Encore (oui oui) de l'Alison Lurie ...
Un été à Key West
The last resort, 1998
Alison Lurie
Rivages
Traduit par Céline Schwaller-Balaÿ
A l'université de Convers, déjà décrite dans Les amours d'Emily Turner, l'hiver est toujours aussi glacial, et le professeur Wilkie Walker se laisse convaincre par son épouse Jenny de passer quelque temps en Floride, à Key West (donc pas l'été, comme la traduction du titre le laisse penser)
Chacun en attend du mieux, car en effet Jenny s'étonne de l'humeur grincheuse de Wilkie, de son éloignement, alors que depuis vingt-cinq ans de mariage, tout était parfait, Jenny étant aux petits soins pour Wilkie, ayant consacré sa vie à soutenir sa carrière, parfaite secrétaire, relectrice, en plus d'épouse dévouée. Que cache Wilkie? Il se pense atteint d'un grave cancer et espère profiter de leur séjour pour se suicider.
Ensuite Alison Lurie nous prend gentiment par la main, avec son talent et son ironie (au second degré) habituels, et propose toute une galerie de personnages liés les uns aux autres, qui vont évoluer jusqu'à une fin satisfaisante pour eux. Défense de la nature, homosexuels touchés par le sida, voilà aussi quelques thèmes abordés.
La Vérité et ses conséquences
Truth and consequences, 2005
Alison Lurie
Rivages, 2006
Traduit par Virginie Buhl
Cette fois l'histoire se déroule en 2001/2002 (on le sait grâce aux tours à New York) mais à Convers, dans le milieu universitaire cher à l'auteur. Deux couples parallèles vont se rencontrer.
D'un côté Jane et Alan Mackenzie, dont le bonheur conjugal est mis à l'épreuve à cause de violentes douleurs du dos handicapant Alan depuis plus d'un an. Jane s'en occupe fidèlement mais commence à fatiguer... Surtout que son travail la conduit à s'occuper des problèmes d'un Centre accueillant des écrivains en résidence (dont Alan) et que la gentille Susie censée la seconder se révèle incapable de prendre des décisions.
De l'autre Delia et Harry, celle-ci sujette à des migraines invalidantes, charmant et faisant marcher tout le monde au bout de son doigt. Sauf Harry et Jane, justement, trouvant d'abord un terrain d'entente de 'soignants'. Qui évoluera... Surtout qu'Alan se trouve mieux et crée mieux quand Delia est là...
Des couples qui se défont, sans doute pas le plus éblouissant roman d'Alison Lurie, mais on ne le lâche pas. Les personnages secondaires sont bien croqués et Delia, avec son côté femme fatale à qui on ne résiste pas, manipulatrice et égocentrique, se révèle presque antipathique (c'est rare chez Lurie) mais pas complètement. Comme d'habitude, on ne rit pas aux éclats, mais on s'amuse de l'évolution de l'histoire et des conséquences de certaines décisions.
(histoire de râler je signale que souffrir le martyre prend un e)
Un été à Key West
The last resort, 1998
Alison Lurie
Rivages
Traduit par Céline Schwaller-Balaÿ
A l'université de Convers, déjà décrite dans Les amours d'Emily Turner, l'hiver est toujours aussi glacial, et le professeur Wilkie Walker se laisse convaincre par son épouse Jenny de passer quelque temps en Floride, à Key West (donc pas l'été, comme la traduction du titre le laisse penser)
Chacun en attend du mieux, car en effet Jenny s'étonne de l'humeur grincheuse de Wilkie, de son éloignement, alors que depuis vingt-cinq ans de mariage, tout était parfait, Jenny étant aux petits soins pour Wilkie, ayant consacré sa vie à soutenir sa carrière, parfaite secrétaire, relectrice, en plus d'épouse dévouée. Que cache Wilkie? Il se pense atteint d'un grave cancer et espère profiter de leur séjour pour se suicider.
Ensuite Alison Lurie nous prend gentiment par la main, avec son talent et son ironie (au second degré) habituels, et propose toute une galerie de personnages liés les uns aux autres, qui vont évoluer jusqu'à une fin satisfaisante pour eux. Défense de la nature, homosexuels touchés par le sida, voilà aussi quelques thèmes abordés.
La Vérité et ses conséquences
Truth and consequences, 2005
Alison Lurie
Rivages, 2006
Traduit par Virginie Buhl
Cette fois l'histoire se déroule en 2001/2002 (on le sait grâce aux tours à New York) mais à Convers, dans le milieu universitaire cher à l'auteur. Deux couples parallèles vont se rencontrer.
D'un côté Jane et Alan Mackenzie, dont le bonheur conjugal est mis à l'épreuve à cause de violentes douleurs du dos handicapant Alan depuis plus d'un an. Jane s'en occupe fidèlement mais commence à fatiguer... Surtout que son travail la conduit à s'occuper des problèmes d'un Centre accueillant des écrivains en résidence (dont Alan) et que la gentille Susie censée la seconder se révèle incapable de prendre des décisions.
De l'autre Delia et Harry, celle-ci sujette à des migraines invalidantes, charmant et faisant marcher tout le monde au bout de son doigt. Sauf Harry et Jane, justement, trouvant d'abord un terrain d'entente de 'soignants'. Qui évoluera... Surtout qu'Alan se trouve mieux et crée mieux quand Delia est là...
Des couples qui se défont, sans doute pas le plus éblouissant roman d'Alison Lurie, mais on ne le lâche pas. Les personnages secondaires sont bien croqués et Delia, avec son côté femme fatale à qui on ne résiste pas, manipulatrice et égocentrique, se révèle presque antipathique (c'est rare chez Lurie) mais pas complètement. Comme d'habitude, on ne rit pas aux éclats, mais on s'amuse de l'évolution de l'histoire et des conséquences de certaines décisions.
(histoire de râler je signale que souffrir le martyre prend un e)
Conflits de famille
The war between the Tates, 1974
Alison Lurie
Traduit par marie-France Peugeot
Rivages, 1990
Brian Tate est professeur, oui, à Corinth, une des étudiantes devient folle dingue de lui, et un bébé risque d'arriver. la femme de Brian ne réagit pas du tout comme on pourrait s'y attendre. Leurs deux ados deviennent de plus en plus ados insupportables...
Sur fond d'année 1969, de féminisme et diverses fumettes, étudiants et professeurs ne se comprennent guère, c'est la guerre, mais chez Alison Lurie, après les troubles revient la paix.
Challenge trilogie/séries chez Philippe!
The war between the Tates, 1974
Alison Lurie
Traduit par marie-France Peugeot
Rivages, 1990
Brian Tate est professeur, oui, à Corinth, une des étudiantes devient folle dingue de lui, et un bébé risque d'arriver. la femme de Brian ne réagit pas du tout comme on pourrait s'y attendre. Leurs deux ados deviennent de plus en plus ados insupportables...
Sur fond d'année 1969, de féminisme et diverses fumettes, étudiants et professeurs ne se comprennent guère, c'est la guerre, mais chez Alison Lurie, après les troubles revient la paix.
Challenge trilogie/séries chez Philippe!
Je les ai lus quand ils sont sortis, ils sont d'ailleurs toujours dans ma bibliothèque. Elle était incontournable à l'époque.
RépondreSupprimerToujours des relectures pour moi, sauf erreur...
SupprimerQue de nos souvenirs ! je crois bien que j'ai tout lu de cette auteure !
RépondreSupprimerJe suis en train de tout relire. Nostalgie. ^_^
Supprimerbons souvenirs ! :)
RépondreSupprimerJe n'avais même pas remarqué! ^_^
SupprimerC'est une trilogie, j'ai beau relire tes présentations, je ne vois pas le lien ... Je ne me souviens que de Conflits de famille, que j'avais bien aimé, je lisais beaucoup cette auteure, il y a un certain temps, tu me donnes (à nouveau ...) envie d'y revenir voir !
RépondreSupprimerNon, pas une trilogie, mais j'en lis plein de l'auteur, alors je regroupe. Disons qu'il y a toujours des professeurs, bref, ce milieu là.
Supprimer"Conflits de famille" est le seul Lurie que j'aie jamais lu et franchement, ça m'a saoulé grave. Tout comme les 2 - 3 David Lodge que j'ai lus dans la même période, d'ailleurs...
RépondreSupprimerOn est entre nous, chut, je t'avouerai que ce n'est pas celui qui m'a le plus plu, trop ancré dans la période 1960 pour mon goût. D'autres ont bien mieux vieilli.
SupprimerJe rejoins Autist Reading, ma lecture de Conflits de famille, avec lequel j'ai découvert l'auteure, ne m'a pas du tout donné envie d'y revenir... et tant pis, malgré ton billet, je fais mon obtuse, j'ai encore plein d'autres auteurs à lire !
SupprimerJ'ai reconnu que ce n'était pas celui qui est le plus intéressant pour un lecteur actuel. Mais l'auteur mérite d'être connue.
SupprimerMais je sais, il y en a tant d'autres!
Allison Lurie est une vieille amie
RépondreSupprimerOui, et je l'ai retrouvée avec plaisir.
Supprimerje n'ai jamais rien lu de cette romancière! je ne la connaissais même pas! Hips! donc pourquoi pas :-)
RépondreSupprimerTu as le choix dans les titres, j'en ai lu (relu?) plein cette année, et avec plaisir.
SupprimerJ'ai lu un livre et même je pense plusieurs il y a longtemps, sans réussir à me souvenir des titres. Par contre j'en garde un souvenir très agréable. C'est le plus important.
RépondreSupprimerPareil pour moi, j'étais sûre d'en avoir lu plein, il y a longtemps, mais rien en mémoire. Juste que ça m'avait beaucoup plu.
Supprimerje ne connais pas, vous m'intriguez toutes!
RépondreSupprimerLes lectrices, disons, mûres, l'ont lue avec plaisir il y a fort longtemps, là ce sont pour moi des relectures (et comme j'ai oublié...) Mais elle n'a pas d'actualité récente.
Supprimerje peux reprendre les commentaires : "j'ai tout lu d'elle à une époque" 'souvenirs agréables" mis j'ai essayé de les
RépondreSupprimerrelire et je me suis ennuyée!
Allons bon! Mais au moins à une époque ça t'avait donné de bons moments.
SupprimerBon bon, toujours pas lu cette fameuse Alison et toi tu t'offres le luxe de la relire. Diantre !^^
RépondreSupprimerQuand on est sûr qu'un lecture va nous plaire, on ne s'en prive pas... Surtout quand on ne sait pas vers quoi aller comme nouveauté (mais j'ai lu ces trois là il y a des mois, actuellement j'ai plein de trucs plus récents à lire bientôt, car je 'prépare' le festival America)
SupprimerBonjour.
RépondreSupprimerJ'ai lu Alison Lurie en son temps et j'avais bien aimé à l'époque. Je vais voir si je ne me suis pas débarrassée de ses romans en déménageant dans ma petite maison, et s'il m'en reste, je les feuilletterai un de ces soirs.
Bonne journée.
Une relecture bien agréable pour moi, oui, elle tient la route, avec le temps.
SupprimerBonne journée (au frais)
Tu as donc enchainer les 3 pour ne pas perdre le fil.
RépondreSupprimerNon, non, c'est juste que j'étais (et suis encore) accro à l'auteur. Un vague fil les relie, un ou deux personnages secondaires traversant les pages, et un milieu universitaire. Mais pas une trilogie à proprement parler.Trois titres du même auteur suffisent pour ce challenge.
SupprimerBon bon bon... il est temps d'avouer que je n'ai jamais lu Alison Lurie...
RépondreSupprimerFigure toi qu'elle vit toujours, mais je doute qu'elle se pointe au festival America. Cependant tu pourrais la découvrir? ^_^
SupprimerEncore une auteur à lire... Mieux ou moins bien que Lodge ?
RépondreSupprimerElle est américaine, mais sinon, oui, elle y fait penser. J'aime les deux...
SupprimerBien tentée par le 1er titre, surtout que je suis déjà allée à Key west, donc cela me replongera dans mes déjà vieux souvenirs ;)
RépondreSupprimerTiens, oui, bonne idée, le roman est très bien, d'ailleurs.
SupprimerIl me semble déjà avoir vu cette auteur sur ce site :-). Toujours pas découvert, mais pourquoi pas...
RépondreSupprimerHeu oui ce n'est pas le premier billet; j'en ai encore à présenter et à lire, je ferai un tir groupé en 2019?
SupprimerDe très bons souvenirs de lecture, je ne sais pas si je les ai tous lus, mais une bonne partie.
RépondreSupprimerEn tout cas j'en suis pour ma part à la phase relecture, et ça tient la route jusqu'ici.
SupprimerComme je ne recevais plus ta news, je te croyais en vacances, et je découvre seulement cette participation à mon challenge.
RépondreSupprimerLien noté. Merci.
Mais non, pas de vacances, juste un petit ralentissement.
SupprimerJe viens de lire "Conflits de famille", je trouve qu'Alison Lurie précise trop les choses. Elle décrit les pensées dans le plus petit détail, je préfèrerais qu'elle nous laisse un peu de travail à faire. C'est mon bémol.
RépondreSupprimerA revoir mes avis, je sens que ce conflit de famille m'a moins enthousiasmée! Oui, un auteur doit laisser deviner, aussi...
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