Là où chantent les écrevisses
Where the crawdads sing
Delia Owens
Seuil, 2020
Traduit par Marc Amfreville
Il faut dire que la barque de Kya, qui sillonne les marais de ce petit coin de côte de Caroline du nord, est bien chargée. Des aînés qui fuient la maison, pas à cause des conditions de vie dans ces marais, mais à cause du père, alcoolique et violent. La mère finit par partir elle aussi (son tragique destin serre le coeur), laissant la petite dernière avec le père, qui disparaîtra définitivement quand elle a 10 ans, mais lui laissant la barque et une bonne connaissance du milieu, ce qui lui permettra de se débrouiller, en partie aussi grâce au couple Jumping et Mabel. La gamine, sans être allée à l'école, en sait plus que beaucoup sur les oiseaux, les insectes, les coquillages. Sa passion attirera Tate, qui lui apprendra à lire et écrire, et à sortir de la précarité. Mais cette jolie fille, au fil des années, ne passe pas inaperçue. Sa soif de contacts, toujours déçue, la conduira à se réfugier de plus en plus dans la solitude.
L'auteur est diplômée en zoologie et biologie, a écrit plusieurs livres sur ces sujets. Dans ce roman, elle décrit fort bien le milieu des marais, et ses parallèles entre les humains et les autres êtres vivants quant à l'attirance sexuelle et la reproduction est intéressante. Gare aux lucioles...
Toute la partie sur l'enfance de Kya, son adolescence, ses apprentissages, m'a bien entraînée, mais ensuite un poil trop de romanesque m'a fait survoler quelques paragraphes de ci de là, raccrochant quand même lors des chapitres narrant une enquête policière et un procès, des années plus tard. Au sujet du procès, je m'étonne que Tate n'ait rien saisi, puisque lui connaissait la provenance du bonnet rouge.
Ces bémols mis à part, il s'agit d'une belle histoire, l'on échappe au côté glauque de certains romans, même si le rejet des différences, sociale ou raciale, est bien présent.
Une passage expliquant le titre : "Va aussi loin que tu peux. Tout là-bas, où on entend le chant des écrevisses.
Ça veut dire aussi loin que tu peux dans la nature, là où les animaux sont encore sauvages, où ils se comportent comme de vrais animaux."
Les avis de kathel,
Where the crawdads sing
Delia Owens
Seuil, 2020
Traduit par Marc Amfreville
Il faut dire que la barque de Kya, qui sillonne les marais de ce petit coin de côte de Caroline du nord, est bien chargée. Des aînés qui fuient la maison, pas à cause des conditions de vie dans ces marais, mais à cause du père, alcoolique et violent. La mère finit par partir elle aussi (son tragique destin serre le coeur), laissant la petite dernière avec le père, qui disparaîtra définitivement quand elle a 10 ans, mais lui laissant la barque et une bonne connaissance du milieu, ce qui lui permettra de se débrouiller, en partie aussi grâce au couple Jumping et Mabel. La gamine, sans être allée à l'école, en sait plus que beaucoup sur les oiseaux, les insectes, les coquillages. Sa passion attirera Tate, qui lui apprendra à lire et écrire, et à sortir de la précarité. Mais cette jolie fille, au fil des années, ne passe pas inaperçue. Sa soif de contacts, toujours déçue, la conduira à se réfugier de plus en plus dans la solitude.
L'auteur est diplômée en zoologie et biologie, a écrit plusieurs livres sur ces sujets. Dans ce roman, elle décrit fort bien le milieu des marais, et ses parallèles entre les humains et les autres êtres vivants quant à l'attirance sexuelle et la reproduction est intéressante. Gare aux lucioles...
Toute la partie sur l'enfance de Kya, son adolescence, ses apprentissages, m'a bien entraînée, mais ensuite un poil trop de romanesque m'a fait survoler quelques paragraphes de ci de là, raccrochant quand même lors des chapitres narrant une enquête policière et un procès, des années plus tard. Au sujet du procès, je m'étonne que Tate n'ait rien saisi, puisque lui connaissait la provenance du bonnet rouge.
Ces bémols mis à part, il s'agit d'une belle histoire, l'on échappe au côté glauque de certains romans, même si le rejet des différences, sociale ou raciale, est bien présent.
Une passage expliquant le titre : "Va aussi loin que tu peux. Tout là-bas, où on entend le chant des écrevisses.
Ça veut dire aussi loin que tu peux dans la nature, là où les animaux sont encore sauvages, où ils se comportent comme de vrais animaux."
Les avis de kathel,
Ben oui, ce n'est pas le livre de l'année, mais il dépayse bien, et se laisse lire. Même l'aspect romance ne m'a pas lâchée...
RépondreSupprimerHeureusement cet aspect n' pas pris toute la place et associé à la biologie c'était bien.
SupprimerJe l'ai noté, il y a eu un article dans Le Monde qui faisait envie. Et le titre est si original ! Hâte de pouvoir mettre la main dessus.
RépondreSupprimerLe titre est expliqué! Il faudra attendre, oui.
SupprimerCoucou j'espère que tout va bien.
RépondreSupprimerCe livre m'attends pour un emprunt à ma belle-sœur après le confinement. Il me tente depuis longtemps pour l'aspect de la nature surtout et ce chant des écrevisses qui m'attire comme la nature en générale.
Bisous virtuels @ bientôt
Alors, patience, et tu auras de la nature!
SupprimerOui, ça va, confinée, quoi, mais avec jardin (quand le vent n'est pas trop froid)
Kathel et toi avez aimé, avec de légers bémols, différents pour chacune d'entre vous... du coup je m'autorise à passer pour l'instant, même si le sujet est tentant. Et puis le contexte et une partie du synopsis me rappellent peut-être un peu trop Le prince des marées, que j'avais tant aimé...
RépondreSupprimerJ'avais aimé le Prince des marées, mais plus trop de souvenirs; bon, ça fait plus de 20 ans)
SupprimerCelui-ci me tente bien, je l'ai dans ma liste d'envie.
RépondreSupprimerBonne journée !
On est plusieurs dans ce cas, je le sens.
SupprimerJe l'ai réservé à la bibliothèque juste avant le confinement ..
RépondreSupprimerFigure-toi que je suis allée exprès à la bibli, à 20 km, le 13 mars, pour récupérer des livres réservés, dont celui-ci, car je flairais sa fermeture (y'en a c'est les pâtes, d'autres, les livres ^_^)
SupprimerJ'aime beaucoup ta parenthèse, Keisha ^^ !
SupprimerJe pense que toi c'est pareil, non? (et j'ai aussi des pâtes, achetées avant, d'ailleurs)
SupprimerJe suis en phase avec ton ressenti, un joli livre avec les limites que tu exposes mais on se dit que ça ne peut pas faire de mal aux américains de lire ce roman ;-)
RépondreSupprimerFigure-toi que des livres comme cela, les américains en proposent, mais qui les lit?
SupprimerJ'ai déjà rencontré ce livre plusieurs fois, sur Insta sans doute. Sinon, je ne connais pas l'auteur.
RépondreSupprimerC'est son premier roman, jusqu'ici elle écrivait des livres dans sa spécialité.
SupprimerComme Ingannmic, entre vos bémols et le souvenir vibrant que je garde du Prince des marées, je vais passer ... Et moi aussi la veille du confinement, j" étais chez une amie pour prendre un café, je suis repartie de chez elle avec deux trois kilos de livres (j'en avais pourtant une cinquantaine chez moi d'avance ...)
RépondreSupprimerJe regrette fort de ne pas avoir 'chargé la mule' plus que cela!!! Tu as bien fait (et, pareil, j'ai des kg chez moi bien sûr)
SupprimerJe l'ai noté et je comptais le lire aussi mais j'attendrais à présent que les médiathèques rouvrent leurs portes :) merci pour ton ressenti
RépondreSupprimerOn attend tous la réouverture des biblis! Heureusement la nourriture est accessible, mais il n'y a pas que cela!
Supprimerattendre .... on est bien obligé c'est si difficile la patience , on mesure combien s'est agréable d'avoir tout sous la main.
RépondreSupprimerAu moins on verra les choses différemment , 'après'.
SupprimerMalgré les bons avis sue ce livre... je reste de marbre.
RépondreSupprimerA voir. De toute façon ni kathel ni moi ne sommes si enthousiastes.
SupprimerPas plus tentée que cela ! Je passe !
RépondreSupprimerPourtant ce n'est pas un pavé et ça se lit bien.
SupprimerUn titre qui m'intrigue depuis sa sortie.
RépondreSupprimerJ'en avais entendu parler, alors je l'ai réservé et emprunté 'sur le fil du rasoir'. Bon, j'aurais pu attendre, finalement.
Supprimerj'ai lu pas mal de chroniques sur ce livre, j'ai fini par l'ajouter à ma PAL :-)
RépondreSupprimerAlors bonne lecture, cela se lit sans mal!
SupprimerBon, je ne le sens pas comme urgentissime, je continue avec ma PAL (ai-je le choix en ce moment ?^^).
RépondreSupprimerSans doute trop de bestioles et de romantisme pour toi? Tu verras, pour après...
SupprimerJe l'ai reçu celui-là. J'ai besoin de romanesque, alors pourquoi pas!
RépondreSupprimerTu en auras, et de la nature aussi! ^_^
SupprimerTu m'intrigues et ce n'est pourtant pas le type de roman vers lequel je serais allée ... !
RépondreSupprimerOn en a parlé, ça parle quand même de nature, alors ça me suffit. Cela se laisse lire sans problème.
Supprimerça a été un succès incroyable dans son pays d'origine, il pourrait me plaire mais je ne vais pas en faire une priorité.
RépondreSupprimerAttends de le voir, rien ne presse.
SupprimerComme Jérôme, je n'en ferait pas une priorité mais je l'ai noté.
RépondreSupprimerVoilà voilà, pour après...
Supprimerça fait plusieurs fois que je le vois passer sur des blogs et à chaque fois, le titre m'interpelle...
RépondreSupprimerDaphné
Tu feras comme moi, tu le liras!!!
SupprimerJe l'avais noté suite à plusieurs avis, celui-là, mais tu es la première que je lis qui soulève un peu trop de romanesque. Je garde ça en mémoire du coup car sinon, ça pourrait être un motif de déception pour moi.
RépondreSupprimerIl n'y a pas que du romanesque, n'hésite pas à découvrir ce roman (tu sais, je suis celle qui n'a pas aimé Les hauts de Hurlevent, alors tu vois ...)
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