout quand on ne vit pas en temps de guerre, on ne sait pas. Merci d'en parler
RépondreSupprimerOn ne peut absolument jamais se rendre compte...
Supprimermoi aussi je cherche à comprendre ce pays et les guerres successives ce livre me tente . De quoi doit elle se faire opérer deux fois?
RépondreSupprimerElle a été blessée quand une bombe est tombée sur sa maison et en Afghanistan ses plaies guérissaient très mal. De plus elle était défigurée. Cela a duré des années.
Supprimerune femme d'un grand courage
RépondreSupprimerTout à fait!
SupprimerPour connaître la vie des femmes dans ce pays, alors.
RépondreSupprimerAinsi que des gamins et jeunes gens, puisque elle en faisait partie en quelque sorte. Et ce n'est pas top non plus.
SupprimerJ'avais vu un documentaire sur les bacha posh, des filles afghanes habillées en garçons et se conduisant comme telles. Des parents les y poussent quand ils n'ont pas de garçon. Ca dure jusqu'à l'adolescence. C'est son cas ?
RépondreSupprimerParvana, je ne sais si tu connais, c'est un dessin animé qui présentait une basha posh.
SupprimerIci elle n'a pas été poussée par ses parents, mais on va dire par elle-même, par la nécessité.
J'ai l'impression d'avoir vu son interview dans C'est à vous. Ca doit être intéressant à lire, ce témoignage, en effet.
RépondreSupprimerIntéressant, oui, j'ai beaucoup appris!
SupprimerUn témoignage forcément important !
RépondreSupprimerNe pas oublier comment les gens vivent (ou survivent)
Supprimertémoignage bouleversant! sans ta critique, je serais peut-être passée à côté! je le note
RépondreSupprimerJ'en ai entendu parler à la radio, alors, pourquoi pas?
SupprimerLe genre de témoignage qui ne peut être qu'enrichissant, bouleversant et qui remet surement certaines choses à leur place...
RépondreSupprimerTu as bien dit. On relativise complètement!
SupprimerJe note, je note ! Tu sais comme ce genre de thèmes et témoignages me parle aussi !
RépondreSupprimerA moi aussi (sans trop les enchaîner non plus, ça bouscule)
Supprimeroh ça me passionnerait aussi !
RépondreSupprimerJe l'espère!
SupprimerTon article me rappelle un reportage sur l'Afghanistan et la tradition de déguiser en garçons certaines petites-filles jusqu'à la puberté. Sous ce costume elles peuvent sortir de la maison, travailler avec leur père dans son atelier. Ensuite c'est terminé. Certaines le vivent bien d'autres moins...
RépondreSupprimerDans le livre elle a dû le faire bien après la puberté; mais sinon, oui, le phénomène existe.
SupprimerDingue !
RépondreSupprimerHélas la réalité.
SupprimerC'est pas encore gagné pour les femmes, il n'y a pas un jour ou je ne me dit pas que le monde est fou
RépondreSupprimerExact, pas vraiment gagné, et dans certains coins les hommes ne sont pas bien lotis non plus.
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