Comment Thomas Leclerc 10 ans 3 mois et 4 jours est devenu Tom L'Eclair et a sauvé le monde
Paul Vacca
Belfond, 2015
Années 60. Thomas Leclerc habite avec ses parents un pavillon de Montigny, en banlieue parisienne et fréquente le collège. Mais Tom n'a pas d'amis, il ne sait pas s'en faire, il ne sait pas sourire, pleurer. Alors, sur le modèle des Comic books américains, il s'imagine super héros sauvant le monde ou, plus modestement, améliorant le quotidien de son entourage et réconciliant ses parents. Il y a du travail!
Ce joli roman se dévore en une soirée; le jeune Thomas est sympathique, ses idées rafraîchissantes, ses erreurs font sourire. Bien sûr tout ou presque se termine bien.
J'ai cependant quelques questions. Pourquoi les années 60? (et pourquoi pas, après tout?) Evidemment c'est bien agréable de les voir si bien reconstituées, mais parfois je me serais passée de certaines explications. J'ai eu l'impression que certains épisodes ne sont là pour pour servir de prétexte à une expression, par exemple vampirisation ou Catch 22. Thomas, et c'est normal à son âge, a besoin de certains renseignements, mais je n'en demandais pas tant. J'ai trouvé aussi que Thomas évoluait trop rapidement, avec des copains, de l'empathie pour les autres. Mais j'avoue mal connaître sa 'maladie' dont parle la quatrième de couverture. D'autre part, si le premier comic book en français sort dans les années 70 (page 71) comment se fait-il que Thomas l'achète régulièrement (page 62) dans la petite Maison de la presse près de chez lui? Ou y-a-il une présence américaine dans le coin (page 70)?
J'avais préféré les romans précédents de Paul Vacca, en fait.
Les avis de cathulu, Canel, blablablamia (bien plus enthousiastes!). Lisez leurs avis et que le mien ne vous détourne pas de ce roman lu avec plaisir, je vous assure!
Paul Vacca
Belfond, 2015
Années 60. Thomas Leclerc habite avec ses parents un pavillon de Montigny, en banlieue parisienne et fréquente le collège. Mais Tom n'a pas d'amis, il ne sait pas s'en faire, il ne sait pas sourire, pleurer. Alors, sur le modèle des Comic books américains, il s'imagine super héros sauvant le monde ou, plus modestement, améliorant le quotidien de son entourage et réconciliant ses parents. Il y a du travail!
Ce joli roman se dévore en une soirée; le jeune Thomas est sympathique, ses idées rafraîchissantes, ses erreurs font sourire. Bien sûr tout ou presque se termine bien.
J'ai cependant quelques questions. Pourquoi les années 60? (et pourquoi pas, après tout?) Evidemment c'est bien agréable de les voir si bien reconstituées, mais parfois je me serais passée de certaines explications. J'ai eu l'impression que certains épisodes ne sont là pour pour servir de prétexte à une expression, par exemple vampirisation ou Catch 22. Thomas, et c'est normal à son âge, a besoin de certains renseignements, mais je n'en demandais pas tant. J'ai trouvé aussi que Thomas évoluait trop rapidement, avec des copains, de l'empathie pour les autres. Mais j'avoue mal connaître sa 'maladie' dont parle la quatrième de couverture. D'autre part, si le premier comic book en français sort dans les années 70 (page 71) comment se fait-il que Thomas l'achète régulièrement (page 62) dans la petite Maison de la presse près de chez lui? Ou y-a-il une présence américaine dans le coin (page 70)?
J'avais préféré les romans précédents de Paul Vacca, en fait.
Les avis de cathulu, Canel, blablablamia (bien plus enthousiastes!). Lisez leurs avis et que le mien ne vous détourne pas de ce roman lu avec plaisir, je vous assure!
Il m'attend dans ma PAL ; je verrai si je bute sur les mêmes réserves que toi.
RépondreSupprimerCes réserves me désolent car j'ai lu ce roman avec grand plaisir et tout est bien vu et fin. Lis les billets des enthousiastes! ^_^
SupprimerAu-delà du titre et du traitement originaux, tes réserves mêmes suscitent la curiosité... A l'occasion, je tenterai, d'autant que c'est apparemment très rapide à lire !
RépondreSupprimerJ'ai oublié de dire que les parents et les copains de classe ne sont pas oubliés. Oui, agréable à lire et un traitement fin des problèmes de Thomas.
Supprimerun de moins à mettre sur ma liste ouf ! je n'ai pas aimé la cloche qui avait fait le buzz sur les blogs alors ....
RépondreSupprimerAlors oui, mieux vaut dire ouf! Tu es une des rares à n'avoir pas craqué? ^_^
SupprimerComme Dominique, je n'avais pas particulièrement été accrochée par "La petite cloche au son grêle" (trop "grêle" pour moi ...). "Nueva" me tenterait davantage, car il semble que ce titre soit d'une veine différente.
RépondreSupprimerJ'ai relu mes deux billets : deux bons souvenirs de lecture! Nueva est original, ça!
SupprimerJe suis en train de le finir et j'aime énormément, même si j'ai tiqué sur les mêmes trucs que toi !
RépondreSupprimerAllons bon... Mais je peux te dire que les années 60 sont bien évoquées ( je crois que ma mère possède encore les porte clefs collectionnés)
SupprimerAh oui ? Et le fait que le gamin ait une montre à quartz en 1968 ? C'est brillant aussi ?
SupprimerAh je n'ai pas fait attention à ce détail, j'ai juste coincé sur les comic books.
SupprimerJe vérifie, oui, années 60 c'est bien tôt.
je passe, ma PAL est bien alourdie par la route de la soie
RépondreSupprimerJe crains cette route de la soie, car c'est tout à fait le sujet qui va me tenter! ^_^
Supprimerje suis allée sur "blablamia" pour en savoir plus, j'avais gardé un souvenir "gentil" de la cloche au son grêle , et je crois que tout ce qu'on écrit pour expliquer l'autisme est une bonne chose . Je ne sais pas si ces deux arguments vont me pousser à la lecture de ce roman.
RépondreSupprimerHélas je ne connais pas grand chose, il me semble que le ressenti de Thomas face aux autres est correctement décrit?
SupprimerTu as exactement la même réaction que celle que j'ai eue face au livre La surface de réparation qui traite aussi de l'autisme... Non, un enfant autiste (j'en côtoie dans mon travail) ne peut pas aller vers les autres en un temps record ! C'est amusant de lire ton billet, j'ai l'impression que j'ai écrit quasi la même chose sur le livre que je cite, un roman qu'on avale, qu'on dévore mais après réflexion, on se dit que... bah non... pas tant que ça...
RépondreSupprimerJe suis allée relire ton billet sur La surface de réparation. Oui, oui, mêmes réflexions sur des livres assez comparables. Le ton de celui-ci est plus léger, Thomas a deux parents aimants, par exemple.
SupprimerJe rejoins complètement ton avis aussi bien sur le côté plaisant de cette lecture que sur les réserves qu'on ne peut s'empêcher d'avoir.
RépondreSupprimerJ'attends ton billet, alors!
SupprimerJe ne le sens pas ce roman (rien que le titre me déplaît).
RépondreSupprimerAh les longs titres! ^_^
SupprimerBien des qualités dans ce roman et pourtant comme toi des restrictions.. je vais bientôt écrire mon billet.
RépondreSupprimerHé bien je l'attends de pied ferme!
SupprimerHop, j'ai survolé sans lire, car je vis l'entamer cette semaine !!! (T'as pas aimé, c'est ça ?)
RépondreSupprimerOh cette lecture était sympa tout plein, je me suis amusée, mais je n'ai pas 'vibré', quoi.
SupprimerHaha j'adore comment tu mets le doigt sur les incohérences. Bon, a priori sympathoche mais là, il en faut plus pour contrer mon bouclier.;-)
RépondreSupprimerA moins d'avoir lu trop vite, peut être? Une fois que j'ai un truc en tête, après ça, difficile de ne plus y penser.
SupprimerJ'ai lu l'avis enthousiaste de Séverine qui m'avait presque convaincue de le lire plus tard car je pense que l'autisme est mal connu mais au vu des commentaires, de certaines de tes réserves qui moi me hérissent (se tromper d'époque non !), je pense que je ferais l'impasse ou alors il attendra de me tomber entre les mains...
RépondreSupprimerNon, non, il n'y a pas d'erreur d'époque, les années 60, on est vraiment dedans! Mais des enfants un peu 'différents' il y en avait, il y en a.
SupprimerMais qu'est-ce que tu as contres les années 1960 ????
RépondreSupprimerPar contre, les incohérences c'est problématique quand même....
Mais rien du tout! Au contraire... ^_^
SupprimerJe n'ai pas vu tant d'incohérences que cela, sans repointer toutes celles que tu mentionnes, les comic books ont déferlé début des années 70, mais il devait y en avoir avant en France, sans doute de manière plus confidentielle, il suffisait d'un vendeur-fan, enfin, ce détail ne m'a pas dérangé outre mesure. Quant à l'autisme, dixit un spécialiste dont j'ai oublié le nom, il en existe autant de formes qu'il existe d'autistes, c'est à dire si chacun peut évoluer et réagir différemment. Le roman, j'ai beaucoup aimé...
RépondreSupprimerMerci de tes explications sur l'autisme, il semble que Thomas s'en est tiré (et il n'est pas le seul si je me souviens bien d'une interview à la télé). J'attends ton billet (je suis la vilaine, quoi!)
Supprimeroui c'est cela même tu es la vilaine... mais chacun son tour, ça m'arrive aussi (enfin, vilain pour moi STP)
SupprimerOn se comprend. Mais je préfère choisir mes lectures (ce roman est arrivé sans me prévenir)(remarque, j'avais beaucoup aimé ses deux précédents)
SupprimerToujours pas lu Paul Vacca... et je ne sais pas en fait pourquoi, si ce n'est que d'autres livres notamment en littérature étrangère, me tentent bien plus ! ;-) Sur le même thème, j'ai dans ma PAL L'empereur et moi d'Hugo Horiot, qui est un témoignage, celui du fils de Françoise Lefèvre.
RépondreSupprimerJe l'avais vu à la télé et ça m'a donné envie de le lire (ainsi que Le petit prince cannibale)
SupprimerJe en connais pas cet auteur, mais ce roman m'attire ! je le note dans mon carnet : idée pour la bibliothèque :)
RépondreSupprimerAh mais oui, je pense que pour la bibli c'est une bonne idée. Vraiment tout public. Y compris ado, finalement.
SupprimerJe le lirai en gardant en tête tes bémols... Il me fait envie quand même...!
RépondreSupprimerLis le sans te tracasser, tu sais.
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