Miss Jane

Miss Jane
Brad Watson
Grasset, 2018
Traduit par Marc Amfreville

Fille de fermiers du Mississipi, Jane  naît en 1915, après deux grands frères quasiment adultes et une soeur, Grace, qui très tôt voudra son indépendance. Jane, elle, se plait beaucoup dans cette vie rurale, au milieu de la nature et des animaux. Hélas, elle souffre d’une malformation urogénitale qui la rend incontinente et empêche une vie sociale épanouie, en particulier l'école, qu’elle ne fréquentera qu'un trimestre. Son père a un problème d'alcool, sa mère aussi n'est pas très causante, mais la petite grandit, sachant se contenter de son sort, intéressée par tout, et ayant de grandes conversations avec le médecin qui l'a mise au monde et intéresse à son sort des collègues urologues, mais à cette époque il n'est pas (encore) possible de l'opérer.

Voilà, ce sera la vie de Jane, qui connaîtra le sentiment amoureux. Non, je ne raconte pas tout, car ce roman plein de délicatesse fait la part belle aux sensations de Jane, et offre une vue de la vie de la campagne dans la première moitié du 20ème siècle, ainsi que celle de très petites villes.

Un beau roman, sans paillettes, tout plein de grâce, sur un sujet difficile mais bien abordé.

Un étonnement : quand Jane naît, sa mère a 39 ans, et cela semble avoir posé problème?

Les avis de Maryline, mimi,

L'auteur était aussi présent au festival America 2018, mais je ne l'ai même pas aperçu!

Commentaires

  1. J'ai dû l'apercevoir l'auteur, mais sans plus .. S'il arrive à la bibliothèque, je peux lui donner sa chance.

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  2. Lu aussi mais je peine à rédiger mon billet car au final je n'en garde pas grand chose.

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  3. Pourquoi pas ? S'il se trouve à la bibliothèque. Parce que là, comme ça, je ne me sens pas très attirée par le sujet...

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  4. j'ai tenté la lecture mais je n'ai pas accroché

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    1. Dommage, c'est feutré comme je disais plus haut, mais je suis bien allée au bout.

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  5. Rien que la couverture donne la pêche ;-)

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  6. Ce n'est pas le livre qu'il me plairait de lire !
    Pauvre petite fille !
    Syl.

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    1. C'est plutôt bien traité, pas tire larmes du tout.

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  7. je l'ai vu ! mais j'ai eu des avis mitigés du coup.. peut-être un jour ...

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    1. Mouais, il y a tant à lire; mais l'auteur a une écriture intéressante. Et des sujets forts, non?

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  8. J'ai peur que ça soit trop plat...
    Bon weekend.

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    1. Pas du tout! La vie telle qu’elle est parfois, quoi...

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  9. J'ai aussi beaucoup aimé. Tu peux mettre mon avis en lien, si tu veux.....

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    1. Je l'ai retrouvé, plus facile quand on sait où chercher, car parfois on ne trouve pas facilement. Merci!!!

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  10. j’essaierai peut-être!bon week-end!

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  11. les commentaires sont pour le moins mitigés, je vais laisser tomber.

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  12. Tu as tout dit, sans paillette et une certaine grâce. L'atmosphère de cette lecture me reste.

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    1. Atmosphère, oui, il y a quelque chose dans l'écriture...

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  13. Entre les deux, pour ma part, le sujet bof ... Mais le côté feutré et douceur de la vie comme va, oui. Je suis normande aujourd'hui ...

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    1. D'accord, je ne me précipite pas sur ces sujets, mais là c'est très bien traité...

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  14. Peu ordinaire comme sujet. Bpn, pourquoi pas si j'avais moins à lire.^^ Enfin, plus de temps aussi !

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  15. Ce n'est pas étonnant ! 39 ans en 1915 c'était vraiment vieux surtout si c'est un premier ! On était 'vieille fille" à 25 ans. Et même de nos jours, ce n'est plus rare, mais la question est toujours posée : une grossesse à 40 ans est-ce souhaitable, est-ce bien pour la mère etc...

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    1. Jane a deux grands frères, une soeur et un frère décédé de quelques années de plus. La mère a accouché (à la maison) sans problèmes, avec sage femme et médecin. Disons que pour les parents ce sont les conditions de la conception qui leur donnent le malaise, la grossesse n'était pas désirée.
      A y réfléchir, finalement, tu as raison, 39 ans à l'époque c'était 'vieux'.

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  16. Ce livre me tente bien. Petites ville set vie calme ne me font pas peur bien au contraire et j'aime les héros et héroïnes du quotidien !

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    1. Tu verras, l'auteur a bien rendu le sujet (délicat).

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  17. pourquoi pas en effet... En tout cas je note car le thème me plaît, la différence ou le handicap sont-ils bien évoqués sans pathos?

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    1. Absolument aucun pathos, Jane ne se plaint pas, les parents non plus, et font avec. A l'époque, pas grand chose à faire d'ailleurs.

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  18. Tiens, cette question de la grossesse "tardive" plutôt mal vue me rappelle la série ado Enola Holmes. Dans le premier tome, on apprend que cette jeune soeur de Mycroft et Sherlock est arrivée sur le tard (sa mère est censée l'avoir eue à une quarantaine d'années aussi) et ça n'a pas non plus été vu d'un oeil très bienveillant. Je crois qu'il y a aussi l'idée sous-jacente de la sexualité à travers ça : concrètement, ça sous-entendait que mari et femme avait toujours des relations et autant c'est toléré tant qu'il faut assurer la descendance, autant quand elle est faite, ça paraît assez indécent d'afficher ainsi une sexualité toujours active (ok, avec Enola Holmes, on est en pleine fin de règne victorien donc c'était corseté jusqu'au museau, je ne sais pas si ça peut être cohérent avec le roman dont tu parles ici...).

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    1. Ici c'est en milieu campagnard, en 1915. La sexualité du jeune couple voisin existe et ne pose pas de problèmes (surtout qu'ils n'ont pas encore d'enfant! ^_^) mais celle des parents de Jane? oui, sans doute tu as raison (ne pas voir ça avec nos yeux début 21ème siècle), surtout que (sans divulgâcher) il n'est pas très sûr que le couple ait une vie relationnelle très pleine, en tout cas la conception s'est faite suite à un excès d'alcool chez le père et de laudanum chez la mère...
      Je me suis replongée dans les calculs au sujet d'une voisine il y a des années, 10 grossesses, mais... menées avant ses quarante ans! Finalement on commençait tôt. Comme la mère de Jane.

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  19. a priori, je n'aurais été tentée ni par le titre ni par la couverture mais... ton avis éveille ma curiosité!
    Daphné

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    1. Je crois que c'est l'avis de Maryline qui m'a accrochée!

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  20. Me voilà tenté par un roman sur la campagne (mais pas que). Merci pour ce conseil de lecture.

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  21. Encore un qui attend sagement dans ma pal !

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  22. Je n'imaginais pas que cette pathologie puisse exister toute une vie... Je garde le titre en tête !

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    1. A près de 70 ans, la médecine avait fait d'assez grands progrès pour le 'réparer'... Sinon c'était risqué et sans garantie, ai-je compris.

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